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• Une bibliographie internationale ;

• Une série de photographies illustrant l’ensemble de l’article.

L’article-dossier Brecht (Bertolt) comporte :

• Un texte général sur l’évolution de l’homme et de l’oeuvre ;

• Une chronologie de la vie de Brecht ;

• Une chronologie de l’oeuvre dramatique de Brecht, avec les dates de composition et de création ;

• Une chronologie de l’oeuvre de Brecht poète, conteur, romancier et critique ;

• Un texte sur le Berliner Ensemble ;

• Les biographies de principaux collaborateurs de Brecht (L. Feuchtwanger, E. Piscator, E. Engel, K. Weill, P. Dessau, H. Eisler, C. Neher, H.

Weigel) ;

• L’analyse d’une pièce de Brecht, prise comme modèle de la nouvelle dramaturgie : le cercle de craie caucasien ;

• Une bibliographie des ouvrages français, allemands, anglo-saxons, italiens et

norvégiens consacrés à Brecht ;

• De nombreuses illustrations.

Cette méthode permet de traiter les thèmes choisis aussi complètement que possible.

Elle satisfait au désir de comprendre, grâce à la synthèse ; au souci d’être renseigné

sans lacunes, grâce aux documents complémentaires riches en informations précises;

à la curiosité d’en savoir plus, grâce aussi aux bibliographies internationales.

Documentaire et éducative, la Grande Encyclopédie est écrite par des auteurs qui

ont satisfait à de nombreuses exigences : valeur scientifique ; objectivité en matière

philosophique, politique ou religieuse ; aptitude à « faire comprendre

», à composer

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dans un style vivant faisant appel aux procédés modernes d’expression ; souci de

participer à une oeuvre d’équipe exigeant que chacun entre dans le jeu proposé.

Ces collaborateurs français et étrangers – on en compte près de mille –

sont choi-

sis parmi les meilleurs spécialistes actuels : professeurs, chercheurs, conservateurs

de musée, écrivains et critiques, journalistes, ingénieurs et techniciens, médecins,

cadres supérieurs des entreprises, officiers, représentants des grandes familles religieuses, etc.

L’équipe rédactionnelle Larousse a travaillé continuellement avec ces spécialistes,

tant au niveau de l’élaboration des textes qu’à celui de leur réalisation, afin d’assurer à l’ensemble sa cohésion. On s’est efforcé d’éviter toute étroitesse d’esprit, de

déborder largement le cadre français, de faire oeuvre à vocation internationale.

Souvent à court de temps, le possesseur d’un grand ouvrage n’admet pas de chercher longuement le renseignement qu’il désire. Aussi, à l’instar des informaticiens,

les auteurs, ont-ils voulu lui assurer un accès direct et rapide à cette mémoire d’immense capacité que représente la Grande Encyclopédie ; soucieux d’efficacité, ils ont

tenu à effacer les « bruits » et les « silences » qui auraient rendu la communication

difficile ou même impossible, et ils ont à cette fin multiplié les

renvois qui orientent le lecteur en lui évitant toute recherche vaine ou inutile. Surtout, ils ont complété

l’ouvrage d’un index détaillé, immense répertoire alphabétique de toute l’information contenue, qui en assure l’utilisation intégrale et sans détours.

La Grande Encyclopédie utilise – est-il besoin de le souligner – la couleur comme

moyen d’expression. En cela aussi, elle est en accord avec ses contemporains, qui ne

peuvent plus accepter une vision incomplète de la réalité.

Enfin, rassurons le lecteur qui craindrait de voir se périmer trop rapidement les

textes qui lui sont proposés : une mise à jour est prévue et, périodiquement, après

la publication de l’ouvrage, paraîtront des volumes qui répondront à cette nécessité,

donnant ainsi à son possesseur la garantie que les années n’entameront pas la valeur

de la collection.

A l’opposé d’oeuvres qui, se disant encyclopédiques, se satisfont, en vérité, de

grouper sans plan d’ensemble des articles hétérogènes, c’est une structure très élaborée que propose la Grande Encyclopédie. Le dessein est ambitieux, mais il revenait

à une entreprise forte de sa tradition et de la confiance de son public de le réaliser.

LES ÉDITEURS

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La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 1

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La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 1

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Aalto (Alvar)

Architecte finlandais (Kuortane 1898 -

Helsinki 1976).

Parmi les maîtres de l’architecture moderne, avant tout bâtisseur, hostile aux théories et aux systématisations

d’allure prophétique, Aalto est sans doute celui qui accorde aux facteurs humains la plus nette primauté.

S’il se veut « au service de l’homme même quand il est petit, malheureux et malade », l’attention qu’il porte à la vie résulte non d’un plat sentimentalisme, mais d’une adhésion à caractère presque religieux. Il s’est ainsi refusé, dans un projet de cimetière pour le Danemark, à équiper le crématoire d’un monte-charge : à ses yeux, c’est aux vivants de transporter les morts. Surtout, comme le remarque son disciple italien Leonardo Mosso (dans Architecture d’aujourd’hui, no 134, oct.-nov. 1967), il est un de ces architectes dont la discipline tend à recouvrir l’intégralité des problèmes humains. Philosophie, histoire et faits sociaux, nature, science et art sont pris en charge dans un même processus de création, perpétuellement évolutif.

Après le « romantisme national » du commencement du siècle, qu’illustre un Eliel Saarinen*, l’architecture finlan-daise traversait vers le début des années 20 une phase de réaction néo-classique, sans que fussent tout à fait oubliées les traditions locales : individualisme protestant, sens du confort quotidien en même temps que virilité et aspirations spirituelles liées à la nature et au climat.

Aalto ouvre un cabinet à Jyväskylä en 1923. Entre 1927 et 1933, ce cabinet ayant été transféré à Turku, il réalise ses premières oeuvres marquantes : l’immeuble du journal Turun Sanomat, à Turku, le sanatorium de Paimio et la bibliothèque de Viipuri (Vyborg). Par leur netteté fonctionnelle et leurs innovations techniques (éclairage zénithal par lanterneaux ; projection à grande échelle, dans une vitrine, de la première page du Turun Sanomat), ces édifices se rattachent encore au rationalisme prôné, pour la nouvelle civilisation machiniste, par Gropius* ou par Le Corbusier*.

Mais ils innovent aussi par des qualités spécifiques — qui se retrouvent partiellement dans l’oeuvre du Suédois Gun-nar Asplund (1885-1940) : vigueur et liberté inventive (poteaux asymétriques de la salle des machines du journal ; plafond en lattes de bois, ondulé à des fins acoustiques, de la salle de conférences à Viipuri), considération accordée au site,

aux rapports de l’architecture et de la nature ambiante (Paimio).

En même temps, Aalto, prolongeant à l’intérieur des édifices son effort d’harmonisation de l’environnement, s’occupe de sélectionner les matériaux, de créer le mobilier, le luminaire et les accessoires (poignées de portes, tissus, verrerie) qui s’accorderont avec l’architecture et rendront superflu tout décor peint ou sculpté. Il met au point la fabrication de sièges en bois laminé et courbé, dont la réputation mondiale dure encore, comme se poursuit l’activité de la maison Artek, fondée en 1931

pour l’étude et la diffusion de cet ensemble de produits.

En 1933, Aalto ouvre son agence à Helsinki. Sa notoriété à l’étranger remonte aux pavillons finlandais qu’il édifie pour les Expositions de Paris (1937) et de New York (1939), remarquables par leur utilisation du bois, matériau national, et par leurs grandes parois inclinées et ondulantes, rythmant un espace interne ininterrompu. En 1940, Aalto devient professeur à l’Institut de technologie du Massachusetts. Quelques années après la guerre, il reprend son activité en Finlande et, bientôt, répond à de multiples commandes hors de son pays. On peut classer ses oeuvres principales selon leur fonction :