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*Titre : *La Grande encyclopédie. 13, Marconi-mouvement / Larousse

*Auteur : *Larousse

*Éditeur : *Larousse (Paris)

*Date d'édition : *1975

*Type : *monographie imprimée

*Langue : * Français

*Format : *P. 7605-8240 : ill. en noir et en coul. ; 30 cm

*Format : *application/pdf

*Droits : *domaine public

*Identifiant : * ark:/12148/bpt6k1200524s

*Identifiant : *ISBN 203000913X

*Source : *Larousse, 2012-129441

*Relation : *Notice d'ensemble :

http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb342941967

*Relation : * http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb345718778

*Provenance : *bnf.fr

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Volume 13

Cet ouvrage est paru à l’origine aux Éditions Larousse en 1975 ; sa numérisation a été réalisée avec le soutien du CNL. Cette édition numérique a été spécialement recomposée par les Éditions Larousse dans le cadre d’une collaboration avec la BnF

pour la bibliothèque numérique Gallica.

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La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 13

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Marconi

(Guglielmo)

Physicien et inventeur italien (Bologne 1874 - Rome 1937), qui fut le premier à entrevoir dans les ondes hertziennes

un support pour les messages télé-

graphiques, et surtout à faire de cette conception une réalité.

Son père, Giuseppe, propriétaire

aisé, a épousé une Irlandaise et acquis la nationalité britannique. Mais Guglielmo et ses deux frères aînés sont demeurés Italiens. L’enfance de Marconi se déroule en Italie et en Angleterre. Il commence ses études à Florence, où sa famille passe l’hiver, et les poursuit à Livourne ; de bonne heure, il manifeste un goût très vif pour les manipulations de physique, qu’il exé-

cute avec un matériel rudimentaire.

Devenu, à l’université de Bologne, l’élève d’Augusto Righi (1850-1920), il s’intéresse particulièrement au problème des transmissions à distance ; il utilise en 1895 un appareil de son maître pour effectuer dans le jardin de son père, à Pontecchio, des expé-

riences sur les ondes hertziennes. Per-fectionnant l’éclateur de Hertz associé à la bobine de Ruhmkorff, faisant appel au cohéreur de Branly et à l’antenne de Popov, il réussit une transmission de signaux sur quelques centaines de mètres. Ayant conscience de l’intérêt de ce résultat, mais n’ayant pu obtenir d’appuis en Italie, il va, en 1896, poursuivre ses expériences en Angleterre, où il trouve un accueil favorable auprès de sir William Preece, directeur du service des postes, et où il dépose un brevet.

En mai 1897, une communication

par télégraphie sans fil est établie entre Lavernock et Brean Down (canal de Bristol, distance 9 miles). Puis, sur l’invitation du gouvernement italien, il érige à La Spezia une station terrestre, destinée à communiquer avec des navires situés à 18 kilomètres.

En 1899, il réalise la traversée de la Manche, avec envoi d’un télégramme historique à Branly ; en 1901, la liaison continent-Corse. Il tente alors et réussit, malgré la courbure de la Terre, la traversée de l’Atlantique, avec une antenne montée à Poldhu (Cornouailles), et va lui-même obtenir la réception à Terre-Neuve.

En même temps qu’il obtient ces

résultats, il poursuit ses découvertes.

En 1902, il observe que la portée des transmissions augmente durant la nuit.

Il expérimente un détecteur magné-

tique de son invention qui rend possible la réception au son. En 1904, il découvre la propriété directive des antennes horizontales et commence à utiliser la valve de Fleming. Celle-ci lui permet de créer en 1914 le premier service de radiotéléphonie en Italie.

Puis, en 1916, il montre la supériorité des ondes courtes, dont il s’attache à développer l’emploi.

Marconi est chargé d’honneurs ; il est président de puissantes compagnies et membre de la plupart des académies et instituts scientifiques. Élu sénateur en 1914, nommé marquis en 1929, il devient, en 1930, président de l’Acadé-

mie royale d’Italie. Dès 1909, il avait partagé avec K. F. Braun le prix Nobel de physique.

Texte du télégramme

envoyé à Branly

M. Marconi envoie à M. Branly ses respectueux compliments par le télégraphe sans fil à travers la Manche, ce beau résultat étant dû en partie aux remarquables travaux de M. Branly.

R. T.

O. E. Dunlap, Marconi, the Man and his Wireless (New York, 1938 ; nouv. éd., 1964). /

A. Landini, Marconi (Turin, 1955).

Les autres pionniers de

la radiotélégraphie

Édouard Branly, physicien français (Amiens 1844 - Paris 1940). Docteur es sciences et en médecine, il est professeur de physique à l’Institut catholique de Paris. En 1888, il observe l’action des étincelles électriques sur la conductibilité de certains solides, ce qui l’amène à réaliser divers types de radioconducteurs. Il aboutit en 1890

au cohéreur à limaille, déjà trouvé par l’Italien Temistocle Calzecchi Onesti (1853-1922), qui est le premier détecteur efficace de l’onde hertzienne et qu’adopte Marconi pour ses expé-

riences. (Acad. des sc., 1911.)

Gustave FERRIÉ. V. l’article.

Sir Oliver Joseph Lodge, physicien anglais (Penkhull, Staffordshire, 1851 -

Lake, près de Salisbury, 1940). Outre ses recherches sur la foudre, les cellules voltaïques, l’électrolyse, la dispersion des brouillards et fumées par l’électricité, on doit citer son brevet de 1897 sur la syntonie, consistant à accorder les circuits d’émission et de réception dans les transmissions par ondes hertziennes.

Aleksandr Stepanovitch Popov, ingé-

nieur russe (Tourinskii Roudnik, près de Perm, 1859 - Saint-Pétersbourg 1906). Envisageant d’appliquer les ondes hertziennes à la transmission de signaux, il constata que la sensibilité du cohéreur de Branly croissait lorsqu’on le reliait à un fil conducteur.

Ainsi naquit l’antenne, qui lui servit à la détection des orages.

Marcuse (Herbert)

F PSYCHANALYSE ET MARXISME.

maréchal de

France

En France, dignité la plus élevée de l’état militaire.

L’origine des deux plus hautes fonctions militaires de l’ancienne France est liée à l’importance considérable des chevaux et de la cavalerie* dans la société du Moyen Âge. Le maître des écuries du roi, ou comes stabuli, deviendra le connétable ; son second sera le marescallus, terme germanique (marshkalk) latinisé qui désignait à l’origine celui qui était chargé de soigner les chevaux.

Peu à peu, le titre de maréchal est appliqué à qui commande cavaliers et chevaux. Le maréchal de Charlemagne a, au palais, des fonctions analogues à celles d’un écuyer ; le comte de Champagne possède au XIIe s. un sénéchal, un connétable et un maréchal, c’est-

à-dire un « maître d’hôtel », un chef de ses troupes et un lieutenant de ce chef. Celui du roi porte naturellement le nom de maréchal de France, comme il y a un maréchal de Champagne ou de Normandie. Le premier qui soit

connu comme tel est Henri Ier Clément († 1214), désigné par Philippe Auguste en 1185, et il semble qu’à l’armée il ait commandé l’avant-garde. Son frère, Jean († 1261), lui succède, mais dans le serment qu’il prête à l’avènement de Louis VIII en 1223 il est entendu que la charge n’est pas héréditaire. Saint Louis emmènera avec lui deux maré-

chaux en Terre sainte, et progressivement la charge cesse d’être une dignité du Palais pour devenir un office de la Couronne. Le nombre des maréchaux sera très variable : deux ou trois au début du XVIe s., de trois à cinq sous François Ier, sept sous Henri III, qui, par l’ordonnance de Blois en 1579, tente de les limiter à quatre.