Выбрать главу

*Titre : *La Grande encyclopédie. 1, Aalto-amidon / Larousse

*Auteur : *Larousse

*Éditeur : *Larousse (Paris)

*Date d'édition : *1971

*Type : *monographie imprimée

*Langue : * Français

*Format : *1 vol. ([IV]-612 p.) : ill. en noir et en coul. ; 30 cm

*Format : *application/pdf

*Droits : *domaine public

*Identifiant : * ark:/12148/bpt6k1200512k

*Source : *Larousse, 2012-129390

*Relation : *Notice d'ensemble :

http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb342941967

*Relation : * http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35109138c

*Provenance : *bnf.fr

Le texte affiché comporte un certain nombre d'erreurs.

En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance obtenu pour ce document est de 100 %.

downloadModeText.vue.download 1 sur 543

Volume 1

Cet ouvrage est paru à l’origine aux Éditions Larousse en 1971 ; sa numérisation a été réalisée avec le soutien du CNL. Cette édition numérique a été spécialement recomposée par les Éditions Larousse dans le cadre d’une collaboration avec la BnF

pour la bibliothèque numérique Gallica.

downloadModeText.vue.download 2 sur 543

au seuil de la Grande Encyclopédie Enquêtes et statistiques révèlent que la production encyclopédique prend une place

grandissante dans les sociétés développées. Lieu privilégié de la référence à la connaissance, l’encyclopédie reflète le savoir de la communauté humaine. Chacun se reconnaît

en cet ouvrage familier qui témoigne de notre civilisation et nous

permet de combler

l’écart existant entre nos connaissances et celles de la communauté entière. C’est l’instrument essentiel de l’éducation permanente, le plus sûr, parce que le plus général.

Médiateurs du savoir culturel, les encyclopédistes doivent répondre à deux exigences principales : offrir au lecteur le plus grand nombre d’informations utiles ; lui

permettre d’acquérir les connaissances fondamentales de son temps, en dégageant

les concepts de base, en exposant les problèmes primordiaux et en se faisant l’écho

des grandes controverses.

A ces deux exigences, qui peuvent sembler opposées, correspondent deux types

d’ouvrages différents : le dictionnaire encyclopédique et l’encyclopédie.

Le premier a pour fonction de fournir des réponses précises et limitées aux questions du lecteur. Celles-ci forment un ensemble disparate parce que, provoquées par

les difficultés les plus diverses, elles ne sont pas unies par un réseau de relations

étroites. Elles constituent un catalogue hétérogène, et le dictionnaire, qui atomise le

savoir en une multitude d’informations classées alphabétiquement, s’avère plus apte

à répondre à ce faisceau d’interrogations : il n’est pas lu comme les autres ouvrages

didactiques, mais, véritable ordinateur, il est sans cesse interrogé, consulté comme

une autorité qui permet de vérifier une connaissance, de combler une lacune, de comprendre un terme inconnu.

L’encyclopédie, qu’elle soit ordonnée par matière ou alphabétiquement, se rapproche du traité didactique : tenant un discours suivi relativement homogène et raisonné, elle ne cherche pas à accumuler les informations ou à les rendre le plus facilement accessibles, mais se donne pour programme de restituer un savoir organisé.

Ce savoir, elle l’articule en fonction du groupe socio-culturel concerné et selon les

conceptions d’ensemble qui ont présidé à son élaboration : elle se veut plus significative qu’exhaustive.

Pour répondre dans un même ouvrage à cette double interrogation _

information

et connaissance raisonnée _, la Grande Encyclopédie propose une solution originale

qui doit permettre au lecteur de mieux maîtriser le savoir de son temps et d’accéder

à une documentation abondante et précise.

downloadModeText.vue.download 3 sur 543

On a fait un choix d’environ 8 000 entrées, classées par ordre alphabétique : concepts

généraux, biographies, périodes historiques, écoles ou mouvements philosophiques,

artistiques, musicaux ou littéraires, monographies (scientifiques, techniques, historico-historico-géographiques), etc. La liste de ces 8 000 articles est établie dans une

option résolument moderne, faisant porter l’éclairage sur ce qui concerne l’homme

contemporain. Non que soient écartées les notions du passé ou négligées les bases

fondamentales de notre civilisation. Aucune des connaissances essentielles n’étant

éliminée arbitrairement, il s’agit bien ici d’une somme du savoir humain, mais d’un

savoir envisagé selon l’image que nous nous en faisons aujourd’hui.

C’est ainsi :

• que certaines disciplines connaissent un traitement de faveur, la technologie

certes, mais aussi les sciences de l’homme (biologie, psychologie, linguistique),

les sciences sociales (sociologie, anthropologie, éducation, information) et les

sciences économiques (économie politique, problèmes financiers, économie de l’entreprise, management, droit social, urbanisme, etc.) ;

• que les disciplines modernes sont très largement traitées (l’informatique, par

exemple) ;

• que les sciences fondamentales sont envisagées dans leur aspect actuel (les

mathématiques modernes) ;

• que sont écartées les techniques désuètes ou par trop artisanales ;

• que les articles technologiques sont « humanisés », c’est-à-dire qu’ils ne sont

pas seulement une énumération de procédés, mais qu’ils montrent l’insertion de la

technique dans la vie sociale et économique ;

• que l’on met en évidence les personnages principaux de l’humanité, en exposant clairement leur apport ;

• que l’on accorde à l’histoire économique, sociale et politique une très large

part, au détriment de l’histoire par trop anecdotique ;

• que la géographie fait la plus large place au développement économique, aux

niveaux de vie, à la démographie, à l’aménagement du territoire, aux problèmes

sociaux.

Afin d’assurer à la Grande Encyclopédie au double aspect d’information et de synthèse, on utilise un système d’articles-dossiers. Les principaux articles sont, en effet,

conçus comme des ensembles complets, formant autant de dossiers sur les problèmes

fondamentaux. L’article-dossier juxtapose idées générales (traitées sous forme de

développements suivis) et documentation complémentaire (traitée généralement

sous forme de textes encadrés dans l’article ou placés à la fin).

Quelques exemples

permettent de saisir l’intérêt et la nouveauté de ce traitement de l’information.

downloadModeText.vue.download 4 sur 543

L’article-dossier accélérateur de particules comporte :

• Un texte général : principes ; accélération sous une différence de potentiel

continue ; accélération par induction magnétique, le bêtatron ; accélération résonnante ; accélération synchrone ; alternance des gradients de champ ; les nouvelles

générations d’accélérateurs ;

• Des documents annexes : chronologie des accélérateurs depuis 1919 ; biographies des grands spécialistes des accélérateurs ; bibliographie internationale ; renvois vers les articles complémentaires de la Grande Encyclopédie et illustrations

photographiques.

L’article-dossier aériens (transports) comporte :

• Un texte général sur l’économie des transports aériens ;

• Une série de monographies sur les plus importantes sociétés de transport aérien dans le monde ;

• Des renvois aux articles complémentaires de l’ouvrage ;