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468 Cimon écrase une armée perse à la bataille de l’Eurymédon. La mer Égée n’a plus à craindre les entreprises des Mèdes.

Les villes de Lycie et la Carie entrent dans la mouvance d’Athènes.

465 Thasos veut quitter la confédération ; Athènes met le siège devant la ville.

463 Capitulation de Thasos ; Athènes exige une lourde indemnité, prend pied sur les territoires de la Pérée thasienne.

462-454 Les Athéniens débarquent en Égypte pour y combattre les Perses et accroître la puissance grecque.

454 Victoire complète des Perses en Égypte. Le trésor de la confédération est transporté de Délos à Athènes.

454-449 Mouvements séparatistes réprimés sévèrement par Athènes. La guerre avec les Perses se poursuit.

449-448 Traité entre Athènes et le Roi, qui met fin à l’état de guerre : il ne fera plus entrer sa flotte en Égée ; le peuple athé-

nien, lui, ne devra plus étendre ses possessions d’Asie.

446 En juin, l’Eubée se révolte, ainsi que Mégare, poussée par Sparte. Périclès*

fait face et réussit à rétablir la situation en Eubée. Il signe avec Sparte une paix de trente ans : chacune des deux cités rivales reconnaît la ligue constituée par l’autre, s’interdit de recevoir dans la sienne les villes qui trahiraient l’autre ; elles se réservent toute liberté d’action en terrain neutre.Périclès envisage de réunir à Athènes un congrès panhellénique où l’on discuterait des problèmes intéressant tous les Grecs.

443 Fondation de Thourioi (en Sicile) par des contingents venus de toute la Grèce à l’appel de Périclès.

441-439 Graves troubles dans l’Empire.

438 Au prix d’un gros effort financier, Athènes rétablit la situation, sauf en Carie (le district carien disparaît, les villes de la région restées fidèles sont adjointes au district ionien).

438-433 L’Empire est a son apogée.

431 Débuts de la guerre du Péloponnèse, qui « fut bien la plus grande crise qui émut la Grèce et une fraction du monde barbare », parce que « les deux groupes (celui des Athéniens et celui des Péloponnésiens) étaient [...] dans le plein épanouissement de toutes leurs forces » (Thuc., I, 1).

428 Mytilène fait défection ; la révolte est matée. La guerre se poursuit entre Sparte et Athènes.

422-421 La paix est signée (paix de Nicias) entre les deux rivales.

421 Athènes s’est faite plus aimable avec les alliés qui lui étaient restés fidèles. Elle impose néanmoins l’unité monétaire.

418 Entre Sparte et Athènes, la guerre reprend ; au mois d’août, les Athéniens sont écrasés à Mantinée.

416 Athènes s’attaque à Mêlos ; après une résistance désespérée, la ville capitule, les hommes sont massacrés, femmes et enfants sont vendus comme esclaves.

415-413 Expédition de Sicile ; elle se termine par un désastre : Athènes perd entièrement son armée et sa flotte (3 000 hommes et 9 000 matelots, 160 trières, sans compter les contingents des cités).

412 Révolte de Chios et des cités d’Ionie ; elles ont l’appui des Spartiates, conseillés par Alcibiade (Sparte signe alors un traité avec les Perses). L’Empire est à l’agonie. Les Athéniens organisent à Samos une base d’opérations à la faveur d’une révolution sanglante.

411 Troubles politiques à Athènes, où s’était installée l’oligarchie des Quatre Cents. L’Eubée se révolte ; c’est un dé-

sastre, car le blé du Pont-Euxin, principale source d’approvisionnement d’Athènes, ne lui parvient plus. Le régime nouveau s’effondre.

410 La flotte des alliés de Sparte est écrasée par Alcibiade, rentré dans sa patrie (bataille de Cyzique). Athènes, épuisée, demande la paix, mais elle refuse d’abandonner l’Asie Mineure et la Thrace, ainsi que l’Hellespont et l’Eubée.

410-405 La situation devient terrible, même les victoires coûtent désormais trop cher : aux Arginuses, la flotte athénienne victorieuse ne peut sauver 2 000 hommes tombés à la mer ; les stratèges sont condamnés au mépris de la légalité par l’ecclésia surexcitée ; Athènes a perdu le meilleur de ses amiraux.

405 La flotte Spartiate, commandée par Lysandre, écrase les Athéniens à la bataille de l’Aigos-Potamos. Il n’y a plus d’Empire athénien : certains citoyens qui résidaient

dans la cité sont massacrés, les autres regagnent la ville.

404 Athènes capitule.

404-396 Sombre période de soumission à Sparte.

394 L’Athénien Conon, le vaincu de l’Aigos-Potamos, passé au service de la Perse, écrase la flotte Spartiate à Cnide ; les cités d’Asie se libèrent du joug que Sparte, à son tour, leur avait imposé. Conon revient à Athènes, l’Empire renaît : Lemnos, Imbros, Skýros, puis Rhodes et Cos et les Cyclades.

Le Roi s’inquiète, Sparte aussi.

386 Sparte s’entend avec les Perses, en ratifiant la « paix du Roi ». (« Le roi Artaxerxès considère comme juste que les villes d’Asie, ainsi que les îles de Cla-zomènes et de Chypre lui appartiennent, et que les autres cités grecques, petites et grandes, restent autonomes, à l’exception de Lemnos, d’Imbros et de Skýros, qui seront, comme par le passé, possessions d’Athènes. Si quelque État se refuse à cette paix, je lui ferai la guerre, de concert avec ceux qui l’acceptent, sur terre et sur mer, avec mes vaisseaux et mes trésors. ») 386-379 Les Spartiates, au nom du principe de l’autonomie, affirmé par la paix du Roi, font se dissoudre toutes les ligues, fédérations, etc., qui liaient entre elles les cités. Mais, appuyés par les Perses, ils organisent solidement leur propre empire.

378 Sparte est haïe pour son hégémonie ; les cités aspirent à la révolte. Chios, Byzance, Lesbos se tournent vers Athènes.

377 La seconde Confédération athénienne prend forme : les adhésions affluent après le vote du décret d’Aristotélès.

377-367 Période d’hégémonie thébaine.

L’empire maritime d’Athènes n’en continue pas moins à se renforcer.

366-365 Timothée, brillant stratège athé-

nien, obtient du Roi la reconnaissance de l’influence d’Athènes sur la mer. Il s’empare de Samos, qui n’avait pas voulu faire acte d’allégeance, prend Lesbos, Ténédos, Byzance.

365-364 2 000 Athéniens partent pour Samos fonder une clérouquie. Une autre est créée à Lesbos, une autre sera consti-

tuée en 361 à Potidée.

364 Le Thébain Épaminondas lance une opération maritime, l’Empire est ébranlé : Rhodes, Chios, Byzance font défection pour peu de temps.

362 À Mantinée meurent Épaminondas et le dynamisme de Thèbes ; Athènes a trop de difficultés pour en profiter.

357 Mausole, dynaste de Carie, pousse Rhodes, Chios, Byzance à s’unir contre Athènes. Quand les Athéniens, pour combattre Philippe de Macédoine, qui attaque leurs possessions du nord, demandent à leurs alliés un nouvel effort financier, ils se révoltent.

355 L’Empire n’existe plus.La guerre continuelle entre cités les a toutes abattues.

Sparte, Thèbes, Athènes ne peuvent plus faire obstacle à la nouvelle puissance qui grandit au nord de la Grèce : la Macédoine de Philippe, puis d’Alexandre le Grand.

athérome,

athérosclérose

F ARTÈRE.

athlétisme

Sport qui groupe les gestes les plus naturels, la marche, la course, les sauts, les lancers, et qui permet à l’homme d’affronter ses semblables et d’évaluer ses progrès à l’aide des unités de mesure, de temps et de distance.

Historique

On a tendance à fixer, comme début des compétitions, les premiers jeux qui se déroulèrent à Olympie en 776 av.

J.-C. En réalité, on pratiquait l’athlé-

tisme bien avant cette date en Asie et en Égypte, comme nous pouvons le constater sur certains bas-reliefs. Dès le XIXe s. avant notre ère, les Irlandais avaient créé les « Tailtean Games », où figuraient le saut en hauteur et un lancer : le « roth cleas », sorte de marteau constitué par un essieu au bout duquel était fixée une roue. Vers la même époque, les Crétois pratiquaient sauts, lancers et courses. Dans le Péloponnèse, les manifestations prirent un caractère religieux. Les jeux Olympiques