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[19] Allusion à une célèbre élégie du poète Gnéditch, les Pêcheurs de la Néva, dont l’auteur s’est surtout fait connaître par une excellente traduction en vers de l’Iliade.

[20] Rue parallèle à la Néva.

[21] Lord Byron.

[22] On sait que, par sa mère, Pouchkine était arrière-petit-fils du nègre Annibal, ce serviteur favori de Pierre le Grand.

[23] Dans son second poëme, le Prisonnier du Caucase.

[24] Dans son troisième poëme, la Fontaine de Batchi-Sarai.

[25] Diminutif d’Eudoxie.

[26] Prise à un opéra féerique intitulé l’Ondine du Danube, et resté très-populaire.

[27] Espèce de barres.

[28] Comme il n’y avait alors qu’un seul colonel dans la garde, qui était l’empereur, et que les simples soldats étaient gentilshommes, le grade de sergent équivalait à celui de colonel.

[29] C’est-à-dire désignait les paysans qui devenaient soldats, et qu’on marquait en leur rasant le front.

[30] Comme on dirait en France : elle nommait Jeanne Jenny.

[31] Sorte de crêpes épaisses au beurre fondu.

[32] Espèce de bière.

[33] On couronne les époux au mariage.

[34] Gentilhomme propriétaire.

[35] Ville de Moldavie, à l’embouchure du Dniéper, prise par Souvorof sur les Turcs, en 1788.

[36] Héroïne d’une ballade de Joukovski.

[37] Diminutif d’Ivan.

[38] Vieille femme, entremetteuse des mariages.

[39] La tresse de cheveux que portent les jeunes filles est cachée au mariage et ne se montre plus désormais.

[40] Lasciate ogni speranza voi ch’ entrate. La modestie de l’auteur ne lui a naturellement permis de traduire que la première partie du vers célèbre. (Note de Pouchkine.)

[41] Revue publiée par un certain Ismaïloff. On peut juger de la valeur de ce recueil par l’excuse que donnait son rédacteur pour expliquer le retard d’une livraison : il avait, imprimait-il, trop bu pendant les fêtes.

[42] Auteur d’un poëme de Psyché, publié sous le règne de Catherine II, et qu’on lisait encore au temps de la jeunesse de Pouchkine.

[43] Baratinski, poëte élégiaque, d’abord connu pour un poème des Festins, bientôt exilé en Finlande.

[44] On croit qu’en effet Pouchkine avait reçu cette lettre dans une circonstance analogue.

[45] Cette chanson est écrite dans un rhythme populaire, très-différent de celui des strophes.

[46] En écrivant cette strophe, Pouchkine semblait prédire les causes de sa mort.

[47] En Russie comme en Allemagne, le jour de Noël est celui des visites annuelles et des cadeaux que nous faisons au jour de l’an.

[48] Peintre amateur.

[49] Voir note 43.

[50] Pouchkine avait en vue un critique nommé Nadejdine, qui, sous le règne de l’empereur Nicolas, commettait l’anachronisme de conseiller à la poésie russe d’être nationale.

[51] Cela signifie l’époque de Catherine II.

[52] Un certain Dmitrief, qui tranchait du Boileau, et qui, pendant un temps, a tenu dans la poésie russe la place de l’historien Karamsine dans la prose.

[53] Par exemple, grâce à la censure, le numéro de juillet du Télégraphe, la seule revue du temps, paraissait au mois de février de l’année suivante.

[54] Manchette de sapin qui sert de chandelle.

[55] Allusion à une pièce de vers du prince Viazemski, intitulée La première neige.

[56] Poëme de Baratinski, où se trouve une assez célèbre description de l’hiver.

[57] Fête du 6 janvier.

[58] « Le petit chat invite sa chatte à dormir sur son petit poêle. » Cette chanson annonce un mariage ; l’autre annonce une mort.

[59] Dans la mythologie slave. Ce nom, et celui de Lada, la Vénus slave, s’est conservé dans les refrains des chansons villageoises.

[60] Détestable imitation de la Henriade, par un certain Khéraskof, également auteur d’une Rossiade.

[61] Imitation burlesque de quatre vers du vieux poëte Lomonosof, le Malherbe russe.

[62] Bouyanof est le héros d’un conte grivois, écrit en vers par un oncle de Pouchkine, portant le même nom.

[63] Surnom d’Eupraxie Wulf, voisine de Pouchkine. (Note BRS)

[64] Poëte ami de Pouchkine, mort jeune.

[65] C’est le reproche qu’un critique avait fait à Pouchkine.

[66] Chaussure en écorce de tilleul.

[67] Les mots russes mladost et sladast sont presque identiques.

[68] Auteur de plusieurs ouvrages sur l’agronomie.

[69] Serfs attachés au service de la maison du maître.

[70] Seigneur de terres et d’âmes.

[71] Équipage de suite.

[72] Attelage de trois chevaux de front.

[73] Profondes ornières que le traînage creuse dans la neige en travers des routes.

[74] Rue à l’entrée de Moscou, du côté de Saint-Pétersbourg.

[75] Traduction française du mot Pacha, diminutif de Prascovia.

[76] À l’époque de Pouchkine, c’était l’unique carrière que Pétersbourg eût laissée à Moscou pour les fils de famille.

[77] On croit que cette strophe était adressée par Pouchkine à celle qui devint sa femme.

[78] Derjavine avait été le poëte célèbre du règne de Catherine II. Il assistait, dans son extrême vieillesse, aux examens du lycée de Tsarkoé-Célo, où Pouchkine, à quinze ans, lut des vers de sa composition. Dans son enthousiasme et son attendrissement, Derjavine déclara « que Pouchkine était son héritier. »

[79] On a vu dans cette strophe une réponse personnelle de Pouchkine à ses détracteurs.

[80] Personnage d’une comédie de Griboïédof.

[81] Ami de Pouchkine, auquel est dédié le roman d’Onéguine, et qui, dans sa chaire de littérature russe, se montrait puriste intraitable.

[82] Décoration des demoiselles d’honneur au palais impérial.