Second Pacte : Voir « Pacte des Dix Nations ».
Section : Nom des immenses salles de la bibliothèque de la tour. Officiellement, on en compte douze, chacune étant consacrée à un grand thème et à ses sous-thèmes. Connue des seules Aes Sedai, la Treizième Section abrite des archives secrètes réservées à la Chaire d’Amyrlin, à la Gardienne des Chroniques et aux représentantes.
Sei’mosiev : Dans l’ancienne langue, « celui (ou celle) qui a les yeux baissés ». Chez les Seanchaniens, ce mot désigne une personne qui s’est déshonorée.
Sei’taer : « Celui (ou celle) qui a les yeux levés ». Quelqu’un qui a encore tout son honneur, donc le droit de regarder les autres dans les yeux.
Seigneurs de la Terreur : Des hommes et des femmes capables de canaliser le Pouvoir. Pendant les guerres des Trollocs, ils sont passés du côté des Ténèbres, commandant les hordes de monstres de Shai’tan.
Selene : Un des noms d’emprunt de Lanfear.
Sevanna : Veuve de Suladric, le chef des Aiels Shaido.
Shadar Logoth : Dans l’ancienne langue : « le lieu où attendent les Ténèbres ». Cette ville abandonnée depuis les guerres des Trollocs est également appelée l’Attente des Ténèbres.
Shai’tan : Voir « Ténébreux ».
Shaogi, Keille : Une colporteuse obèse qui voyage dans le désert des Aiels.
Shara : À l’est du désert des Aiels, c’est une terre mystérieuse protégée par une nature hostile et des murailles bâties de la main de l’homme. Sur Shara, on connaît peu de choses, car la population fait tout pour garder secrètes sa culture et son histoire. Malgré ce qu’affirment les Aiels, les Shariens prétendent ne pas avoir été touchés par les guerres des Trollocs. Dans le même ordre d’idées, en dépit des récits de plusieurs témoins du Peuple de la Mer, ils assurent n’avoir jamais eu conscience de la tentative d’invasion d’Artur Aile-de-Faucon. Parmi les rares informations connues, on sait que les Shariens sont dirigés par un monarque absolu – la Sh’boan quand il s’agit d’une femme, et le Sh’botay lorsque c’est un homme. Après sept ans de règne, ce souverain ou cette souveraine meurt et la couronne est transmise à son conjoint. Ce mode de succession n’a pas changé depuis la Dislocation du Monde. Selon les Shariens, ces morts « naturelles » sont l’expression de la « Volonté de la Trame ».
À Shara, on trouve des gens capables de canaliser – les Ayyad au visage tatoué dès la naissance. À l’intérieur de cette communauté, les femmes imposent une loi d’airain. En cas de relation charnelle entre un Ayyad et un non-Ayyad, ce dernier est exécuté et il en est de même pour l’Ayyad s’il ou elle a utilisé la force pour s’imposer. Si un enfant naît d’une telle union, il est abandonné et meurt livré aux éléments. Parmi les Ayyad, les mâles servent exclusivement à la reproduction. Quand ils atteignent vingt-cinq ans, ou deviennent capables de canaliser, les femmes les tuent et incinèrent leurs cadavres. Selon des rumeurs, les femmes ayyad recourent au Pouvoir exclusivement sur ordre de la Sh’boan ou du Sh’botay, dont elles ne s’éloignent jamais beaucoup.
Le nom même du pays est sujet à caution. Ses habitants l’appellent de plusieurs façons : Shamara, Co’dansin, Tomaka, Kigali et Shibouya.
Shayol Ghul : Au cœur des Terres Dévastées, le mont où est emprisonné le Ténébreux.
Sheriam : Une Aes Sedai de l’Ajah Bleu.
Shienar : Une des Terres Frontalières. Emblème : un faucon noir représenté en piqué.
Shoufa : Un accessoire vestimentaire des Aiels. En général couleur du sable ou de la roche, ce foulard enveloppe la tête et le cou, laissant seulement le visage à l’air libre.
Sidération : Le nom donné par les Aiels au mal étrange qui frappa certains d’entre eux lorsqu’ils apprirent que leurs ancêtres, loin d’avoir toujours été de féroces guerriers, étaient à l’origine des pacifistes contraints de se défendre durant la Dislocation du Monde et les années qui suivirent. D’abord hébétés, beaucoup d’Aiels jetèrent ensuite leurs lances et s’enfuirent. D’autres refusèrent de retirer la robe blanche des gai’shain après la fin de leur service. D’autres encore s’obstinèrent à ne pas croire cette « révélation », cette position impliquant pour eux de ne pas accepter Rand al’Thor comme le Car’a’carn de leur peuple. En conséquence, ils s’en retournèrent dans le désert des Aiels, ou allèrent rejoindre les Shaido, de farouches adversaires du Dragon Réincarné.
Sisnera, Darlin : Haut Seigneur de Tear, il s’est longtemps rebellé contre le Dragon Réincarné. Aujourd’hui, il est devenu le Régent du pays, au nom de ce même Dragon.
So’jhin : Dans l’ancienne langue, « celui (ou celle) qui est supérieur parmi les inférieurs », ou « celui (ou celle) qui est à la fois le ciel et la vallée ». Chez les Seanchaniens, ce mot désigne les « serviteurs de haut rang par hérédité ». Ce sont des da’covale, mais qui jouissent d’une grande autorité voire d’un pouvoir considérable. Les membres du Sang se montrent très respectueux avec les so’jhin de la famille impériale. Quant aux so’jhin de l’Impératrice, ils les traitent comme des égaux.
Source Authentique : La force motrice de l’univers qui fait tourner la Roue du Temps. Elle est divisée en deux moitiés : la partie masculine (saidin) et la partie féminine (saidar). Ces deux instances œuvrent à la fois ensemble et l’une contre l’autre. Seul un homme peut accéder au saidin. Inversement, le saidar est réservé aux femmes. Depuis le début de l’Ère de la Folie, le saidin est souillé par une attaque du Ténébreux.
Sul’dam : Celle qui porte le bracelet d’un a’dam, et contrôle ainsi la damane.
Suppôts des Ténèbres : Les zélateurs du Ténébreux, convaincus qu’ils seront somptueusement récompensés lorsque leur maître quittera enfin sa prison.
sur Paendrag Berelain : Première Dame de Mayene. Dirigeante avisée, c’est aussi une très jolie femme réputée pour toujours obtenir ce qu’elle désire.
Sursa : Des baguettes qui remplacent les couverts en Arad Doman. Selon certaines sources, manger avec des sursa est si difficile que ça pourrait bien expliquer la légendaire persévérance des marchands domani. D’autres esprits y voient l’explication du tout aussi légendaire caractère de cochon des Domani.
Ta’maral’ailen : Dans l’ancienne langue : « la Toile du Destin ».
Ta’veren : Une personne autour de laquelle la Roue du Temps tisse tous les fils environnants – et peut-être tous les fils qui représentent des vies – afin de créer une Toile du Destin.
Taim, Mazrim : Un faux Dragon vaincu et capturé après avoir semé le désordre au Saldaea. Capable de canaliser le Pouvoir, il a la réputation d’être très puissant dans cet exercice.
Talents ou Dons : Diverses aptitudes dans l’utilisation du Pouvoir de l’Unique. La plus connue, bien entendu, est la Guérison. Certains de ces Dons, par exemple celui de Voyager (se déplacer instantanément d’un lieu à un autre) sont désormais perdus. D’autres sont devenus extrêmement rares, comme la Voyance, qui permet de prédire l’avenir d’une façon très générale (pas pour une personne précise). Le Don du Rêve, lui aussi réputé perdu, donne accès à des prédictions bien plus personnalisées. Certaines Rêveuses sont par ailleurs capables de pénétrer dans le Monde des Rêves (Tel’aran’rhiod) et même dans les songes des autres. La dernière Rêveuse connue, Corianin Nedeal, est morte en 526 NE.