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Vous voyée, mon cher et digne ami, avec quelle confiance je vous charge de mon bien être. 0 vous! qui avés une ame susceptible d'amitié, ne me flattés et ne me consolés point. Dites-moi la vérité. C'est le langage, qui doit caractériser notre manière d'être. J'attens par la première poste de vos nouvelles et suis en embrassant tendrement mon cher Markoff, qui m'écrira à ce que j'espère,

mon cher et digne ami votre très

humble et très obéissant serviteur,

Le B. de Staekelberg.

Pourries vous dire un mot pour ce pauvre Krüdener en rapellant s. e. de toutes les promesses et de feu mr. de Trautfetter grand-père de mon neveu.

à Mr. de Fon Viesin.

Ce 3 Iuin… an.

Sans plein pouvoir, sans traité, sans instructions sur différents points, je vous supplie, mon cher ami, de rappeller à l'avenir un peu plus les affaires de Pologne au souvenir de nôtre chef et bienfaiteur commun. Je suis dans le plus grand embarras et cela d'autant plus, que Mr. de Rev… n'est pas mieux à cheval que moi.

Comme vous êtes ma seule consolation à Pétersbourg, mon cher #ami, je vous prie de me dire sincèrement si à la fin on ne veut pas se laisser émouvoir en me donnant le caractère de mes prédécesseurs? les affaires l'exigent indispensablement. Adieu, mon ami, conservés moi des sentimens qui me sont chers et que je mérite. Mille choses à Baratinskoi et Talisin. Ce dernier ne m'a pas repondu à ma solicitation d'avancement pour mes neveux. Je suis ton à vous.

Stackelberg.

Ce 21 Nov… an.

Il est si difficile pour moi de faire partir un courrier sans le charger d'une lettre pour vous, mon digne et cher ami, qui puisse en me rappellant à votre souvenir, servir en même temps d'intre-prète de la continuation des sentimens que je vous ai consacrés. Je me porte bien mais je dessèche sur pied à force d'attendre vos couriers. Si vous pouviés contribuer à les iaire expédier un peu plus diligemment, je vous aurais une obligation des plus essentielles. D y a encore une grâce que je vous demande et que j'espère obtenir d'autant plus facilement que vous entrerés certainement dans la justice de la chose, j'ai fait des intercessions très vives en faveur de mess-rs Bulhakov et Krüdener. Lorsqu'un général gagne des batailles on recompense les officiers qui se sont distingués, en vérité j'ai gagné une bataille politique. Mon digne ami, rappelles à nfttre respectable bienfaiteur cette nécessité de recompenser des gens qui travaillent Adieu, je vous estime, je vous aime et je serai toujours avec des sentimens distingués,

Votre très h-le et très ob-t serv-r

Stackelberg.

La copie et la traduction des pleinpouvoirs pour S. E. Monsieur le Comte de Panin et M-r le Prince de Gallitzin, ne m'ayant point été encore envoyés, je prends la liberté, Monsieur, de vous prier de me les faire parvenir bientôt s'il est possible, afin de pouvoir fermer la caisse qui contiendra les documens que j'enverrois à ma Cour. Comme M-r le Grand Maitre à toujours bien voulu dans de pareilles occasions, faire apposer son cachet sur de pareilles caisses, afin de les prémunir contre les chicanes des douaniers, j'espère qu'il ne voudra pas me le refuser non plus en cette occasion et lorsqu'elle sera empaquetée je Fenverrai monsieur, à votre chancellerie. Je vous prie donc de faire pour cela les dispositions nécessaires afin qu'au cas qu'elle y arrive dans votre absence, on sache au moins ce qu'il y aura à faire

Solms.

Le 12 Sept 1772.

J'ai appris hier, qu'on avoit des nouvelles de M-r le Maréchal C-te de Romanzow de l'arrivée du courrier qui est parti d'ici avec mon passeport pour Constantinople; c'est à dire de son arrivée au quartier général, de son départ pour l'armée Turque et de la correspondance que S. E. le Maréchal a entretenue pour cela avec le Bâcha de Rusczuig. Permettez donc, monsieur, que je prenne la liberté de vous prier de me faire savoir, avec la permission de S. E. M-r le Comte de Panin, les dates de tous ces événements et de me communiquer la lettre que ce Bâcha, ou le Grand Visir (car je ne sais lequel des deux) a écrit pour cet effet au maréchal Romanzow, Je serois charmé de pouvoir l'envoyer au Roi de Prusse par le courrier que je Lui envois aujourd'hui.

Solms.

Le 13 Fev, 1772.

Гага. 1771 1 (12) Июня.

Государь мой Денис Иванович.

Скажи, пожалуй, что ты об моем письме с нынешним штафетом думаешь? Время, конечно, у тебя мало ко мне писать: скажи что-нибудь жене, которая в генеральных терминах может меня уведомить.

Шляпы и шапки довольно, чаю, тебя упражняют, и я на тебя не буду пенять, хотя и очень редко будешь писать.

Дней через несколько, поеду к Боням; оттуда буду к вам писать; а я есмь и буду верный ваш слуга

Степан Зиновьев.

P. S. Помни свое обещание, жену мою не оставь.

La Haye. 1771 16 (27) Декабря,

Государь мой Денис Иванович.

Представь себе, друг мой, все мое состояние: живу и странствую, не знавши своей судьбы. Пожалуй, доложи графу Н. И., чтоб приказал отписать Борхенсу en termes un peu forts. Конечно, не иного догадки надобно, чтоб узнать, сколь мало Борхенсу хочется иметь себе главного в своем месте. Барон Стакельберг может вам подать совет, как сыскать хорошую дорогу: он довольно знает оную землю et en même tems а des liaisons assez étroites dans les pays. Здесь я начать ничего не могу. Вы видели из первого моего письма к графу Н. И., из Гага, какое мне сделал описание к. Голицын о здешнем министре, чему я должен слепо верить, как человеку такому, который здесь довольно живет. В нынешний приезд, хотя со всеми познакомился, но не было довольно времени узнать характеры. И так, хотя б я нашел и не совсем праведное описание к. Г., не буду сметь начать ничего. Рассудите, ведь в случае неудачи вся вина упадет на меня, и по справедливости некоторым образом.