Выбрать главу

Quant au prétendu besoin d'enseigner la foi aux négateurs, oublions notre prétention à vouloir les satisfaire, en conservant la certitude que Dieu a beaucoup à leur donner. Recevons-les comme des frères et soyons convaincus que le Père fera le reste.

37

Honneurs vains

« Vain est le culte qu'ils me rendent, les doctrines qu'ils enseignent ne sont que préceptes humains. »Jésus. (Marc 7, 7)

L'actualité du christianisme nous offre de profondes leçons relatives à la déclaration ci-dessus mentionnée.

Personne ne doute du souffle chrétien qui anime la civilisation de l'Occident. Néanmoins, il faut remarquer que l'essence chrétienne, à ses débuts, n'a pas dépassé le stade du souffle sans rénovations substantielles, car juste après le ministère divin du Maître, vinrent les hommes qui rédigèrent des ordonnances et des décrets empreints de la présomption d'honorer le Christ en semant, en vérité, le séparatisme et la destruction.

Ces derniers siècles regorgent de figures notables de rois, de religieux et d'hommes politiques qui ont affirmé être les défenseurs du christianisme et les apôtres de ses lumières.

Tous ont écrit ou ont enseigné au nom de Jésus.

Les princes ont expédié des ordres devenus célèbres, les ecclésiastiques ont publié des bulles et des compendiums, les administrateurs ont organisé de brillantes lois. En vain, ils ont cherché à honorer le Sauveur en enseignant des doctrines qui sont des caprices humains, puisque de nos jours, le monde est toujours le champ de bataille des idées comme à l'époque où le Christ vint personnellement à nous, à la seule différence près qu'aujourd'hui le pharisianisme, le Temple, le Sanhédrin, le prétoire et la cour de César portent d'autres noms. Par conséquent, il convient de reconnaître qu'après tant d'années d'effort, il faut rénover la compréhension générale et servir le Seigneur, non pas selon les hommes, mais conformément à ses enseignements.

38

Prédications

« Il leur dit : «Allons ailleurs, dans les bourgs voisins, afin que j'y prêche aussi, car c'est pour cela que je mis sorti.» » — (Marc 1. 38)

Dans ce verset de Marc, Jésus déclare être venu au monde pour prêcher. Mais comme la signification de ce concept a été interprétée de manière erronée, il est bon de rappeler qu'en faisant une telle affirmation, le Maître incluait dans l'acte de prêcher tous les gestes sacrificiels de sa vie.

En règle générale, nous constatons que sur terre la mission d'enseigner est fortement démoralisée.

La science officielle dispose de chaires, la politique de tribunes, la religion parle de cathèdres.

À de rares exceptions près d'autant plus louables, ceux qui enseignent se caractérisent presque toujours par deux manières différentes d'agir. Ils exhibent certaines attitudes lorsqu'ils prêchent, et en adoptent d'autres dans leurs activités quotidiennes. Dès lors, il en résulte la perturbation générale, car les auditeurs prennent la liberté de changer à volonté.

Toute dissertation fondée sur le bien est utile. Jésus est venu au monde pour cela, il a prêché la vérité de toute part, il a fait des discours de rénovation, il a commenté le besoin d'amour pour résoudre nos problèmes. Pour cela, il a mêlé les paroles et de forts témoignages, dès la première manifestation de son apostolat sublime jusqu'à la croix. Par prédication, donc, le Maître comprenait également les sacrifices de la vie. En nous envoyant son divin enseignement, en ce sens, l'Évangile nous dit que le Maître portait une tunique sans couture à l'heure suprême du Calvaire.

39

Entre et coopère

« Alors, tout tremblant et tout effrayé, il dit : Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? Le Seigneur lui répondit : — Levez-vous et entrez dans la ville ; on vous dira ce qu 'il faut que vous fassiez. » — (Actes 9. 6)