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Mais peu importe. Tu prendras perpète, quoi qu’il en soit.

Même si je ne suis plus sur le terrain, même si je ne suis plus qu’un handicapé qui bosse dans les bureaux, j’ai gardé mon âme de flic.

Il faut dire que j’ai été à bonne école. Formé par le meilleur.

Il s’appelait Alexandre Gomez.

Il me disait toujours : Suis ton instinct, Gamin… Ne perds jamais ta cible de vue.

Alors que j’explorais les frontières de l’autre monde, il ne m’a jamais abandonné.

Chaque jour, il est venu me parler. M’encourager. Me secouer.

Chaque jour, il m’a raconté ses doutes, ses espoirs. Ou ses désespoirs.

Chaque jour aussi, il m’a écrit ce que je ne pouvais entendre. Ce que j’entendais, pourtant.

Et quand je suis revenu d’entre les morts, j’ai trouvé un petit carnet à côté de mon lit. À chacune de ses visites, il y notait mes progrès, mes sursauts, les étapes de mon combat.

Et les avancées de son enquête.

Je connais Cloé, sans jamais l’avoir rencontrée. Je sais ce que tu lui as fait subir, espèce de salaud.

Pour elle, il était trop tard. Mais pour les autres, il est encore temps.

J’ai fait cette promesse à Alexandre.

Je crois qu’il serait fier de moi, aujourd’hui. Fier du gamin que j’étais.

Et de l’homme que je suis devenu.

Remerciements

Je tiens à remercier celles et ceux qui ont accepté avec enthousiasme d’être mes premiers lecteurs : merci à ma mère, tout d’abord, ainsi qu’à Emmanuelle, Philippe et Sylvain, de m’avoir donné leur avis sincère sur ce roman.