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— Pourquoi ? demanda Malko en jouant avec la pointe d’un de ses seins.

— Ta putain américaine. Je suis sûre qu’elle est encore là. Si je la trouve, je lui arrache les yeux et toi…

— Elle est morte. Je l’ai tuée. Pour tes beaux yeux.

— Ne dis pas d’imbécillités.

— Veux-tu que je te montre le cadavre ? Il est dans la cabane du jardinier.

Un frisson délicieux parcourut l’épine dorsale d’Alexandra. Une fraction de seconde elle joua à croire que c’était vrai. Puis, elle se serra un peu plus contre Malko.

Celui-ci lui caressait doucement le genou. Pour la première fois depuis qu’il la connaissait, elle ne portait pas de jodpur mais un très joli tailleur de cuir vert avec des bas résille assortis. Pour la première fois aussi, lorsque la main de Malko quitta le genou, Alexandra ne grogna pas. Elle s’allongea sur la couverture, le visage tourné vers le feu, la jupe de cuir ne cachant déjà plus grand-chose de ses longues jambes.

Le carillon de l’entrée sonna trois coups. Malko qui avait un peu froid, se leva tout doucement pour remettre une bûche dans le feu. Son corps nu se découpa sur la lueur rougeoyante des braises. Alexandra s’étira langoureusement et tendit les bras vers Malko. Le tailleur et ce qu’elle portait en dessous était éparpillé dans un rayon de dix mètres.

Les yeux fermés, elle serra le corps de son amant contre elle et murmura à son oreille :

— Mein vervogelle Kaiserliche Hoheil{Tu b… vraiment comme une Altesse Impériale.}.