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Sous l'emprise d'une exaltation croissante, n'osant croire tout à fait à son incroyable supposition, Langdon se sentait parfaitement réveillé à présent.

Levant les yeux vers le Louvre, il parcourut les deux immenses ailes du musée qui l'entouraient... ces interminables galeries aux murs couverts des joyaux artistiques des siècles passés.

Da Vinci... Botticelli...

Ouvragée avec art par les maîtres des maîtres En proie à un indicible émerveillement, Langdon jeta un nouveau coup d'œil en bas, vers l'humble monument.

Il faut que je descende !

Il retourna précipitamment vers l'entrée de la pyramide. Les derniers visiteurs de la journée quittaient peu à peu le musée.

Poussant la porte à tambour, Langdon gagna en quelques pas l'escalier spirale qu'il descendit rapidement. Il sentit l'air fraîchir. Arrivé en bas, l'Américain emprunta le long couloir qui menait à la pyramide inversée. À l'extrémité de ce passage, il

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déboucha dans une grande salle. Juste devant lui, d'une époustouflante beauté, luisait la pointe de verre en forme de V.

Le Calice.

Langdon la détailla de haut en bas, s'amenuisant vers sa pointe, suspendue à seulement deux mètres au-dessus du sol.

L'autre montait à sa rencontre. Une pyramide miniature, d'un mètre de haut. La seule structure à échelle réduite de ce complexe colossal.

Dans son manuscrit, dans un passage consacré aux riches collections d'art religieux du Louvre, Langdon avait fait allusion à cette modeste pyramide.

« La structure miniature elle-même surgit du sol un peu comme la pointe d'un iceberg, le sommet d'une énorme voûte pyramidale aux trois quarts enfouie dans le sous-sol, telle une salle secrète. »

Éclairées par la douce lueur de l'entresol désert, les deux pyramides tendaient l'une vers l'autre, obéissant à une symétrie parfaite, leurs pointes se frôlant.

Le Calice en haut, la Lame en bas.

La Lame et le Calice la protègent du temps

« La solution s'imposera à vous », avait dit Marie Chauvel.

Il se trouvait à la verticale de la Rose Ligne, entouré des chefs-d'œuvre des maîtres par excellence. Quel meilleur abri que le palais du Louvre, sous la garde vigilante de son conservateur en chef, pour ce trésor sacro-saint ?

Il comprenait enfin le véritable sens du poème de Saunière.

Levant les yeux vers le ciel, il contempla, à travers les losanges vitrés, la sublime voûte céleste piquetée d'étoiles.

Sous le ciel étoile enfin elle repose.

Dans l'obscurité, des mots oubliés résonnaient, les esprits se faisaient entendre à mi-voix. La quête du Graal prenait enfin son véritable sens : celle d'un pèlerinage dédié à Marie Madeleine. Un long périple qui s'achevait devant le reliquaire de la sainte proscrite.

Soudain submergé par une vénération immense, Robert Langdon tomba à genoux.

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Il lui sembla un instant entendre le chant d'une femme...

une voix de sagesse très ancienne, issue du fond des âges, dont le murmure montait des entrailles de la terre.

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Remerciements

D'abord et avant tout, à Jason Kaufman, mon éditeur et ami, qui a tant travaillé sur ce projet et qui a si bien compris le sujet de ce roman. Je remercie avec lui l'incomparable Heide Lange - incomparable avocate du Da Vinci Code, extraordinaire agent et amie sûre.

Il m'est impossible d'exprimer toute ma gratitude à l'équipe exceptionnelle de Doubleday, dont la générosité, la confiance et les conseils m'ont été si précieux. Merci tout particulièrement à Bill Thomas et Steve Rubin, qui ont cru en ce livre dès le débuts.

Toute ma reconnaissance également au noyau de supporters de la première heure, dirigés par Michael Palgon, Suzanne Herz, Janelle Moburg, Jackie Everly et Adrienne Sparks, ainsi qu'aux talentueux représentants de Doubleday, sans oublier Michael Windsor, pour sa sensationnelle couverture.

Pour leur généreuse assistance dans mes recherches, je voudrais aussi remercier le musée du Louvre, le ministère français de la Culture, le Projet Gutenberg, la Bibliothèque nationale, la bibliothèque de la Société gnostique, le département de peinture et le service de documentation du Louvre, la revue Catholic World News, le Greenwich Royal Observatory, la London Record Society, la Muniment Collection de l'abbaye de Westminster, John Pike et la Fédération of American Scientists, ainsi que les cinq membres de l'Opus Dei (trois actuels et deux anciens) qui m'ont fait part d'anecdotes, positives et négatives, illustrant leurs expériences au sein de cette organisation.

Ma gratitude s'adresse aussi à la librairie Water Street, pour m'avoir fourni tant d'ouvrages utiles à mes recherches ; à Richard Brown - mon père, professeur de mathématiques et écrivain -, pour ses éclaircissements concernant la Divine Proportion et la suite de Fibonacci, à Stan Planton, Sylvie Baudeloque, Peter McGuigan, Francis Mclnerney, Margie Wachtel, André Vernet, Ken Kelleher (Anchorball Web Media), Cara Sottack, Karyn Popham, Esther Sung, Miriam Abramowitz, William Tunstall-Pedoe et Griffin Wooden-Brown.

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Enfin, dans un roman où le Féminin sacré tient une si grande place, je n'aurai pas l'outrecuidance de ne pas citer les deux femmes extraordinaires qui ont « touché » ma vie. D'abord ma mère, Connie Brown, complice en écriture, musicienne, éducatrice et modèle. Puis, ma femme, Blythe, historienne d'art, peintre, éditrice de tout premier plan, et, sans aucun doute, la femme la plus exceptionnellement douée que j'aie jamais rencontrée.

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