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Il réalisa lui-même les Vainqueurs en 1963 et se consacra surtout à la production après 1965.

Jules Furthman, scénariste, journaliste et écrivain américain (Chicago 1888 - Oxford, Grande-Bretagne,

1966). Travaillant dans le cinéma depuis 1920, il s’illustra notamment avec quelques grands réalisateurs comme Josef von Sternberg (les Damnés de l’océan, 1928 ; Coeurs brûlés, 1930 ; Shangai-Express, 1932 ; Blonde Vénus, 1932), Paul Fejos (Broadway, 1929

[cosc./coad.]), Howard Hawks (Seuls

les anges ont des ailes, 1939 ; le Grand Sommeil, 1946 ; Rio Bravo, 1958).

Tonino Guerra, scénariste italien (Santarcangelo di Romagna, 1920). Il se fit remarquer comme scénariste de la tétralogie de Michelangelo Antonioni (L’Avventura, 1959 ; la Nuit, 1960 ; l’Éclipse, 1961 ; le Désert rouge, 1964).

On lui doit également Blow-up, 1966, et Zabriskie Point, 1969, également d’Antonioni, mais aussi les Hommes contre..., 1970, l’Affaire Mattei, 1971, et Lucky Luciano, 1973, tous trois de Francesco Rosi.

Thea von Harbou, scénariste, écrivain et metteur en scène allemande (Tau-perlitz, Bavière, 1888 - Berlin 1954).

Épouse de Fritz Lang (jusqu’en 1934), elle collabora à tous les films de son mari de 1920 à 1932. Elle écrivit également pour Friedrich Wilhelm Murnau (La terre qui flambe, 1922 ; Phantom, 1922), Carl Dreyer (Mikaël, 1924

[cosc.]) et Arthur von Gerlach (la Chronique de Grieshuus, 1925 [cosc.]).

Ben Hecht, scénariste, écrivain et metteur en scène américain (New York 1894 - id. 1964). D’abord journaliste, il remporta un premier Oscar pour le script des Nuits de Chicago (Josef von Sternberg, 1927). Longtemps (avec ou sans son collaborateur Charles MacAr-thur), il demeura le plus célèbre des

« écrivains de cinéma » américains.

Parmi de nombreux films, citons : Scar-face (H. Hawks, 1932), les Hauts de Hur-levent (William Wyler, 1939), les Enchaî-

nés (Alfred Hitchcock, 1946), Adieu aux armes (Charles Vidor, 1957).

Henri Jeanson, scénariste, journaliste, écrivain français (Paris 1900 - Éque-mauville, près d’Honfleur, 1970). Il s’illustra surtout comme un dialoguiste plein de verve : Carnet de bal (Julien Duvivier, 1937 [coad.]), Pépé le Moko (J. Duvivier, 1937 [cosc./di.]), Hôtel du Nord (Marcel Carné, 1938 [ad./di.]), Entrée des artistes (1938 [di.]), Fanfan la Tulipe (Christian-Jaque, 1952), la Minute de vérité (Jean Delannoy, 1952

cosc./di.]), Montparnasse 19 (Jacques Becker, 1958 [ad.]).

Nunnally Johnson, scénariste, écrivain et metteur en scène américain (Colom-

bus, Géorgie, 1897). On retrouve son nom au générique de certains des meilleurs films de John Ford (Je n’ai pas tué Lincoln, 1936 ; les Raisins de la colère, 1940 ; la Route au tabac, 1941), mais aussi à celui de nombreuses autres productions, dont les Clefs du royaume (John M. Stalh, 1944) et Douze Salo-pards (Robert Aldrich, 1967 [cosc.]).

Frances Marion, scénariste amé-

ricaine (San Francisco 1888 - Los Angeles 1973). Elle écrivit plusieurs scénarios pour « la petite fiancée du monde » : Mary Pickford (notamment Pollyanna [1920] de Paul Powell), travailla pour Rudolph Valentino (le Fils du cheikh [1926] de George Fitz-maurice) et Greta Garbo (Love [1928]

d’Edmund Goulding ; le Roman de

Marguerite Gautier [1936] de George downloadModeText.vue.download 581 sur 621

La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 17

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Cukor). Parmi ses meilleures réussites, citons la Lettre rouge (1926) et le Vent (1928) de Victor Sjöström et Big House (1930) de son mari, George Hill.

Carl Mayer, scénariste allemand

(Graz 1894 - Londres 1944). Il fut le plus important scénariste du cinéma

« expressionniste » allemand des

années 20 et l’un des inventeurs du

« Kammerspiel », travaillant notamment avec Robert Wiene (le Cabinet du Dr Caligari, 1919 [cosc.]), Lupu-Pick (le Rail, 7927 ; la Nuit de la Saint-Syl-vestre, 1923), Arthur von Gerlach (la Chronique de Grieshuus, 1925 [cosc.]) et surtout Friedrich Wilhelm Murnau (le Dernier des hommes, 1924 ; Tartuffe, 1925 ; l’Aurore, 1927).

Dudley Nichols, scénariste, journaliste, écrivain et metteur en scène amé-

ricain (Wapakoneta, Ohio, 1895 - Hollywood 1960). D’abord journaliste, il aborda le cinéma au début du parlant et s’illustra comme scénariste de nombreux films, parmi lesquels il convient de citer ceux de John Ford (la Patrouille perdue, 1934 [cosc.] ; Steamboat round the Bend, 1935 [cosc.] ; le Mouchard, 1935 ; la Chevauchée fantastique, 1939 ; Dieu est mort, 1947), d’Howard Hawks

(l’Impossible M. Bébé, 1938 [cosc.] ; Air Force, 1943), de René Clair (C’est arrivé demain, 1944 [cosc./codi.]), de Fritz Lang (la Rue rouge, 1945), d’Elia Kazan (l’Héritage de la chair, 1949), de George Cukor (la Diablesse en collant rose, 1960 [cosc.]).

Harold PINTER, scénariste et écrivain britannique (Londres 1930) [v. l’article]. Auteur dramatique, il eut une forte influence sur certains metteurs en scène de cinéma en leur offrant des scénarios remarquables comme The

Servant (1963), Accident (1966) et le Messager (1971), tous trois tournés par Joseph Losey, ou le Mangeur de ci-trouille (Jack Clayton, 1964). En 1973, il signa son premier essai de réalisateur : Butley.

Jacques Prévert, scénariste, poète et parolier français (Neuilly-sur-Seine 1900). Poète, alliant la virtuosité de l’image-surprise à la gouaille populaire (Paroles, 1948 ; Spectacle, 1951 ; la Pluie et le beau temps, 1955 ; Fatras, 1966), il fut, comme scénariste, le véritable chef de file de l’école réaliste poé-

tique française des années 1930-1940 : L’affaire est dans le sac (Pierre Prévert, 1932), Ciboulette (Claude Autant-Lara, 1933 [coad./di.]), le Crime de Monsieur Lange (Jean Renoir, 1935 [coad./di.]), Drôle de drame (Marcel Carné, 1937), Quai des brumes (M. Carné, 1938), les Disparus de Saint-Agil (Christian-Jaque, 1938 [cosc.]), Remorques (Jean Grémillon, 1940 [coad.]), Le jour se lève (M. Carné, 1939 [di.]), les Visiteurs du soir (M. Carné, 1942 [cosc./

codi.]), Lumière d’été (J. Grémillon, 1943 [cosc./codi.]), les Enfants du paradis (M. Carné, 1944), la Marie du port (M. Carné, 1949 [cosc./codi.]).

Charles Spaak, scénariste et écrivain belge (Bruxelles 1903 - Nice 1975).

Il collabora notamment à plusieurs films de Jacques Feyder (les Nouveaux Messieurs, 1929 ; Pension Mimosas, 1934 [cosc./di.], la Kermesse héroïque, 1935 [cosc.]) ; de Julien Duvivier (la Bandera, 1935 [codi.], la Belle Équipe, 1936 [cosc.]) ; de Jean Renoir (les Bas-Fonds, 1936 [coad./codi.], la Grande Illusion, 1937 [codi.]) ; de Robert Siodmak (Mollenard, 1938 [cosc.]) ; de Jean Grémillon (l’Étrange Monsieur

Victor, 1938 [ad./cosc], Le ciel est à vous, 1943 [cosc.]) ; d’André Cayatte (Nous sommes tous des assassins, 1952) ; de Marcel Carné (Thérèse Raquin, 1953

[codi.]) ; de Philippe de Broca (Cartouche, 1962 [cosc.]).

Dalton Trumbo, scénariste, écrivain et metteur en scène américain (Montrose, Colorado, 1905 - Los Angeles 1976). Il débuta en 1937 dans le ci-néma, fut écarté d’Hollywood pour avoir été placé sur la liste noire de la Commission d’enquête des activités antiaméricaines à l’époque du sénateur McCarthy et écrivit dès lors sous divers pseudonymes. Parmi ses scénarios : 30 Secondes sur Tōkyō (Mervyn Le Roy, 1944), Exodus (Otto Preminger, 1960), Spartacus (Stanley Kubrick, 1960), Seuls sont les indomptés (David Miller, 1962), le Chevalier des sables (Vincente Min-nelli, 1956 [cosc.]), l’Homme de Kiev (John Frankenheimer, 1968), Papillon (Franklin Schaffner, 1973 [cosc.]). Il mit en scène lui-même en 1971 Johnny got his Gun (Johnny s’en va-t-en guerre) d’après son propre roman.

Michael Wilson, scénariste et écrivain américain (McAlester, Oklahoma, 1914). Il fut, comme D. Trumbo, victime de la « chasse aux sorcières » au début des années 1950. Parmi les films auxquels il collabora, citons : Une place au soleil (George Stevens, 1951 [cosc.]), le Sel de la terre (Herbert Biberman, 1953), le Pont de la rivière Kwai (David Lean, 1957 [cosc.]), Lawrence d’Arabie (D. Lean, 1962 [cosc.]), la Planète des singes (Franklin Schaffner, 1968).