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{Refrain:}

Une valse à trois temps Qui s'offre encore le temps Qui s'offre encore le temps De s'offrir des détours Du côté de l'amour Comme c'est charmant Une valse à quatre temps C'est beaucoup moins dansant C'est beaucoup moins dansant Mais tout aussi charmant Qu'une valse à trois temps Une valse à quatre temps Une valse à vingt ans C'est beaucoup plus troublant C'est beaucoup plus troublant Mais beaucoup plus charmant Qu'une valse à trois temps Une valse à vingt ans Une valse à cent temps Une valse à cent ans Une valse ça s'entend A chaque carrefour Dans Paris que l'amour Rafraîchit au printemps Une valse à mille temps Une valse à mille temps Une valse a mis l'temps De patienter vingt ans Pour que tu aies vingt ans Et pour que j'aie vingt ans Une valse à mille temps Une valse à mille temps Une valse à mille temps Offre seule aux amants Trois cent trente-trois fois l'temps De bâtir un roman
Au deuxième temps de la valse On est deux, tu es dans mes bras Au deuxième temps de la valse Nous comptons tous les deux: une deux trois Et Paris qui bat la mesure Paris qui mesure notre émoi Et Paris qui bat la mesure Nous fredonne, fredonne déjà

{au Refrain}

Au troisième temps de la valse Nous valsons enfin tous les trois Au troisième temps de la valse Il y a toi, y a l'amour et y a moi Et Paris qui bat la mesure Paris qui mesure notre émoi Et Paris qui bat la mesure Laisse enfin éclater sa joie.

{au Refrain}

Lalala la lalala

La ville s'endormait

Paroles et Musique: Jacques Brel 1977

La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Et la nuit peu à peu Et le temps arrêté Et mon cheval boueux Et mon corps fatigué Et la nuit bleu à bleu Et l'eau d'une fontaine Et quelques cris de haine Versés par quelques vieux Sur de plus vieilles qu'eux Dont le corps s'ensommeille
La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Et mon cheval qui boit Et moi qui le regarde Et ma soif qui prend garde Qu'elle ne se voit pas Et la fontaine chante Et la fatigue plante Son couteau dans mes reins Et je fais celui-là Qui est son souverain On m'attend quelque part Comme on attend le roi Mais on ne m'attend point Je sais, depuis déjà Que l'on meurt de hasard En allongeant le pas
La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Il est vrai que parfois près du soir Les oiseaux ressemblent à des vagues Et les vagues aux oiseaux Et les hommes aux rires Et les rires aux sanglots Il est vrai que souvent La mer se désenchante Je veux dire en cela Qu'elle chante D'autres chants Que ceux que la mer chante Dans les livres d'enfants Mais les femmes toujours Ne ressemblent qu'aux femmes Et d'entre elles les connes Ne ressemblent qu'aux connes Et je ne suis pas bien sûr Comme chante un certain Qu'elles soient l'avenir de l'homme
La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Sur le fleuve en amont Un coin de ciel brûlait La ville s'endormait Et j'en oublie le nom Et vous êtes passée Demoiselle inconnue A deux doigts d'être nue Sous le lin qui dansait

La, la, la

Paroles et Musique: Jacques Brel 1967

Quand je s’rai vieux, je s’rai insupportable Sauf pour mon lit et mon maigre passé Mon chien s’ra mort, ma barbe s’ra minable Toutes mes morues m'auront laissé tomber J'habiterai une quelconque Belgique Qui m'insultera tout autant que maintenant Quand je lui chant’rai: Vive la République! Vive les Belgiens! Merde, pour les flamingants La… la… la… La… la… la…
Je serai fui comme un vieil hôpital Par tous les ventres d’haute société Je boirai donc seul, ma pension de cigale Il faut bien être lorsque l'on a été Je ne s’rai reçu qu’par les chats du quartier A leur festin pour qu'ils ne soient pas treize Mais j'y chanterai sur une simple chaise J'y chanterai après le rat crevé Messieurs, dans le lit de la Marquise C'était moi, les quatre-vingts chasseurs La… la… la…
Quand viendra l'heure imbécile et fatale Où il paraît que quelqu'un nous appelle J'insulterai le flic sacerdotal Penché vers moi comme un larbin du ciel Et j’mourirai, cerné de rigolos En me disant qu'il était chouette, Voltaire Et qu’si y en a des, qui ont une plume au chapeau Y en a des, qui ont une plume dans le derrière La… la… la… La… la… la…
Quand je s’rai vieux, je s’rai insupportable Sauf pour mon lit et mon maigre passé Mon chien s’ra mort, ma barbe s’ra minable Toutes mes morues m'auront laissé tomber

Le bon Dieu

Paroles et Musique: Jacques Brel 1977

note: Extrait de la comédie musicale "Vilebrequin".

Toi Toi, si t’étais l’bon Dieu Tu f’rais valser les vieux Aux étoiles Toi Toi, si t’étais l’bon Dieu Tu allumerais des bals Pour les gueux
Toi Toi, si t’étais l’bon Dieu Tu n’s’rais pas économe De ciel bleu Mais Tu n'es pas l'bon Dieu Toi, tu es beaucoup mieux Tu es un homme
Tu es un homme Tu es un homme