Выбрать главу

С отличным почитанием и совершенной преданностию, имею честь быть, милостивый государь! вашим покор<нейшим> слугою, Федор Глинка.

P.S. Ваше живое, стереотипное издание - милый братец ваш, посетил меня, обедал, погостил и с богом отправился далее по тракту к Кавказу.

1831-го (77) Июля 28-го Тверь.

643. П. В. Нащокину. 29 июля 1831 г. Царское Село.

Я просил тебя в последнем письме доставить посылку Чедаеву: посылку не приняли на почте. Я просил заплатить Горчакову остальную его тысячу. Вот сия тысяча; доставь ее с моей сердечной благодарностию моему любезному заимодавцу.

Что ты делаешь? ожидаешь ли ты своих денег и выручишь ли ты меня из сетей Догановского? Нужно ли мне будет приехать, как, признаюсь, мне хочется, или оставаться мне в Ц.<арском> С.<еле>, что и дешевле и спокойнее?

У нас вс , слава богу, тихо; бунты петербургские прекратились; холера также. Государь ездил в Новгород, где взбунтовались было колонии и где произошли ужасы. Его присутствие усмирило вс . Государыня третьего дня родила великого князя Николая Николаевича. О Польше ничего не слышно. Прощай, до свидания.

644. Пушкин и Н. Н. Пушкина - П. А. Осиповой. 29 июля 1831. Царское Село.

Votre silence commenзait а m'inquiйter, chиre et bonne Прасковья Александровна; Votre lettre est venue me rassurer fort а propos. Je vous fйlicite encore une fois, et vous souhaite а tous et du fond de mon c-ur, prospйritй, repos et santй. J'ai portй moi-mкme vos lettres а Pavlovsk, en mourant d'envie d'en savoir le contenu; mais ma mиre йtait sortie. Vous savez l'aventure qui leur йtait arrivйe, l'escapade d'Olga, la quarantaine etc. Dieu merci, tout est maintenant fini. Mes parents ne sont plus aux arrкts - le Cholйra n'est guиre а craindre. Il va finir а Pйtersbourg. Savez-vous qu'il y a eu des troubles а Новгород dans les colonies militaires? les soldats se sont ameutйs toujours sous l'absurde prйtexte de l'empoisonnement. Les gйnйraux, les officiers et les mйdecins ont йtй tous massacrйs, avec un raffinement d'atrocitй. L'Empereur y est allй, et a apaisй l'йmeute avec un courage et un sang froid admirable. Mais il ne faut pas que le peuple s'accoutume aux йmeutes, et les йmeutes а sa prйsence. Il paraоt que tout est fini. Vous jugez de la maladie beaucoup mieux que ne l'ont fait les docteurs et le gouvernement. Болезнь повальная, а не зараза, следственно карантины лишнее; нужны одни предосторожности в пище и в одежде. Si cette vйritй йtait connue avant, nous eussions йvitй bien des maux. Maintenant on traite le Cholйra comme tout empoisonnement - avec de l'huile et du lait chaud, sans oublier les bains de vapeur. Dieu donne que vous n'ayez pas besoin d'employer cette recette а Тригорское.

Je remets en vos mains mes intйrкts et mes projets. Je ne tiens ni а Savkino, ni а tout autre lieu; je tiens а кtre votre voisin, et propriйtaire d'un joli site. Veuillez me faire savoir le prix de telle propriйtй ou de telle autre. Les circonstances а ce qui paraоt vont me retenir а Pйtersbourg plus longtemps que je n'eus voulu, mais cela ne change rien а mon projet et mes espйrances.

Agrйez l'hommage de mon dйvouement et de ma parfaite considйration. Je salue toute la famille.

29 juillet. Sarsko-Sйlo.

Permettez-moi, Madame, de vous remercier pour toutes les choses aimables que vous me dites dans votre lettre а mon mari; je me recommande d'avance а votre amitiй et а celle de M-lles vos filles. Agrйez, Madame, l'expression de mon respect. Natalie Pouchkine.

Адрес: Еe высокородию M. г. Парасковье Александровне Осиповой. В Опочке в селе Тригорском.

645. Ф. Ф. Вигель - Пушкину. Июнь - июль 1831 г. Петербург.

J'ai mille choses а vous dire, mais comme vingt deux verstes nous sйparent, je suis (78) rйduit а vous йcrire dix mots. Le projet d'un journal politique et littйraire est charmant, je m'en occupe beaucoup: j'ai cherchй et je crois avoir trouvй pour son exйcution une route а la fois sыre et noble. Vous connaissez M. Ouvaroff, jadis Arzamacide : а ce qu'il me paraоt il me veut du bien quoiqu'il ne soit pas tout а fait bien avec mon patron, mais en revanche il est trиs bien avec le Gйn.<йral> Benckendorf; votre projet lui a йtй communiquй, il l'approuve, il y applaudit, il en est enchantй et en parlera au Gйnйral quand vous voudrez. Je vous le rйpиte, vous connaissez M. Ouvaroff: vous devez donc savoir que c'est un homme de cour, aigri par des non-succиs, mais qui ne poussera jamais la rancune jusqu'а refuser une place importante qui lui aurait йtй offerte, c'est un homme d'esprit blasй sur les jouissances que l'esprit procure, mais toujours prкt а rentrer dans la carriиre littйraire et savante; en dernier analyse, c'est un bon enfant, mais un enfant vaniteux, qui se dйpite, qui s'impatiente de n'кtre pas parvenu au degrй de considйration et de pouvoir qu'il ambitionnait par deux routes qu'il a sucsessivement essayйes; il en a pris une troisiиme, celle des richesses, et il a rencontrй encore plus d'obstacles. Je le crois converti, au moins je le trouve bien plus aimable que je ne l'ai connu autrefois. Tout le mal vient d'avoir suivi d'abord le chemin de la gloire, ensuite celui des honneurs, d'avoir pris l'un pour l'autre et de les avoir confondus. C'est une erreur, mais ses anciens amis ont йtй aussi trop exigeants, j'oserai dire injustes envers lui; ils lui ont supposй, je ne sais trop pourquoi, une fermetй stoпque, une вme romaine, et quand ils ont vu qu'ils s'йtaient trompйs, ils Si sont йloignйs de lui comme d'un transfuge, comme d'un parjure. Malgrй tout mon respect, toute ma dйfйrence pour eux, je ne le trouve pas si coupable ; l'estime, la bonne volontй que je lui montre, me paraissent payйs de la mкme monnaie. L'idйe de votre projet a йtй saisie par lui avec une ardeur, je dirai mкme, une grвce enfantine. Il promet, il jure de coopйrer а l'exйcution; du moment qu'il vous connaоt dans les bons principes, il est prкt d'adorer votre talent, qu'il ne faisait qu'admirer jusqu'ici. Dans son impatience, il voudrait vous voir Membre honoraire de son Acadйmie des sciences; le premier fauteuil Acadйmique vacant chez Schischkoff doit vous кtre destinй, vous кtre rйservй: poиte, vous n'avez pas besoin de servir, mais pourquoi ne seriez<-vous> pas de la Cour? Si une couronne de lauriers orne front du fils d'Apollon, pourquoi une clef ne dйcoreraоt-elle pas le derriиre du descendant d'une race antique et noble? Enfin, ce ne sont que projets de bonheur et de gloire pour celui qui ne se contente pas d'illustrer son pays, mais veut aussi le servir de sa plume.

Enfin, vous voyez qu'il ne tient qu'а vous d'avoir des partisans bien chauds et bien zйlйs. - Il dйsire beaucoup que vous veniez le voir, mais pour кtre plus sыr, que vous lui йcriviez pour lui demander une entrevue et marquer l'heure et le jour, vous aurez une rйponse prompte et satisfaisante. Dans votre billet vous pourrez me citer, mais ne rien dire du contenu de celui que je vous йcris. Il devait кtre en dix mots, comme je l'ai dit au commencement, mais il paraоt que je suis de ces gens, qui ont besoin de deux heures pour les dire et trois pages pour les йcrire.Adieu, au revoir. Et а quand ce revoir? Wiegel.

646. H. M. Коншину. Июнь - июль 1831 г. Царское Село.

Собака нашлась благодаря Вашим приказаниям. Жена сердечно вас благодарит, но собачник поставил меня в затруднительное положение. Я давал ему за труды 10 рублей, он не взял, говоря: мало, по мне и он и собака того не стоят, но жена моя другого мнения. Здоровы ли и скоро ль увидимся?

А. П.

Адрес: Николаю Михайловичу Коншину.

647. H. M. Коншину. Конец июня - июль 1831 г. Царское Село.

Вот все находящиеся еще у меня. Сердечно благодарю за доставление известий, хотя и нерадостных. Нет ли у вас Лит.<ературной> Газ.<еты>? Здоровы ли вы и Авд.<отья> Яковл.<евна>? До свидания.

А. П.

648. В. А. Жуковский - Пушкину. Вторая половина июля 1831г. Царское Село.

Возвращаю тебе твои прелестные пакости. Всем очень доволен. Напрасно сердишься на Чуму: она едва ли не лучше Каменного Гостя. На Моцарта и Скупого сделаю некоторые замечания. Кажется и то и другое еще можно усилить. - Пришли Онегина, Сказку октавами, мелочи и прозаические сказки все, читанные и нечитанные. Завтра вс возвращу.