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les fichiers implantés sur disque, de manière à pouvoir les regénérer en cas d’incident entraînant des pertes d’information.

Les unités périphériques

Les organes périphériques

électromécaniques

Ils sont composés, d’une part, d’un ensemble mécanique qui réalise les fonctions propres du périphérique et, d’autre part, d’une unité de commande purement électronique, comprenant une partie relativement standard, qui dialogue avec l’unité d’échange, et une partie spécifique, qui commande le pé-

riphérique. Ainsi, pour une bande ma-gnétique, trouve-t-on des commandes telles que lecture avant, lecture arrière, écriture, saut d’un ou de plusieurs enregistrements, recherche d’un enregistrement d’indicatif donné, réenroulement, etc. Une unité de commande de périphérique peut gérer plusieurs unités électromécaniques de même type.

Outre les mémoires magnétiques dynamiques, cette classe de périphériques comporte des lecteurs de rubans ou de cartes perforés, des lecteurs de cartes magnétiques, des lecteurs optiques de caractères imprimés, des imprimantes et des sorties sur microfilms, des per-forateurs de cartes et de rubans, des lecteurs et des traceurs de courbes, etc.

Les organes périphériques

interactifs

Ils permettent le dialogue homme-machine. L’échange de messages sous forme alphanumérique est traité par des machines à écrire émettrices-ré-

ceptrices ou des systèmes comprenant clavier émetteur et écran cathodique récepteur. Les unités de visualisation graphique autorisent non seulement la présentation d’images par l’ordinateur, mais aussi l’intervention de l’homme, qui peut désigner des points illuminés grâce à un crayon

photosensible renvoyant l’impulsion lumineuse reçue lorsque le spot passe devant son extrémité. Associé à un programme spécialisé, ce dispositif permet notamment l’enregistrement en mémoire de graphiques tracés manuellement sur l’écran à l’aide du crayon photosensible.

Les organes périphériques

industriels

Les mini-ordinateurs utilisés en

conduite de procédés industriels possèdent une structure périphérique très spécialisée, leur permettant d’acqué-

rir périodiquement un grand nombre downloadModeText.vue.download 544 sur 625

La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 14

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d’informations et, suivant l’évolution de ces informations, de réagir sur le procédé. En entrée sont regroupées les entrées analogiques issues de capteurs fournissant des tensions qui sont numé-

risées dans des convertisseurs analogiques-digitaux, des entrées binaires décrivant l’état par tout ou rien des dispositifs externes, enfin des entrées de grandeurs déjà numérisées. En sortie, on trouve des sorties numériques, des sorties analogiques obtenues grâce à des convertisseurs digitaux analogiques, des actionneurs mécaniques, etc.

Les organes périphériques pour

la téléinformatique

La téléinformatique correspond à l’utilisation d’un ordinateur à distance, ce qui implique que les périphériques de communication nécessaires soient placés chez l’utilisateur et connectés à l’ordinateur par l’intermédiaire de lignes de transmission. On les appelle alors terminaux. On distingue :

— les terminaux légers, généralement utilisés sous forme conversationnelle : machines à écrire, claviers avec écran alphanumérique ou même graphiques ;

— les terminaux moyens, comprenant

généralement des lecteurs de cartes et des imprimantes ;

— les terminaux lourds, ou stations terminales, formées de petits ordinateurs possédant des organes périphé-

riques relativement complexes. Les lignes de transmission couramment utilisées sont le réseau commuté télé-

phonique pour les terminaux légers et des lignes spécialisées pour les terminaux plus lourds, permettant des débits d’information de 2 400 à 4 800 bits par seconde pour les terminaux moyens et de 40 000 bits par seconde et plus pour les terminaux lourds. Des mo-dems (modulateurs-démodulateurs)

sont installés aux deux bouts de la ligne pour, d’une part, moduler l’information sous forme transmissible et pour, d’autre part, la restituer sous forme digitale. On regroupe souvent, grâce à un concentrateur-diffuseur de messages, plusieurs terminaux légers rapprochés sur une seule ligne rapide.

Les concentrateurs-diffuseurs évolués, à base de petits ordinateurs, sont également utilisés aux noeuds de réseaux informatiques reliant plusieurs gros ordinateurs, éventuellement de marque différente. Dans de tels réseaux, les travaux soumis au niveau des terminaux peuvent être traités soit par un ordinateur nommément désigné, soit par l’un quelconque des ordinateurs du réseau, le choix étant fait en fonction de la charge des ordinateurs et des lignes de transmission.

Les hautes performances

La très forte croissance des besoins en calcul, l’augmentation du rapport performances/prix d’un système lorsque sa puissance s’accroît conduisent à concevoir des machines très puissantes. À technologie donnée, l’accroissement de puissance peut être obtenu par les techniques de parallélisme.

Dans le parallélisme proprement dit, plusieurs unités, éventuellement identiques, travaillent simultanément. Un multiprocesseur comporte plusieurs unités centrales, qui exécutent simultanément chacune leur programme en se partageant une mémoire commune, elle-même organisée de façon à permettre plusieurs accès en parallèle.

On a conçu quelques machines à très

haut degré de parallélisme dans lesquelles une seule unité d’instruction commande un grand nombre d’unités arithmétiques qui exécutent simultanément le même traitement sur des données différentes. Elles pourraient atteindre de très hautes performances dans les problèmes de type vectoriel ou matriciel, comme on en trouve dans les grands modèles écologiques, économiques, sociologiques, etc.

Une autre voie du parallélisme est celle du pipe-line, nom qui lui a été donné pour son analogie avec l’écoulement de fluides dans un conduit. Un opérateur pipe-line est divisé en sections, de telle sorte qu’une opération n’occupe qu’une section à la fois et avance de section en section, libérant la section qu’elle quitte pour l’opération qui la suit. Appliqué à l’ensemble de l’unité centrale, ce principe conduit à avoir plusieurs instructions simultanément en cours à des stades différents de leur exécution. Une mémoire principale organisée en blocs indépendants permettant un accès de type pipe-line à des informations rangées à des adresses successives, une mémoire tampon très rapide entre la mémoire principale et l’unité centrale, des files d’attente pour les instructions et pour les opérandes devant les opérateurs pipe-line, un système complexe de contrôle du flot d’instructions et du flot de données, des instructions très évoluées opérant directement sur des vecteurs à grand nombre de composantes sont les principales caractéristiques de ce type de machines, qui connaissent un développement certain.

L’évolution des systèmes

d’exploitation

Le but premier du système d’exploitation est de rendre aussi automatique que possible l’exploitation d’un ordinateur. Son évolution, très liée au progrès de la logique des machines, a été le fruit d’une réflexion visant à concilier l’accroissement du rendement global de l’ordinateur et l’amélioration du service rendu à l’utilisateur. Primitivement, les programmes permettant l’utilisation d’un ordinateur se résumaient au traducteur de langage et au chargeur qui implantait en mémoire le

programme traduit en binaire et lançait son exécution.

Le traitement par lot

L’accroissement de vitesse du calcul a vite rendu inacceptable la quasi-inoccupation de l’unité centrale pendant la lecture des nouveaux programmes à partir de cartes et l’impression des résultats sur imprimante. Aussi a-t-on vu pendant la deuxième génération toutes les entrées-sorties traitées à partir de la bande magnétique, beaucoup plus rapide, le système enchaînant la prise en charge des travaux successifs à partir de la bande d’entrée et rangeant les résultats sur la bande de sortie.