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avèré que la souris s'est accouchpé des petits souriceaux, qui grouillaient

près de trou, chicotaient, en demandant à manger. Et la maman – souris

effrayée s'est assise tout près et observait les filles.

Betchu dit à son ami: «Il ne faut pas toucher les bébés, sinon leur

maman se fâche et s'en va, et ils vont mourir de faim». Les filles se sont

assis encore un peu, puis elles sont rentrés de ramasser la plaquebière. Et

la maman-souris se précipita à ses enfants, leur carressa et nourrit.

Les filles cueillirent beaucoup de baies et rentrènt chez eux contentes.

Petit pouillard

Les vents froids cuisants de l'hivers soufflaient, l'hiver était venu

dans la toundra. Betchu a décidé d'aller sur lac encore une fois pour voir

si tous les oiseaux se sont envolés.

Ce fut pendant tout l'été qu'elle surveillait les canetons et oisons, les

nourissait. Les poussins ont grandis tous, les ailes se sont renforcés, et

tous les oiseaux devraient s'envoler au sud avec ses troupeaux pour

l'hiver. La petite fille a passé par le chaud tapis doux de lichen au lac. La

surface de l'eau jettait mille feux dans les rayons du soleil froid du nord,

le silence et la tranquillité régnaient autour. Il semblait que la nature se

préparait à froid, à la dure hiver impitoyable.

En reventant, soudain Betchu a remarqué un petit pouillard. Celle-là

survolait juste auprès d'elle d'une motte à l'autre, comme si elle voulait

dire quelque chose. La fille observa l'oiseau attentivement. Sur la patte

l'arrière elle a vu le fil de l'attrape.

La patte s'y est enroulé. Si on ne démêle pas, elle séchera, et l'oiseau

peut mourir. «Quel désordre dans la toundra!» – Betchu a pensé

tristement.

Elle courait derrière l'oiseau, ayant oublié tout. Enfin, elle a réussi à

tomber dans l'herbe et attraper le pouillard. Oui, c'est vrai, le fil a

fermement couvert sa patte droite. Se tenant l'oiseau fort, la petite fille

s'est élancée vers la peste. Le grand-père a dégagé la patte du pouillard

très soigneusement, en se rappelant avec le sourire, comme l'année

dernière Betchu garda strictement des nids d'oies, poue que les oisons

aient pu grandir. Il aimait ce genre d'amour de sa fillette pour son pays et

ses habitants. Il pensa de bon caractère de sa petite-fille et dans l'âme se

réjouit pour elle.

Eh bien, la patte est libre. Le pouillard a agité plusieurs fois des

ailes, comme en demandant plutôt de la laisser aller. Betchu l'emporta

hors de la peste, ordonna à Bébé de rester près de la peste. Elle baissa

doucement l'oiseau, et elle s'est envolé dans l'herbe.

«Ça va bien» pensa la jeune fille, admirant de nouveau d'immenses

espaces de toundra et en écoutant son silence infini. Maintenant Betchu

fut tranquille pour ses habitants.