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*Titre : *La Grande encyclopédie. 6, Compresseur-design / Larousse

*Auteur : *Larousse

*Éditeur : *Larousse (Paris)

*Date d'édition : *1973

*Type : *monographie imprimée

*Langue : * Français

*Format : *P. 3153 à 3788 : ill. en noir et en coul. ; 30 cm

*Format : *application/pdf

*Droits : *domaine public

*Identifiant : * ark:/12148/bpt6k1200517n

*Source : *Larousse, 2012-129413

*Relation : *Notice d'ensemble :

http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb342941967

*Relation : * http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb351302054

*Provenance : *bnf.fr

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Volume 6

Cet ouvrage est paru à l’origine aux Éditions Larousse en 1973 ; sa numérisation a été réalisée avec le soutien du CNL. Cette édition numérique a été spécialement recomposée par les Éditions Larousse dans le cadre d’une collaboration avec la BnF

pour la bibliothèque numérique Gallica.

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La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 6

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compresseur

Appareil qui augmente la pression d’un gaz en diminuant le volume qui lui est offert.

On utilise dans l’industrie des compresseurs à piston. Le piston est animé

d’un mouvement alternatif à l’intérieur d’un cylindre dont le fond est muni de deux soupapes : l’une, S, permet l’entrée dans le cylindre du gaz non comprimé, lors du recul du piston ; elle s’oppose par contre à sa sortie quand le piston avance vers le fond du cylindre ; l’autre, S′, commande le passage du gaz comprimé dans le réservoir de stockage : fermée lors du recul du piston, elle s’ouvre lors de l’avance, quand la pression dans le cylindre atteint celle du gaz dans le réservoir.

La compression d’un gaz exige une dépense de travail ; par contre, elle dégage de la chaleur, qu’il faut évacuer pour ramener le gaz comprimé à la température ambiante ; on montre alors en thermodynamique que la dé-

pense de travail serait minimale dans le cas d’une transformation réversible, c’est-à-dire ici isotherme, en évacuant les calories au fur et à mesure de la compression. Cela n’est pas réalisable pratiquement ; on s’en rapproche en effectuant la compression en plusieurs étapes séparées par un refroidissement du gaz ; l’emploi de compresseurs éta-gés de dimensions décroissantes permet en même temps de mieux adap-

ter chacun d’eux à sa fonction et de réduire les fuites.

Le compresseur à piston alternatif permet d’atteindre les pressions éle-vées parfois nécessaires dans l’industrie chimique (synthèse de l’ammoniac, hydrogénations) ; aux basses pressions, par contre, son encombrement est prohibitif si un débit gazeux élevé est nécessaire ; on lui préfère dans ce domaine le compresseur rotatif à palettes et surtout le compresseur à aubes, centrifuge (radial) ou axial. Dans les turbocompresseurs, le gaz à comprimer (l’air, très souvent) est entraîné par les aubes d’une roue, elle-même montée sur l’arbre d’une turbine ; l’énergie cinétique ainsi communiquée au gaz est utilisée, à la faveur d’un écoulement divergent ou par contact avec un diffuseur fixe et suivant les lois de la dynamique des fluides, pour accroître la pression du gaz. Là encore, l’efficacité et le rendement sont accrus par la mise en série de plusieurs étages, montés sur le même axe de rotation. Ces appareils sont d’excellent rendement ;

le compresseur axial permet de très gros débits, alors que le compresseur radial a un taux de compression par étage plus élevé.

Emploi des gaz

comprimés

Une faible compression, de 0,5 à

2 bars, est suffisante pour assurer le mouvement rapide d’un gaz dans une conduite de faible longueur — insufflation d’air et d’oxygène à la base du haut fourneau et dans les convertisseurs — ou pour effectuer le transport de matières pulvérulentes et de grains.

Un turbocompresseur actionné par les gaz d’échappement d’un moteur permet, en accroissant de 50 p. 100 la pression d’admission de l’air, de réaliser une suralimentation de ce moteur.

Une pression de 5 à 8 bars est utilisée pour le fonctionnement d’outils pneumatiques, de marteaux piqueurs ; on fait fonctionner sous la même pression des moteurs à air comprimé : malgré leur mauvais rendement, ils ont l’avantage, dans les mines et les tunnels, d’assurer une ventilation tout en supprimant le risque d’étincelles. Signalons qu’il existe dans certaines villes une distribution par canalisations d’air comprimé à 5 bars environ. Des moto-compresseurs à moyenne pression sont aussi employés dans l’industrie frigorifique. Des pressions plus élevées, 100 bars et davantage, sont nécessaires pour le chargement des tubes d’oxygène et d’hydrogène ainsi que pour la compression des gaz combustibles, en vue de leur transport à grande distance ou de leur stockage dans des réservoirs souterrains. L’industrie chimique enfin fait un gros usage des gaz comprimés, parfois sous de fortes pressions.

R. D.

F Air comprimé.

comptabilité

Ensemble des méthodes permettant de saisir et de traiter l’information chiffrée qui circule dans une entreprise*.

Pendant longtemps, la comptabilité n’a compris que les méthodes d’enregistrement de cette information. Cet

enregistrement de l’information avait une utilité pour le chef d’entreprise, mais répondait souvent à des besoins légaux (le Code de commerce de 1807

permettait à la comptabilité de faire la preuve en matière commerciale ; depuis 1917, la comptabilité servait à déterminer le bénéfice fiscal). Ce n’est qu’à une période relativement récente que la comptabilité est devenue un vé-

ritable outil de gestion.

Historique

L’Antiquité a connu la comptabilité simple consistant à enregistrer d’une façon chronologique toutes entrées et sorties de matière ou de numéraire.

Cette méthode a été employée jusqu’au Moyen Âge aussi bien pour la comptabilité publique que pour la comptabilité privée. Cependant, le développement du crédit a obligé les commerçants italiens à développer ce que l’on a appelé la comptabilité en partie double.

C’est vers la fin du XIIIe s. que les commerçants commencent à utiliser cette technique (livres de compte de la Casa di Bonsignori de Sienne). Au cours du XIVe s., Francesco di Marco Datini (1335-v. 1410) et les Mas-sari de Gênes tiennent des registres de comptes dans lesquels apparaît le compte de « profits et pertes ».

Après la découverte de l’imprimerie, la méthode commence à se répandre, en particulier sous l’influence des travaux de Luca Pacioli (1445-v. 1510) : Summa de aritmetica, geometria, pro-portioni e proportionalità (1494) et De divina proporzione (1509). La comptabilité moderne était née. Au cours des siècles suivants, elle bénéficiera d’importantes modifications de formes.

Dans la comptabilité en partie double du Moyen Âge, les comptes n’étaient pratiquement qu’une liste de dépenses et de recettes. Il faut attendre le premier livre de comptabilité en français, de Jean Ympyn (Nouvelles Instruction et Remonstration de la très excellente science du livre de comptes, pour compte et mener compte à la manière d’Italie, 1543), pour voir apparaître des notions introduisant la prévision dans la comptabilité sous la forme de provi-

sions et de réserves.

La comptabilité générale

Héritière d’un long passé, la « comptabilité générale » doit répondre désormais à un certain formalisme qui s’explique notamment par le fait qu’elle sert de moyen de preuve à l’égard des tiers (les autorités fiscales par exemple).