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(13) Autographe de S. M. l’Empereur sur les objets à traiter à Aix-laCliapelle.

1. Evacuation de l’armée d’occupation.

2. Attitude des Puissances Alliées vis-à-vis de la France.

3. Faut-il admettre cette France dans la Congrégation des Etats de l’Europe sans nulle précaution, on

4. L’état de maladie de cette France n’impose-t-il pas aux Etats de l’Europe l’obligation d’en établir de telles a se préserver de la contagion qui peut en découler, et qui puissent en même tems devenir salutaires à la France même en y maintenant la tranquillité?

5. Quelles sont ces précautions? a) Union intime entre les Puissances, b) Concert éventuel militaire, le cas échéant.

6. Nature de la transaction qui doit statuer sur les objets ci-dessus.

7. Publicité à lui donner pour .servir de frein aux perturbateurs français.

(и) Rapport à S M. l'Empereur sur l’entrevue d’Aix-la-Chapelle, lu à Sa Majesté Impériale à St. Pétersbourg, le 24 juin 1818. (Арх. МИНИСТ. ИпОСТр. дел).

(1B) Из современных иеріодпческих изданій.

() Протоколы совещаній на Ахенском конгресе (Арх. Минист. Иностр. дел).

(17) Конвенція, подписанная министрами пяти держав, 9 октября н. ст. и ратификованная 4 (16) октября 1818 года.

(18) Протоколы совещаній на Ахенском конгресе (Арх. Минист. Иностр. дел).

(16) Протоколы Ахенскаго конгреса.

(2й) projet de reponse au Bailli de Giovani, lieutenant-magister de l’ordre de St. Jean de Jerusalem, approuve à Vienne, le 10 (22) décembre et signé le 16 (28) décembre, 1818. (Арх. МиНПСТ. Иностр. дел).

(81) Requête du S-r Fortunides. «11 demande à être placé comme bouffon à la Cour de Sa Majesté. En abolissant cette charge, si utile et si importante autrefois, les Souverains se sont privés du seul moyen qu’ils avaient de connaître la. vérité.

(23) Письмо бриссельскаго генерал-прокурора фан-дер-Госс (Van der Hausse) к графу Нессельроду, от 17 ноября 1818 года, из Брисселя (Арх. Минист. Иностр. дел).

(î3) Из современных періодическнх изданій.

(24) Из письма графа Сем. Ром. Воронцова графу Растопчину, от 29 генваря п. ст. 1819 гада, из Лондона.

t25) Из письма графа Сем. Ром. Воронцова графу Растопчину, от 26 февраля н. ст. 1819 года, из Лондона.

(*6) Mémoires de Louis XVIII. XI. 318 — 321.

(87) Из современных періодических изданій.

Discours prononcé par S. M L’Empereur et Roi à l’ouverture de la Diète du Royaume de Pologne le 15/27 Mars 1818, à Varsovie,

Réprésentants du Royaume de Pologne! Vos espérances et mes voeux s’accomplissent. Le peuple, que Vous êtes appelés à représenter jouit enfin d’une éxistence nationale, garantie par des institutions que le temps a mûries et sanctionnées.

L’oubli le plus sincère du passé pourrait seul produire votre régénération. Elle fut irrévocablement décidée dans ma pensée, du moment que j’ai pû compter sur les moyens de la réaliser.

Jaloux de la gloire de ma patrie, j’ai ambitionné de lui en faire cueillir une nouvelle.

La Russie, en effet, à la suite d'une guerre désastreuse, en rendant d’aprés les préceptes de la morale chrétienne le bien pour le mal, vous a tendu fraternellement les bras, et parmi tous les avantages que lui donnait la victoire, elle en a préféré un seul, l’honneur de relever et de restituer une nation vaillante et estimable.

En y contribuant, j’ai obéi à une conviction intérieure, puissament sécondée par les événements. J’ai rempli un dévoir prescrit par elle seule, qui n’en est que plus chère à mon coeur.

L’organisation qui était en vigueur dans votre pays, a permis l’établissement immédiat de celle que je vous ai donné, en mettant en pratique les principes de ces institutions libérales qui n’ont cessé de faire l’objet de ma sollicitude, et dont j’espère, avec l’aide de Dieu, étendre l’influence salutaire sur toutes les contrées que la providence a confiées à mes soins.

Vous m’avez ainsi offert les moyens de montrer à ma Patrie ce que j’ai préparé pour elle dès longtemps, et ce qu’elle obtiendra dès que les éléments d’une œuvre aussi importante auront atteint le développement nécessaire.

Polonais 1 revenus comme vous l’êtes des funestes préjugés qui ont causé tant de maux, c’est a Vous à consolider Votre renaissance.

Elle est indissolublement liée aux destinées de la Russie: c’est à fortifier cette union salutaire et protectrice, que doivent tendre tous vos efforts. Votre restauration est définie par des traités solemnels. Elle est sanctionnée par la charte constitutionelle.

L’inviolabilité de ces engagements extérieurs, et de cette loi fondamentale, assureut désormais à la Pologne un rang honorable parmi les Nations de l’Europe. Bien précieux, qu’elle a longtemps cherché en vain, au milieu des épreuves les plus cruelles.

La carrière de vos travaux s’ouvre. Le ministre de l’intérieur vous exposera l'état actuel de l’administration du Royaume; vous allez connaître les projets des lois, qui doivent faire l’objet de Votre délibération. Ils ont pour but des améliorations progressives. Celle des finances de l’Etat réclame encore des notions que le temps et une juste appréciation de vos ressources, peuvent seuls fournir an gouvernement. Le régime constitutionnel est appliqué succéssivement Il toutes les parties de l’administration. L’ordre judicaire va être organisé. Des projets de Législation civile et pénale, seront portés a votre connaissance. Je me plais à croire qu’en les éxaminaut avec une attention soutenue, vous les

produirez dès lors, destinés à garantir les biens les plus précieux, la sûreté de vos personnes, celle de vos propriétés et la liberté de vos opinions.

Ne pouvant toujours rester au milieu de vous, je vous ai laissé un frère, mon ami intime, mon compagnon inséparable des nos premières années; je lui ai confié votre armée. Dépositaire de mes intentions et de ma sollicitude pour vous, il s’est attaché à son propre ouvrage. C’est par ses soins que cette armée, deja si riche en souvenirs glorieux, et en qualités guerrières, s’est encore enrichie, depuis qu*il est à sa tête, de toutes les habitudes d’ordre et de régularité qui ne s’acquierent que pendant la paix, et préparent le soldat à .sa véritable déstination.

Un de vos plus dignes vétérans me represente parmi vous. Blanchi sous vos drapeaux, associé constamment a vos succès et à vos revers, il n’a cessé de donner des preuves de son dévouement à la patrie.

Malgré mes efforts, peut-être tous les maux dont vous avez eu à gémir ne eont-i.s рае encore reparés. Telle est la nature des choses, le bien ne se fait que lentement, et la perfection démeure inaccessible à la faiblesse humaine.