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Il jeta un coup d'oeil à la table des professeurs. C'était totalement différent là: Dumbledore et le Professeur McGonagall étaient profondément plongés dans leur conversation, tous les deux avec un regard extrêmement grave. Le professeur Chourave faisait tenir la Gazette du Sorcier contre une bouteille de ketchup et lisait la première page avec une telle concentration qu'elle ne remarquait pas le jaune d'oeuf qui tombait de sa cuillère vers ses genoux. Pendant ce temps, tout au bout de la table, le Professeur Umbridge mettait dans un bol de l'avoine. Cette fois ses yeux de crapaud trop ample ne balayaient pas le Grand Hall cherchant des étudiants se conduisant mal. Elle fronçait les sourcils pendant qu'elle engloutissait son alimentation et de temps en temps elle lançait un regard malveillant à la table où Dumbledore et McGonagall se parlaient si attentivement.

-Oh non, dit Hermione avec étonnement, regardant toujours fixement le journal.

-Quoi maintenant ? dit Harry rapidement ; il se sentait nerveux.

-C’est... Horrible, dit Hermione, visiblement secoué. Elle referma la page dix du journal et l'a remis à Harry et Ron.

MORT TRAGIQUE D’UN EMPLOYÉ AU MINISTÈRE DE LA MAGIE

L'hôpital Ste Mangouste a ouvert une enquête hier dans la nuit après que l employé au ministère de la magie Broderich Bode, 49, est été découvert mort dans son lit, étranglé par une plante verte. Les guérisseurs appelés sur place ont été incapables de ranimer Mr Bode, qui avait été blessé dans un accident à son lieu de travail quelques semaines avant sa mort.

La guérisseuse Miriam Strout, qui était responsable de M. Bodes au moment de l'incident, a été suspendu et était indisponible pour le commentaire hier, mais un sorcier porte parole pour l'hôpital a fait une déclaration :

« Ste Mangouste regrette profondément la mort de M. Bode, dont la santé s'améliorait fermement avant cet accident tragique. »

« Nous avons des directives strictes sur les décorations permises sur nos employés mais il apparaît que le Guérisseur Strout, occupé par la période de Noël, a laissé échapper les dangers de la plante sur la table de nuit de M. Bode. Comme son langage et sa mobilité s’étaient amélioré, le Guérisseur Strout a encouragé M. Bode à s'occuper de la plante lui-même, inconscient que ce n'était pas un jeu innocent, mais une réduction du Filet de Diable et que, quand M. Bode convalescent l’a touchée, elle l’a étranglé immédiatement. »

« Ste Mangouste, dans l’immédiat, est incapable d’expliquer la présence de cette plante et demande tout les sorciers et sorcières ayant une information de se présenter. »

-Bode... dit Ron. Bode. Cela me dit quelque chose!...

-Nous l'avons vu, chuchota Hermione. A Ste Mangouste, vous vous souvenez ? Il était dans le lit en face de celui de Lockhart, étant juste couché là, regardant fixement au plafond. Et nous avons vu le Filet du Diable arriver. Elle - le Guérisseur - a dit que c'était un Cadeau de Noël…

Harry se remémorait l'histoire. Un sentiment d'horreur montait comme de la bile dans sa gorge.

-Comment se fait-il que nous n’ayons pas reconnu le Filet du Diable ? Nous l'avons vu auparavant... Nous aurions pu éviter qu'arrive cet accident!

-Qui s'attend à ce que le Filet du Diable apparaisse dans un hôpital déguiser en plante verte ? dit Ron brusquement. Ce n'est pas notre faute! Ils auraient du vérifier ce qu'il y avait dans le cadeau?

-Oh, réfléchis, Ron! dit Hermione d'une voix tremblante. Je ne pense pas que quelqu'un pourrait mettre le Filet du Diable dans un pot et ne pas se rendre compte qu'il essaye de tuer celui qui le touche? Ce - c'était un meurtre... Un meurtre intelligent... Si la plante a été envoyée anonymement, comment va-t-on savoir qui l'a fait?

Harry ne pensait pas au Filet du Diable. Il n'avait pas oublié l'homme jaunâtre qui était face à lui le jour de son audition au Ministère.

-J'ai rencontré Bode, dit il lentement. Je l'ai vu au Ministère avec ton père.

Ron resta bouche bée.

-J'ai entendu la conversation de Papa de lui à la maison! Il était un Ineffable - il travaillait au Département de Mystères!

Ils se regardèrent un instant, alors Hermione tira le journal vers elle, le ferma, regarda encore un instant les photos des dix Mangemorts échappés, puis se leva.

-Où vas-tu ? dit Ron, qu’elle avait fait sursauter.

-Envoyer une lettre, dit Hermione, balançant son sac sur son épaule. Cela... Bien, je ne sais pas si... Mais cela vaut la peine d'essayer... Et je suis la seule qui peut.

-Je déteste quand elle fait çà, bougonna Ron, pendant que lui et Harry se levaient de table et faisaient leur propre sorti du Grand Hall, beaucoup plus lentement qu'elle. Cela la tuerait de nous dire de quoi elle parle? Cela ne lui prendrait pas plus de dix secondes! -

Hé, Hagrid!

Hagrid était debout à côté des portes, dans le Vestibule, attendant une foule de Serdaigle pour passer. Il était toujours couvert de bleus comme il l'était le jour où il était revenu de sa mission chez les géants.

-Tout va bien, vous deux ? dit-il, essayant de rassembler un sourire, mais faisant seulement une grimace qui faisait de la peine.

-Et vous, Hagrid? demanda Harry, après lui pendant qu’il marchait pressement derrière les Serdaigle.

-Très bien, très bien, dit Hagrid avec une supposition faible d'aération ; il leva une main et manqua de renverser un professeur qui passait. Je suis à l'essai, marmonna-t-il.

-Vous êtes à l'essai ? dit Ron très fort, assez fort pour que beaucoup des étudiants passants le regardèrent curieusement. Désolé - je veux dire- vous êtes à l'essai ?

chuchota-t-il.

-Ouais, dit Hagrid en laissant Harry et Ron sur place.

Il marchait en traînant les pieds. Harry le regardait s'en aller, se demandant encore combien de mauvaises nouvelles il pourrait encore supporter aujourd'hui.

Le fait qu'Hagrid était maintenant à l'essai était connu dans l'école les quelques jours suivants, mais à l'indignation d'Harry,personne ne semblait en être renversé; en effet, certaines personnes, dont Drago Malfoy , semblaient même en être ravis. Quant à la mort étrange d'un employé du Département des Mystères à l'hôpital Ste Mangouste, Harry, Ron et Hermione semblaient être les seuls au courant ou s'en souciant. Il y avait seulement un sujet de conversation dans les couloirs maintenant : l'évasion de dix Mangemorts, dont l'histoire s'était finalement répandu par le peu de gens qui lisaient les journaux. Les rumeurs disaient que certains des prisonniers avaient été vus dans Pré au Lard, donc on supposait qu'ils s'étaient cachés dans la Cabane Hurlante et qu'ils allaient faire irruption dans Poudlard, de même que Sirius Black l'avait fait une fois.

Ceux qui étaient de familles de sorciers avaient grandi en entendant parler de ces Mangemorts avec presque autant de crainte que Voldemort; les crimes qu'ils avaient commis pendant les jours du régime de terreur de Voldemort fussent légendaires.

Plusieurs étudiants à Poudlard avaient eu à souffrir directement des agissements des Mangemorts échappés, et ceux-là s'en faisaient une sorte de gloire : Susan Bones, dont l'oncle, la tante et des cousins était tous mort aux mains d'un des dix, avait dit misérablement pendant le cours de Botanique - à Harry qu'il avait eu beaucoup de chance et qu'elle aurait aimer avoir la même chance.