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rature ambiante et accroître sa résistance.

I. P.

I. P.

F Briqueterie / Faïence / Porcelaine / Poterie /

Réfractaire (produit).

A. H. Salvetat, Produits hydrauliques, céramique, verrerie (Béranger, 1920). / M. Larche-vêque, Fabrication industrielle de la porcelaine (Baillière, 1928 ; 2 vol.). / P. Renault, Pour le cé-

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céréales

Ensemble de plantes produisant des grains jouant un rôle fondamental dans l’alimentation humaine et animale (utilisation d’extension très récente).

INTRODUCTION

Le mot désigne aussi les productions de ces plantes, productions qui ont de nombreux caractères communs originaux parmi les autres produits végé-

taux : aliments concentrés (moyenne 340 cal/100 g), faciles à transporter et à stocker (conservation à moins de 15 p. 100 d’humidité), à teneur en protéines et en glucides proche des besoins des organismes humains et animaux.

Le concept de céréale s’attache essentiellement à un usage alimentaire ; il ne peut s’agir d’une nomenclature botanique.

En pays tempéré, les principales céréales sont le Blé, l’Orge, l’Avoine, le Seigle et le Maïs (d’implantation

récente). Le Sarrasin (ou Blé noir) et l’Epeautre n’ont plus guère d’importance. On rencontre encore le « mé-

teil », dénomination d’un mélange de Blé et d’Orge. Les pays tropicaux et méditerranéens sont le domaine du Riz, du Sorgho, des Millets et du Maïs.

Pendant toute l’Antiquité et le

Moyen Âge, la culture de la « plante à épi » est privilégiée ; elle a une valeur mythique. Cette plante à épi, le Froment, a sans doute peu de rapport avec nos blés actuels. Mais on la distingue du Seigle ou de l’Avoine, dont la culture est réservée aux terres pauvres. Le froment sert à faire le pain, il est en réserve dans les greniers pour prévenir les disettes. Avec la fin du Moyen Âge, l’agronomie tend à définir les plantes par rapport aux techniques de production. Le concept de céréale s’attache alors à la culture dont on es-père le plus fort rendement et que l’on cherche à faire revenir le plus souvent sur la même parcelle (suppression des jachères). C’est l’époque des théories des rotations de culture : la céréale vient après une Légumineuse, qui enrichit le sol en azote, ou bien derrière une culture sarclée, qui aura permis downloadModeText.vue.download 530 sur 573

La Grande Encyclopédie Larousse - Vol. 4

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de détruire les mauvaises herbes. Le mot céréale désigne alors un ensemble de plantes de comportement végétatif voisin (toutes sont des Graminacées, à l’exception du Sarrasin) et donnant du grain. En vertu de ce principe, l’agronomie classique considère davantage le Maïs comme une plante sarclée. Aujourd’hui, la connaissance approfondie de chaque espèce et des besoins des va-riétés ne permet plus de définir l’identité des techniques culturales pour les différentes céréales. Pour cette raison le mot céréale tend à désigner plus un produit que des plantes.

La fabrication du pain suppose la découverte de la fermentation de la farine, découverte souvent liée à la fabrication d’alcool de céréales. L’utilisation des céréales dans de fortes proportions pour alimenter les animaux

se rencontre avec la complémentarité agriculture-élevage. C’est à partir de la révolution agricole de la fin du Moyen Âge en France que certaines céréales se spécialisent dans l’alimentation animale (chevaux, porcs et volailles). Les agriculteurs des pays sous-développés réalisent rarement cette complémentarité agriculture-élevage.

PRODUCTION ET

COMMERCE DES

CÉRÉALES

De 1900 à 1945, on observe une lente progression de la production mondiale de céréales. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et surtout depuis 1958, la production de céréales est en progression rapide : elle a doublé entre 1945 et 1965.

Ce phénomène résulte d’abord de

l’accroissement des surfaces emblavées : volonté d’autarcie alimentaire dans une Europe éprouvée par les privations de la guerre, explosion démographique dans les pays sous-développés à agriculture traditionnelle.

Vers les années 1956-1960, on prend conscience de la nécessité d’améliorer rapidement et le plus possible les rendements : l’extension des surfaces étant limitée, l’explosion démographique non maîtrisée, les perspectives de famine ont réveillé et alerté l’opinion mondiale. L’accroissement de la production ne suit pas alors celui de la population mondiale.

Déjà sensible vers 1960 en pays

développés, l’accroissement des rendements est net dans la plupart des pays vers 1966-1970. Pour la première fois en 1970, grâce aux céréales, la F. A. O.

a annoncé que l’accroissement des ressources alimentaires (3,7 p. 100) excé-

dait (de 1 p. 100) les taux d’accroissement de la population mondiale.

Au début des années 1970, l’en-

semble des récoltes mondiales de cé-

réales représente 1 200 Mt, dont environ 30 p. 100 de Blé, 25 p. 100 de Riz, 20 p. 100 de Maïs, 10 p. 100 d’Orge, 8 p. 100 de Sorgho et de Millet, 5 p. 100 d’Avoine, 3 p. 100 de Seigle.

La production mondiale des céréales représenterait 1 kg par tête et par jour (3 400 calories) si tout était distribuable et consommé par l’homme.

L’accroissement est surtout net

pour le Blé et le Riz, céréales particulièrement destinées à l’alimentation humaine.

Pays en voie de

développement

Pour la période 1950-1956, il y a eu croissance de la demande alimentaire pour le Blé et le Riz, et stagnation des Maïs et Millets, phénomène lié à la croissance des villes et à l’exode rural.

Dans ces pays le citadin consomme en effet ces produits nouveaux mieux intégrés aux circuits commerciaux que les céréales traditionnelles. C’est l’Amérique du Nord qui satisfait principalement à cette nouvelle demande, au détriment des anciens pays exportateurs (Afrique du Nord, Argentine pour le Blé, Extrême-Orient pour le Riz). Dans le commerce mondial du Blé, on note la diminution régulière des importations de Blé pour l’Europe occidentale et l’apparition de nouveaux clients en Extrême-Orient. Pour le Riz, le recul des demandes de l’Europe et de la Chine est à peine compensé par la demande nouvelle de l’Afrique et du Proche-Orient. De nombreuses régions jadis exportatrices de Blé (Inde, Maghreb, pays du Danube...) sont maintenant importatrices.

Les échanges de Riz restent sta-

tionnaires, alors que, depuis 1955, le trafic du Blé croît régulièrement. En un siècle, les cours du Blé ont diminué de moitié par rapport à ceux du Riz. Actuellement, la farine de Blé est moins chère que le Riz non usiné. Ce fait reflète principalement la diminution des coûts de production du Blé et la stagnation de la consommation de Blé en pays développé d’une part, et d’autre part la relative stagnation de la production de Blé et de Riz en pays sous-développé et l’accroissement de la demande alimentaire.