Выбрать главу

Cette particularité des Actes des apôtres s'enduit d'une grande beauté pour ceux qui désirent comprendre comment servir avec le Christ.

Si le Maître est apparu au rabbin passionné de Jérusalem dans la splendeur de la lumière divine et immortelle, s'il a adressé directement des propos inoubliables à son cœur, pourquoi n'a-t-il pas achevé son élucidation en lui recommandant plutôt d'entrer dans Damas, afin d'entendre ce qu'il devait savoir ? C'est que la loi de coopération entre les hommes est le grand et généreux principe à travers lequel Jésus suit, de près, l'humanité tout entière par le biais de l'inspiration.

Le Maître enseigne les disciples et les console à travers eux-mêmes. Plus l'apprenti s'approche de sa zone d'influence, plus il sera en mesure d'être son instrument fidèle et juste.

Paul de Tarse a contemplé le Christ ressuscité dans sa grandeur impérissable, mais il a été obligé de s'aider d'Ananie pour initier la tâche rédemptrice qui lui revenait auprès des hommes.

Cette leçon devrait être très profitable aux compagnons qui attendent anxieusement la mort du corps, et supplient leur transfert vers les mondes supérieurs, rien que parce qu'ils ont entendu de merveilleuses descriptions de la part des messagers divins. En méditant sur cet enseignement, qu'ils se demandent ce qu'ils feraient dans des sphères plus élevées, s'ils n'ont pas encore acquis les valeurs éducatives que la terre peut leur offrir. Il serait plus raisonnable, par conséquent, qu'ils sortent du passé et pénètrent la lutte édifiante de chaque jour sur terre, grâce au travail sincère de la coopération fraternelle, ils recevront de Jésus des éclaircissements sur ce qu'ils doivent faire.

40

a

A l'heure de la confiance

« Puis il leur dit : est votre foi ? - (Luc 8. 25)

La tempête a instauré la perturbation dans l'esprit des disciples les plus forts. Désorientés, devant la furie des éléments, ils font appel à Jésus en poussant des cris.

Le Maître leur répond, mais il leur demande :

Où est votre foi ?

Le tableau suggère des pondérations d'une grande portée. La question de Jésus indique clairement le besoin de cultiver la confiance lorsque tout semble obscur et perdu. Dans de telles circonstances, l'occasion de la foi surgit à l'heure opportune.

S'il est une occasion pour le travail et le repos, la plantation et la récolte, la confiance se révélera également à la bonne heure.

Personne ne s'exercera à l'optimisme quand toutes les situations se conjuguent pour le bien-être. Il est difficile de démontrer son amitié dans les moments heureux.

Les disciples attendent naturellement de plus grandes luttes qui les pousseront à appliquer plus largement et plus intensivement les enseignements du Seigneur. Sans cela, il serait impossible de conférer des valeurs.

Dans l'actualité douloureuse, d'innombrables compagnons invoquent la coopération directe du Christ. Et le secours arrive toujours, parce que la miséricorde céleste est infinie, mais une fois la difficulté passée, ils attendent la question :

Où est votre foi ?

Et d'autres obstacles surviendront, jusqu'à ce que le disciple apprenne à se dominer, à s'instruire et à vaincre, calmement, grâce aux leçons reçues.

41

La règle d'or

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »Jésus. (Matthieu 22. 39)

Il est incontestable que de nombreux siècles avant l'arrivée du Christ sur la terre, la règle d'or apportée par les ambassadeurs de sa sagesse et de sa miséricorde était déjà enseignée dans le monde. Cependant, il convient d'éclaircir que ses exposants surent plus ou moins donner l'exemple d'un tel principe.

Les Grecs disaient : « Ne faites pas à votre prochain ce que vous ne désireriez pas recevoir de lui. »

Les Perses affirmaient : « Faites comme vous voulez qu'on vous fît. »

Les Chinois déclaraient : « Ce que vous ne désirez pas pour vous, ne le faites pas à autrui. »

Les Egyptiens recommandaient : « Laissez passer celui qui B fait aux autres ce qu'il désirait pour lui. »

Les Hébreux enseignaient : « Ce que vous ne voudriez pas pour vous, ne le désirez pas pour votre prochain. »

Les Romains insistaient : « La loi gravée dans les cœurs humains est celle d'aimer les membres de la société comme soi-même. »