Subséquemment, subséquemment
Subséquemment que j'comprends pas
Pourquoi souvent, ses compagnons
L'appellent
L'appellent
Caporal casse-pompon
Mon ami est un doux poète
Dans son jardin, quand vient l'été
Faut le voir planter ses mitraillettes
Ou bien creuser ses petites tranchées
Mon ami est homme plein d'humour
C’est lui, c’est lui qui a trouvé ce bon mot
Que je vous raconte à mon tour:
"Ich slaffen at si auuz wihr prellen zie"
Subséquemment, subséquemment
Subséquemment que j'comprends pas
Pourquoi souvent, ses compagnons
L'appellent
L'appellent
Caporal casse-pompon
Mon ami est un doux rêveur
Pour lui Paris, c'est une caserne
Et Berlin, un petit champ de fleurs
Qui va de Moscou à l'Auvergne
Son rêve: revoir Paris au printemps
Redéfiler à la tête de son groupe
En chantant comme tous les vingt-cinq ans:
"Baisse ta gaine Gretchen que je baise ta croupe (ein, zwei)"
Subséquemment, subséquemment
Subséquemment que nous ne comprenons
Comment nos amis les Franzosen
Ils osent, ils osent l'appeler
Caporal casse-pompon (ein, zwei)
Ces gens-là
Paroles et Musique: Jacques Brel 1966
autres interprètes: Ange (1977), Michel Delpech, Noir Désir (1998)
D’abord, d’abord, y a l’aîné
Lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qu'y boit
Tellement qu'il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n'en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui s'prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu'on retrouve matin
Dans l'église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l'œil qui divague
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas, on prie