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L’autre hausse les épaules:

— Ce n’est rien, affirme‑t-il.

— Comment cela?

— Je suis personnellement très distrait. Je peux vous donner un exemple: avant de me coucher, j’allume une allumette pour voir si j’ai bien éteint l’électricité.

120. L’HEURE

Au moment de donner l’heure, comme il en a l’habitude, le speaker de la radio s’aperçoit que sa montre et la pendule du studio sont arrêtées.

Tout de suite, il improvise, en disant à ses auditeurs invisibles:

— Je vais faire trois fois «top». Au troisième «top», vous pourrez me téléphoner l’heure exacte. Celui qui se rapprochera le plus de l’opinion exprimée par la majorité aura gagné.

121. LE DOMICILE

Deux vagabonds sont conduits au commissariat. Un inspecteur demande au premier:

— Votre domicile?

— Je n’en ai pas.

— Et vous? demande l’inspecteur à l’autre.

— J’habite en face de mon ami.

122. AFRIQUE DU SUD

Dans une grande ville sud‑africaine, un Noir veut entrer dans un temple protestant, lorsqu’un gros policier blanc l’arrête et lui dit:

— Tu ne sais donc pas que ce temple est interdit aux Nègres?

— Si, je le sais, mais je n’y vais que pour y faire le nettoyage.

— Alors, c’est différent. Tu peux y entrer. Mais que je ne t’y prenne pas en train de prier!

123. EN CORSE

Un touriste visite la Corse et engage le dialogue avec un paysan local.

— Alors, mon brave, la saison a été bonne?

— Pas trop mauvaise… Je devais abattre les arbres mais comme un ouragan est passé cela m’a évité de le faire. J’avais des broussailles à brûler mais l’incendie est passé et comme cela j’ai pu me reposer.

— Et à présent, que comptez‑vous faire?

— Pas grand chose. J’attends qu’il se produise un tremblement de terre.

— Un tremblement de terre? Et pourquoi donc?

— Pour déterrer mes pommes de terre.

124. IL DEMANDE LE CHEMIN…

Un touriste arrive dans une grande ville et demande le chemin de la cathédrale à un passant. Celui‑ci, un ancien professeur, explique:

— Vous suivez ce boulevard pendant deux cents mètres, puis vous tournez à .gauche, ensuite vous traversez une place et vous prenez la rue où il y a un bureau de tabac, vous la suivez un moment et vous prenez la cinquième à droite, puis vous prenez la deuxième à gauche, puis la troisième à droite et vous arrivez à la cathédrale.

— Merci, monsieur…

— Je ne vous demande pas de me remercier. Répétez d’abord.

125. IL EST FATIGUÉ

Une dame dit à un garçon d’ascenseur:

— Cela doit vous fatiguer de monter et descendre toute la journée?

— Oui!

— Qu’est‑ce qui vous fatigue le plus: la montée?

— Non!

— La descente?

— Non!

— Les arrêts?

— Non!

— Mais quoi, donc, alors?

— Les questions, madame!

126. IL FAUT PAYER D’AVANCE

Un jeune homme se présente chez Madame Dupont qui a une chambre à louer.

— … Et puis, vous savez, dit‑il fièrement, c’est inutile que vous perdiez votre temps à prendre des renseignements sur mon compte: c’est simple, ma dernière logeuse, à l’annonce de mon départ, a éclaté en sanglots…

— Oh! fait Madame Dupont, ça ne risquera pas de m’arriver: je fais toujours payer la chambre d’avance…

127. ESCROQUERIE

Sur les boulevards, un vendeur de journaux crie:

— La plus grande escroquerie du siècle. 83 victimes.

Un monsieur, alléché par l’annonce s’empresse d’acheter le journal, mais ne voit pas un seul gros titre sur cette fameuse affaire. A nouveau, il entend le vendeur crier:

— La plus grande escroquerie du siècle. 84 victimes.

128. A PIED

Deux braves gendarmes viennent d’arrêter un monsieur très pauvre. Celui‑ci leur raconte qu’il a travaillé autrefois en Angleterre et que son plus cher désir serait d’y retourner.

— Pourquoi ne le faites‑vous pas? demande un gendarme.

— C’est que… je n’ai pas d’argent pour prendre un bateau.

— Ce n’est pas une raison. Quand on n’a pas d’argent pour aller quelque part en bateau, on y va à pied.

129. AUGMENTATION

Cette dactylo frappe à la porte du bureau de son patron.

— Qu’est‑ce que c’est? demande‑t-il.

— Une personne désire vous voir.

— Pourquoi?

— Pour vous demander une augmentation.

— Dites que je ne suis pas là.

La dactylo insiste:

— Mais, monsieur, cette personne sait parfaitement que vous êtes là.

— Ce n’est pas possible, voyons. Au fait, qui est cette personne?

— C’est moi, monsieur.

130. FOURRURE

Pendant la préhistoire, à l’âge des cavernes. Un homme de cette époque revient chez lui, saignant de partout et boîtant bas. Un de ses amis le rencontre, l’aide à regagner sa caverne, puis, un peu intrigué, finit par demander:

— Qu’est‑ce qui t’est arrivé?

— Ne m’en parle pas, mon vieux.

— Un accident dans la montagne?

— Non, c’est le manteau de fourrure que je voulais offrir à ma femme qui s’est rebiffé.

131. LA CHANCE

Cet après‑midi de samedi, monsieur Dupont est allé faire quelques courses. Il traverse la rue lorsqu’il est heurté rudement par un cycliste. Il est tombé mais heureusement avec plus de peur que de mal. Le cycliste, emporté par son élan, s’arrête un peu plus loin et vient l’aider à se lever. Quand monsieur Dupont s’est levé, le cycliste lui dit:

— Dites donc, vous avez de la chance.

Monsieur Dupont, un peu furieux, réagit aussitôt:

— Vous trouvez?

— Oui. Parce que, les autres jours, je conduis une auto de quinze tonnes.

132. A LA CASERNE

L’adjudant se promène dans la cour du quartier, attentif à tout ce qui se passe.

Il lève les yeux et aperçoit, à une fenêtre du premier étage, un jeune soldat en train de prendre l’air.

— Hep, crie l’adjudant, vous, là–haut… Combien que vous êtes dans la chambre?

— Cinq, mon adjudant.

— C’est bien. Que la moitié descende pour une petite corvée.

133. LES TROIS «POINTS DE DROIT»

L’histoire se passe aux États‑Unis. Un domestique est jugé pour avoir dérobé chez un voisin une casserole neuve. Son avocat plaide les trois «points de droit» suivants:

1. Mon client n’a jamais volé cette casserole.

2. Personne n’était là quand il l’a volée, donc on n’a aucune preuve contre lui.

3. La casserole n’était pas neuve. Si le tribunal veut s’en assurer, il peut aller à la maison de mon client, où la casserole se trouve encore.

134. REPOS

Ce monsieur se promène tranquillement le long de la Seine. Tout à coup, il voit un jeune homme qui est allongé au soleil. Le monsieur s’approche et lui dit:

— Jeune homme, je ne vous comprends pas.

— Pourquoi?

— Moi, si j’avais votre âge, j’entreprendrais de grandes choses. Je travaillerais, j’obtiendrais des résultats remarquables. Puis ensuite, je me reposerais.

Le jeune homme le regarde et dit:

— Et alors, qu’est‑ce que je fais?

135. LE TABLEAU

Un milliardaire du Texas reçoit un de ses amis et il s’empresse de lui faire visiter sa galerie de tableau.

L’ami est un connaisseur et il admire. Il s’arrête devant un tableau et dit: