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‘Dumbledore veut que tu arrêtes d’avoir ces rêves à propos de Voldemort,’ dit Hermione tout de suite. ‘Et bien, tu ne seras pas désolé de ne plus en avoir du tout, n’est-ce pas?’

‘Des leçons supplémentaires avec Rogue?’ dit Ron, ayant l’air stupéfait, ‘Je préfèrerais avoir les cauchemars!’

Il serait de retour à Poudlard en Magicobus le jour suivant, escortés une fois encore par Tonks et Lupin, tout deux était en train de manger leur déjeuner lorsque Harry, Ron et Hermione descendirent le matin suivant. Les adultes semblaient converser à voix basse lorsque Harry ouvrit la porte, tous regardèrent vivement autour d’eux et le silence tomba.

Après un rapide déjeuner, ils mirent tous leurs manteaux et leurs écharpes, pour échapper à ce matin de janvier gris et frais. Harry avait une déplaisante sensation de serrement dans sa poitrine, il ne voulait pas dire au revoir à Sirius. Il avait un mauvais pressentiment à propos de ce départ; il ne savait pas quand serait la prochaine fois où ils se reverraient et il sentait qu’il lui incombait de dire quelque chose à Sirius pour l’empêcher de faire quoi que ce soit de stupide – Harry s’inquiétait à propos de l’accusation de bêtise de Rogue qui avait ébranlé Sirius si fortement qu’il devait sûrement planifier quelques excusions téméraires hors de Place Grimmauld. Cependant, avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, Sirius l’avait entraîné près de lui.

‘Je veux que tu prennes ceci,’ dit-il silencieusement, enfonçant un paquet mal enveloppé de la taille d’un livre de poche dans les mains d’Harry.

‘Qu’est-ce que c’est?’ Demanda Harry.

‘Un moyen de me faire savoir si Rogue te fait passer des moments difficiles. Non, ne l’ouvre pas ici!’ dit Sirius, avec un regard d’avertissement vers Madame Weasley, qui essayait de persuader ses jumeaux d’enfiler des mitaines. ‘Je doute que Molly approuverait – mais je veux que tu l’utilises si tu as besoin de moi, d’accord?’

‘Ok,’ dit Harry, rangeant le paquet à l’intérieur de la poche de son manteau, mais il savait que jamais il ne l’utiliserait qu’importe ce qui se passerait. Ce ne serait pas lui, Harry, qui délogerait Sirius d’un endroit sûr, aussi infect Rogue soit-il lors des prochains cours d’Occlumencie.

‘Allons y, donc,’ dit Sirius, donnant une tape sur l’épaule d’Harry et souriant sinistrement, et avant qu’Harry ne puisse dire quoi que ce soit, ils montèrent les marches, arrêtant devant la lourde porte verrouillée, entouré par les Weasley.

‘Au revoir, Harry, prends soin de toi,’ dit Madame Weasley en le serrant dans ses bras.

‘À la prochaine, Harry, et garde un œil sur les serpents pour moi!’ dit Monsieur Weasley, en lui serrant la main jovialement.

‘Oui – bien sûr,’ dit Harry distraitement; c’était sa dernière chance de dire à Sirius d’être prudent; il se tourna, regarda vers le visage de son parrain… et ouvrit la bouche pour parler, mais avant qu’il puisse le faire Sirius lui donna une recommandation et de son autre main le serra très fort contre lui, et dit d’un ton bourru, ‘Prends garde à toi, Harry.’

Et le moment suivant, Harry se trouva aiguiller dehors dans l’air glacial de l’hiver, avec Tonks (aujourd’hui grossièrement déguisé en une grande, vêtu de tweed aux cheveux gris acier) le pressant vers le bas des marches. La porte du numéro douze claqua derrière eux. Ils suivirent Lupin au bas de l’escalier. Dès qu’ils atteignirent le trottoir, Harry regarda autour. Le numéro douze était en train de rapetisser rapidement ses deux cotés élastiques, se pressant hors de portée. En un clin d’œil, il était parti.

‘Viens, plus vite on sera dans l’autobus, mieux ce sera,’ dit Tonks, et Harry pensa qu’il y avait de la nervosité dans les coups d’œil qu’elle lançait dans le quartier alentour. Lupin leva son bras droit.

BANG

Un autobus, triple étage et d’un violet intense, apparut, comme sorti de nulle part, devant eux, en évitant de peu, le réverbère le plus proche, lequel sauta en arrière hors de son chemin.

Un jeune homme mince et boutonneux descendit dans un uniforme violet sur le trottoir et dit, ‘Bienvenue dans le –‘

‘Oui, oui, on sait, merci,’ dit Tonks promptement. ‘Allez, allons y –‘

Et elle poussa Harry jusqu’aux marches, passa le conducteur, qui roula des yeux vers Harry lorsqu’il passa.

’Heu – c’est assez - !’

‘Si vous criez son nom Je vous jette un sort d’oubliette, marmonna Tonks d’un ton menaçant, qui maintenant aiguillait Ginny et Hermione vers l’avant.

‘J’ai toujours voulu aller dans cette chose, dit Ron joyeusement, rejoignant Harry à bord et regardant autour. C’était le soir que Harry avait voyagé en Magicobus la dernière fois et les trois étages étaient remplis de lits. Maintenant, en matinée, il était bourré de chaises dépareillées groupées au hasard près des fenêtres. Certaines apparemment étaient tombées lorsque l’autobus avait arrêté brusquement Place Grimmauld; quelques sorcières et sorciers encore sur leurs pieds, grommelaient, et le sac de quelqu’un avait glissé le long de l’autobus : une déplaisant mixture de pattes de grenouille, de cafards et de crème anglaise se répandit sur tout le plancher.

‘On dirait bien que nous allons devoir nous séparer,’dit Tonks d’un ton vif, regardant alentour pour des chaises vides.

‘Fred, George et Ginny, vous pourriez prendre ces sièges à l’arrière…Remus peut rester avec vous.’ Elle, Harry, Ron et Hermione entreprirent de monter au dernier étage, où il y avait deux chaises inoccupées vers l’avant de l’autobus et deux à l’arrière. Stan Shunpike, le conducteur, suivi Harry et Ron avidement à l’arrière. Les têtes se tournèrent vers Harry lorsqu’il passa et, lorsqu’il s’assit, il vit toutes les têtes se retourner à nouveau vers l’avant. Lorsque Harry et Ron eurent donné chacun onze mornilles à Stan, l’autobus reparti à nouveau, oscillant énormément.

Il y eu un tremblement autour de Place Grimault, sur le trottoir et au-delà, alors, avec un autre retentissant BANG, ils revolèrent tous vers l’arrière; la chaise de Ron culbuta à l’envers et coquecigrue, qui était sur ses genoux, jaillit hors de sa cage et s’envola, en gazouillant sauvagement, vers l’avant de l’autobus où il atterrit finalement sur l’épaule d’Hermione. Harry, qui avait évité de tomber de justesse en saisissant un support à chandelle, regardait à l’extérieur par la fenêtre : ils filaient maintenant vers ce qui apparemment semblait être une autoroute.

‘Juste au dehors Birmingham,’dit Stan joyeusement, répondant à une question que Harry se posait silencieusement alors que Ron luttait pour se relever du plancher. ‘Tu as l’air bien, alors, Harry? J’ai vu ton nom dans le journal durant tout l’été, mais Ils n’ont jamais vraiment écrit quelque chose de bien. J’ai dit à Erne, j’ai dit il n’a vraiment pas l’air d’un fou quand nous le rencontrerons nous verrons, n’est-ce pas?’

Il vérifia leurs billets, et continua à le fixer, captivé, par Harry. Apparemment, ça ne dérangeait pas Stan, de savoir que quelqu’un était fou ou non, si cette personne était assez fameuse pour figurer dans le journal.