« …un apollon, extraordinaire papillon dont le vol évoque le bruit d’une feuille de papier froissé et qui ne vit que dans ce massif. Dans ce massif et nulle part ailleurs dans le monde… » [chap. 23]
Automne
« Alors, elle prit le temps de regarder. Regarder le ciel incroyablement pur, écouter le chant du vent qui jouait avec la cime des arbres, sentir la terre qui se séchait aux premiers rayons du soleil ; toucher l’écorce rugueuse d’un pin ou les aiguilles étonnamment douces d’un mélèze, goûter à l’humidité du sous-bois. » [chap. 15]
« Nous aimerions faire le Grand Coyer par la vallée de la Lance… » [chap. 25]
« En milieu de matinée, Vincent arriva au sommet de Rochecline. Il s’assit sur la plus haute pierre de ce majestueux sommet qui surplombait la vallée du Haut-Verdon, offrant un point de vue unique. » [chap. 5]
« Vincent prit sa main dans la sienne et ils entamèrent la descente […] Jusqu’à ce qu’enfin, la cabane de l’Orgéas se devine dans l’obscurité. » [chap. 31]
« …Servane, le regard piégé dans un flamboyant coucher de soleil ». [chap. 30]
« Elle longeait la Lance qui traçait son chemin vers le Verdon, Colmars étant le témoin de leur union fougueuse. Un torrent apparemment sage ; pourtant capable de tout dévaster sur son passage à l’occasion d’un orage particulièrement violent. » [chap. 16]
« Ils arrivèrent au village fantôme ; trois fermes abandonnées, une église et un minuscule cimetière. Quelques vieilles empreintes humaines, nichées au cœur d’un paysage grandiose. » [chap. 3]
« Sur le bord de la piste, les épilobes en épi, dressées telles de sentinelles en lisière de forêt, avaient troqué leurs belles fleurs roses contre des grappes cotonneuses se désagrégeant au moindre souffle d’air. » [chap. 23]
« Endroit idéal pour une chute mortelle. » [chap. 30]
« Les mélèzes oubliaient les affronts de l’hiver, reprenant avec une étonnante rapidité leur belle couleur verte ; ce vert si tendre, succédant à l’orange éclatant de l’automne et au gris funèbre de décembre » [chap. 1]
« La foudre frappa au loin… Le ciel arborait une inquiétante mais magnifique palette de gris et de mauves … » [chap. 24]
« Le soleil apparut enfin ; et même s’ils évitèrent de se confier l’un à l’autre, les deux rescapés se posèrent la même question : si c’était la dernière fois que je le voyais se lever ? » [chap. 32]
« Ils discutèrent encore un bon moment. Des touristes de cette année, de la Réserve. Du retour du loup, une bénédiction pour la montagne. » [chap. 17]
Hiver
« … au cœur d’un hameau désert. Sans eau ni électricité. » [chap. 5]
« Vincent alla se rafraîchir à la source non loin du chalet. Une eau glacée, d’une exceptionnelle pureté, s’évanouissait dans une petite fontaine qui n’était autre qu’un tronc de mélèze coupé et creusé. » [chap. 2]
« Vingt personnes à monter en haut du Cimet, à plus de 3 000 mètres d’altitude : huit heures de marche et des clients au septième ciel » [chap. 18]
Biographie de l’auteur
Karine Giébel est née en 1971 dans le Var, où elle vit toujours. Depuis qu’elle sait tenir un stylo, elle écrit. Après ses études de droits, elle se lance dans la rédaction d’un polar et son premier roman, Terminus Elicius (Éditions la Vie du Rail, collection Rail Noir 2004) reçoit le prix Marseillais du Polar en 2005. Ce premier succès est suivi de Les Morsures de l’ombre (Éditions Fleuve Noir, 2007), lauréat du prix Intramuros à Cognac, du prix SNCF du polar 2009 et du prix Derrière les murs. Après Chiens de sang en 2008 et