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Dans un club de la New Orléans Au paradis des musiciens Il a sûrement une place assise Dans un orchestre qui se souvient.
A l'enterrement d'Sidney Bechet Y avait des putes et des poètes Et des barmans. A l'enterrement d'Sidney Bechet Y avait des flûtes des clarinettes
So long Big Man So long Big Man.

L'heure du jazz

Une plombe, l'heure du jazz Les sasos pavoisent T'as joué la bonne cave Charlie Parker bave Ton âme dans l'extase Une plombe, l'heure du jazz O.K. man ça gaze
La nuit, heure du jazz Rex Stewart et le reste Ont dans la trompette Le bonheur du jour Le disc jockey fou Repasse "Kind Of Blue" Bill Evans et tout La nuit, heure du jazz.
Deux plombes, heure du jazz Les gigolos toisent Les vioques un peu nazes Aux diams, aux topazes Sapées en bourgeoises Deux plombes, heure du jazz Faut saisir l'occase.
Trois plombes, heure du jazz Un peu vides les phrases Les mégots s'écrasent Dernier champ 'framboise On oublie son blaze Trois plombes heure du jazz Attention l'ardoise
La nuit, heure du jazz Les saxos pavoisent T'as joué la bonne cave Charlie Parker bave Ton ami dans l'extase Une plombe, l'heure du jazz O.K. man, ça gaze.

La chanson des misérables

Paroles: Didier Barbelivien. Musique: Francis Lai 1995

Avant d'avoir été coupable Tout le monde a été misérable On a tous été Dieu et diable On a tous été Jean Valjean
Avant d'avoir été minable Tout le monde a été formidable On a tous été admirables Dans nos habits de pauvres gens
Des misérables Des femmes et des amants Des voyous, des charmants Des banquiers des manants solvables
Des misérables Des Saints, des innocents Victimes à cent pour cent D'avoir fait des châteaux de sable
Avant d'avoir été capable Tous le monde a été misérable On a tous été incroyables On a tous été Jean Valjean
Avant d'avoir été pendable Tout le monde a été intouchable On a tous été perméables Aux souliers d'or, manteau d'argent
Des misérables Des femmes et des amants Des voyous, des charmants Des banquiers des manants solvables
Des misérables Des Saints, des innocents Victimes à cent pour cent D'avoir fait des châteaux de sable

La clé

Paroles: Lionel Florence. Musique: Pascal Obispo 1999 "Le mot de passe"

J'ai connu des sommets que je rêvais d'atteindre Suivis de gouffres plus qu'impossible à remonter J'ai connu des défis dont je n'avais rien à craindre Et d'autres que je pensais ne jamais relever
J'ai connu des visages qui sont passés entre mille Arrêtés sur tant d'autres qui se sont détournés J'ai connu des moments qui restent indélébiles Et d'autres qu'on efface et qu'on laisse au passé
J'ai connu tout ça On prend tout sur soi On prend tout de vous Mais je n'ai toujours pas trouvé La clé qu'on a en nous
Comme ce nageur solitaire Qui ne touche jamais la terre Ce peintre devenu fou Qui veut saisir la lumière Comme un alpiniste rêve Un jour d'atteindre le ciel
J'ai connu des déserts dont je ne voyais pas le bout Des oasis qui semblaient la fin des voyages J'ai connu des sourires qui vous mèneraient n'importe où Et tellement d'autres aussi faux que des mirages
J'ai connu tout ça On prend tout sur soi On prend tout de vous Mais je n'ai toujours pas trouvé La clé qu'on a en nous…

La liberté

1993 "Je te dis vous"

Sur une guitare, sur un violon Qu'il soit trop tard, qu'il soit trop long Sur un boulevard ou sous un pont Le sans-logis fait sa chanson
Sur une guitare sur un violon Sur un tam-tam du Gabon Sur une batterie à l'occasion Le sans-patrie fait sa chanson
Si la vérité sort de la bouche du métro Si le monde entier dit qu'on a tort d'aimer trop Quand l'hiver est rude et qu'on crie "chaud les marrons" Le sans-abri fait sa chanson
La liberté C'est pas la porte à côté La liberté C'est le bout du monde
Sur une guitare, sur un violon Sur des gamelles et des bidons A tout hasard sous les balcons Le sans-papiers fait sa chanson
Sur une guitare, sur un violon Sur un air de Duke Ellington A bout de souffle, à bout de son Le sans-le-sou fait sa chanson
Si la vérité sort de la bouche du métro Si le monde entier dit qu'on a tort d'aimer trop Quand l'hiver est rude et qu'on crie "chaud les marrons" Le sans-culotte fait sa chanson
La liberté C'est pas la porte à côté La liberté C'est le bout du monde

La musique que j'aime

Paroles: Michel Mallory. Musique: Johnny Hallyday 1973 "Insolitudes"

Toute la musique que j'aime Elle vient de là Elle vient du blues Les mots ne sont jamais les mêmes Pour exprimer ce qu'est le blues
J'y mets mes joies, j'y mets mes peines Et tout ça, ça devient le blues Je le chante autant que je l'aime Et je le chanterai toujours
Il y a longtemps sur des guitares Des mains noires lui donnaient le jour Pour chanter les peines et les espoirs Pour chanter Dieu et puis l'amour
La musique vivra Tant que vivra le blues
Le blues, ça veut dire que je t'aime Et que j'ai mal à en crever Je pleure mais je chante quand même C'est ma prière pour te garder