Il était ivre. Il dit des choses qu'il n'aurait pas dû dire. Albert a menacé quelqu'un de son poing. Puis il est tombé sur le sable. Les filles riaient.
- C'est très drôle, dit Anna.
- Non, ce n'est pas drôle, dit Natasha. Elle s'approcha de lui et lui prit la main.
- Albert, Marina est-elle votre maîtresse ? demanda Natasha.
- Quoi ?
- La femme qui vous a brisé le cœur, vous l'aimez encore ?
- Non ! cria Albert. Il avait l'air méchant. Marina, je ne l'aime pas ! Mais je dois la posséder ! s'écria-t-il.
- Peut être, elle regrette maintenant …
- Une femme qui peut écraser le cœur de son homme n'est pas capable de remords. Elle est devenue amère, haineuse. Elle a toujours agis sans penser. Cette femme ne m'a jamais aimé. Personne ne m'a jamais aimé … Cependant, c'est très personnel. Je ne veux plus parler de ça maintenant ...
- Pardon, c'est très personnel, dit Natasha. Je voulais vous aider.
- Merci, c'est très aimable. C'est très sympa d'être ici avec vous, Natasha, dit Albert avec un triste sourire.
- Vous disiez que vous puniriez cette femme ...
- Non, non ! Je ne vais pas la toucher ... dit-il. Quelle nuit de lune ! Natasha, allons nager ! Il s'écriait : Ce sera merveilleux, tu verras, nous deux. L'amour et la mer. Cette harmonie de nos coeurs ...
Albert lui chuchotait les mots doux. Elle riait joyeusement ...
« Ces jeunes sont insouciants : ils ne songent qu'à s'amuser. », Anna dit, en quittant la plage. Elle avait l'air mécontente ...
La vie dans le village était ennuyeuse et tranquille. Les villageois étaient amicaux avec elle. Marina pensait qu'elle était revenue au passé quand elle était enfant, et elle est venue au village à son grand-mère pour des vacances. Et puis elle se souvenait de sa première journée à l'école. Où est le temps béni, une enfance insouciante ? L'enfance est la plus belle période de la vie. Abandonner l'enfance est une étape nécessaire pour devenir un adulte. Oh, mais maintenant qu'elle est une adulte avec ses propres expériences ... En ce moment, elle est une jeune femme avec un tas de problèmes, dans un pays étranger, poursuivi par fiancé en colère. Elle est devenue vulnérable, s'étant enfui de son fiancé. Marina connaissait Albert, il ne lui pardonnera pas ceci. Marina sent qu'elle a besoin d'aide. Elle est une jeune femme vivant seule, qui essayait de vivre son quotidien sans aucun appui et avec très peu de ressources. Elle voulait venir à la maison.
Le soleil se couchait. Marina marchait lentement le long du rivage. Une brise légère soufflait. Elle dénoua le ruban qui retenait ses cheveux. Marina contemplait l'océan et elle rêvait de voguer par-delà l'horizon. Elle se souvenait du livre d'Alexandre Grine , « Les Voiles écarlates ». Fiction féerique où dominent l'espoir, l'amour et la volonté des personnages d’être les auteurs de leurs propres miracles. C'est l'histoire de la petite Assol, fille d'un marin demeurant dans un village de pêcheurs. Un jour, Assol qui joue dans un bois avec un petit bateau aux voiles rouges, rencontre Aigle, un vieux monsieur qui lui prédit que quand elle sera grande, un navire blanc aux voiles écarlates lui apparaîtra. Un jeune homme en descendra et l'emmènera pour vivre avec elle une telle amitié qu'elle ne connaîtra plus la tristesse dans un pays où les étoiles descendront du ciel pour fêter son arrivée. Un matin, à l'aube, tout à fait par hasard, capitaine Arthur Gray découvre Assol endormie et en tombe amoureux. Les villageois lui racontent le rêve de la jeune fille et Grey décide d’agir. Ainsi Assol apercevra-t-elle enfin le bateau mystère aux voiles écarlates. Gray à son bord est le prince qui va l’emmener.
Marina rêvait de son capitaine Gray. La femme regarda l'horizon et soupira. Elle pensait : « Je n'ai jamais eu beaucoup de chance avec les hommes. » Soudain, une petite brise fraîche agita les feuilles. Le vent faisait les rides à la surface de l'eau. La mer était agitée. Il faisait sombre. Elle était seule sur une plage déserte. Mais elle ne voulait pas retourner dans sa chambre. Et puis elle a entendu un bruissement dans l'herbe. Elle pensait qu'il y avait quelqu'un qui se cachait là-bas. Effrayée, elle courut au village.
Mais c'est difficile de courir dans le sable. Elle entendit le rire de l'homme :
- Où tu cours, l'Amazone fière ? Marina, je sais que vous avez peur, mais ne courrez jamais quand vous avez peur.
Marina s'arrêta brusquement et regarda en arrière.
- Oh, Ignacio ? dit-elle.
- Désolé, si je vous ai fait peur.
- Ignacio, vous me suivez ?
- Pas du tout. Je me promenais le long du littoral. Il est déjà devenu mon habitude, une promenade en soirée sur la plage.
- Vous cherchez l'inspiration ? sourit Marina.
- Qui sait d'où vient l'inspiration ? dit-il.
Marina avec intérêt regarda Ignacio. Il n'était pas irrité et méchant, comme d'habitude. Mais il était si gentil et romantique. Il avait l'air triste. Marina voulait savoir ce qu'il pensait à ce moment.
- J'ai beau vous regarder, je reconnais pas Ignacio, dit-elle. Pourquoi ne pas me dire ce que vous pensez ? Vous êtes semblables au héros romantique, le chevalier.
Ignacio sourit et dit :
- Vous pensez, je suis semblable au troubadour de minuit ? Le troubadour, qui soupire de la dame. Voici et la lune apparut dans le ciel ... Mais vous êtes romantique, Marina ! La vie vous sourit, mais vous ne la voyez pas. Vous êtes semblables à la jeune fille, qui rêvait d'un ciel bleu d'une brise légère et du soleil ...
- Je parle, comme je pense, dit Marina. Vous riez, mais j'adore sentir la brise sur mon visage.
- C'est un moment splendide, une brise fraîche souffle. La mer est toute bleue avec une brise fraîche et il y a toujours des vagues ...
Elle se détourna.
- À quoi sert de se fâcher ? dit-il. J'adore l'éclat de vos yeux quand vous vous fâchez. Marina, j'ai écris ton nom dans le sable.
Marina rougit comme si elle avait honte.
- Vous êtes vraiment incroyable, vous savez ça ? dit Ignacio.
- Vous me faites peur parfois, vous savez ça ? dit-elle.
- Marina, excusez-moi. J'ai le caractère difficile ... Si vous voulez, je peux partir.
Après quelques minutes de silence, elle dit :
- Ignacio, je veux que tu restes.
- Merci, Marina. Donc je suis pardonné ?
- Oui, Monsieur. Vous êtes pardonné.
- Et puis, Mademoiselle, tout ce que vous voulez, je suis votre homme, dit Ignacio. Je serai un parfait gentleman.
- Vous êtes très gentil. Ignacio, vous êtes une incorrigible romantique ! dit Marina. Elle rit.
- Vous me plaisez, Marina, dit-il. Puis il lui prit la main et regarda dans ses yeux.
Elle lui regarda avec étonnement et ne répondit rien.
- Puis-je vous inviter à une promenade ?
- J'accepte votre invitation, Ignacio, dit Marina.
- C'est merveilleux ! Ce sera la promenade romantique sur la plage, dit Ignacio.
- C'est parfait ! Une balade me semble être une très bonne idée. Vous avez l'âme d'un poète, Ignacio.
- Et bien, c'était un poète... qui pêchait.
- Alors vous êtes un poète ?
- Je préfère me voir comme un poète, dit-il. Je pense qu'une balade me changerait les idées.
- Vous êtes un poète, comme je suis une femme, dit-elle. Ignacio, vous êtes une incorrigible romantique.
- Mais vous êtes romantique, Marina ! Marina, vous êtes frivole, romantique, un peu trop impulsive.