{au Refrain}
Et voilà que le printemps flambe
Les canons passaient en chantant
Et puis les voilà revenant
Déjà la gueule entre les jambes
Comme repassaient en pleurant
Nos grands frères devenus vieillards
Nos pères devenus brouillard
Et les femmes
Les femmes s'accrochaient aux enfants
{au Refrain}
Je découvris le réfugié
C'est un paysan qui se nomade
C'est un banlieusard qui s'évade
D'une ville ouverte qui est fermée
Je découvris le refusé
C'est un armé que l'on désarme
Et qui doit faire chemin à pied
Et les femmes
Les femmes s'accrochaient à leurs larmes
{au Refrain}
D'un ciel plus bleu qu'à l'habitude
Ce mai 40 a salué
Quelques allemands disciplinés
Qui écrasaient ma belgitude
L'honneur avait perdu patience
Et chaque bourg connut la crainte
Et chaque ville fut éteinte
Et les femmes
Les femmes s'accrochèrent au silence
Marieke
Paroles: Jacques Brel. Musique: Gérard Jouannest 1962
Ay Marieke Marieke je t'aimais tant
Entre les tours de Bruges et Gand
Ay Marieke Marieke il y a longtemps
Entre les tours de Bruges et Gand
Zonder liefde warme liefde
Waait de wind de stomme wind
Zonder liefde warme liefde
Weent de zee de grijze zee
Zonder liefde warme liefde
Lijdt het licht het donk're licht
En schuurt het zand over mijn land
Mijn platte land mijn Vlaanderland