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Dans l'Antiquité, tous les peuples reçurent la loi d'or de la magnanimité du Christ. Quoique des prophètes, des administrateurs, des juges et des philosophes, procédèrent comme des instruments qui s'identifièrent plus ou moins avec l'inspiration des plans les plus élevés de la vie, leurs figures se sont effacées dans l'enceinte des temples initiatiques ou se sont confondues dans le temps vu leurs témoignages fragmentaires.

Avec le Maître, cependant, la règle d'or est la nouveauté divine, car Jésus l'a enseignée et l'a exemplifiée, non pas en tant que vertus partielles, mais dans la plénitude du travail, de l'abnégation et de l'amour, à la clarté des places publiques en se révélant aux yeux de l'humanité tout entière.

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Gloire au bien

« Gloire, honneur et faix pour quiconque fait le bien. »Paul (Romains 2. 10)

Très souvent, la malice conduit l'homme à de fausses appréciations du bien, quand elle ne procède pas de la confession religieuse à laquelle elle se voue, de son ambiance de travail, de la communauté familiale où elle est intégrée.

L'égoïsme lui fait croire que le bien absolu ne peut naître que de ses mains ou de ses proches, c'est-à-dire des caractéristiques les plus inférieures de la personnalité.

Le bien afflue sans cesse de Dieu et Dieu est le Père de tous les hommes. À travers l'homme bon, le Très-Haut travaille contre le sectarisme qui a transformé ses enfants terrestres en combattants contumaces d'actes stériles et sanglants.

Bien que les leçons spontanées du Ciel convoquent les créatures à la reconnaissance de cette vérité, les hommes continuent à adopter des attitudes offensantes, de menace et de destruction les uns envers les autres.

Le Père, néanmoins, bénira le bien où il se trouvera.

Il est indispensable de ne pas porter atteinte aux individus, mais d'observer et de comprendre le bien que le Seigneur suprême nous envoie à travers eux.

Qu'importé l'aspect extérieur de tel ou tel homme ? Qu'importé sa nationalité, son nom, sa couleur ? Notons le message dont il est porteur. S'il ne cesse de se consacrer au mal, il est digne du bien que nous pouvons lui faire, mais s'il est bon et sincère dans ses activités, là où il se trouve, il mérite la paix et l'honneur de Dieu.

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Consultations

« Or, dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-, loi donc, que dis-tu ? » - (Jean 8. 5)

À plusieurs reprises, l'esprit de la mauvaise foi harcela le Maître en lui posant des questions pour obtenir des réponses déterminées, afin de le ridiculiser. Sa parole, néanmoins, était toujours ferme, incontestable, pleine de générosité divine.

Nous nous rapportons à cet incident pour considérer que de tels faits invitent le disciple à toujours consulter la sagesse, la conduite et l'exemple du Maître.

Les enseignements et les actes de Jésus sont des leçons spontanées qui concernent toutes les questions de la vie.

L'homme a pour habitude de beaucoup dépenser pour interroger l'intelligence d'autrui. L'avis des professionnels en droit coûte, parfois, le prix d'angoissants sacrifices.

Jésus, quant à lui, donne des conseils décisifs et profonds. Il suffit que l'âme se tourne vers la prière, l'équilibre et le calme. Le Maître lui parlera alors de la Bonne Nouvelle de la rédemption.

Fréquemment, surgissent des cas inattendus, des problèmes dont la solution est difficile à trouver. L'homme n'ignore pas ce que les coutumes et les traditions lui suggèrent de décider, d'une certaine manière ; néanmoins, il est essentiel que l'apprenti de l'Évangile se demande en son for intérieur :

- Mais toi, Maître, que me dis-tu de cela ?

Et comme une divine lumière dans le grand silence, la réponse ne se fera pas attendre.

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L'aveugle de Jéricho

« Que veux-tu que je te fasse? Il répondit : Seigneur, que je recouvre la -vue. » — (Luc 18.41)

L'aveugle de Jéricho est l'une des grandes figures des enseignements évangéliques.

Le récit de Luc nous informe que le malheureux marchait par le chemin en mendiant... Sentant l'approche du Maître, il se mit à crier en implorant sa miséricorde.

Le peuple s'irrita de tant de prières insistantes. Ils essayèrent de l'en empêcher en lui recommandant de faire taire Ses sollicitations. Jésus, néanmoins, qui entendit sa supplique, s'approcha de lui et l'interrogea avec amour :

Que veux-tu qu'il te fasse ?

Devant le divin bienfaiteur magnanime, alors qu'il lui était offert une aussi grande liberté, le mendiant sincère répondit à peine :