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À présent elle n’avait plus à se taire. C’était tellement libérateur. Il faudrait encore un moment, mais son histoire serait bientôt racontée, tout comme celle de Fille. Elle n’osait pas encore se dire que Peter était hors de danger. Mais Fille était recherchée par la police, et elle était trop futée pour s’attaquer à lui maintenant.

Elle avait fouillé au plus profond de ses sentiments pour voir s’il en restait pour Fille, la chair de sa chair. Mais non. Cette enfant avait été une créature étrangère dès le début. Elle n’avait pas été une partie d’elle ni de Vladek, contrairement à Peter.

Elle allait peut-être pouvoir sortir de la prison maintenant, si elle arrivait à les convaincre que son histoire était véridique. Elle n’était pas sûre d’en avoir envie. Elle avait passé une si grande partie de sa vie ici que cela n’avait plus d’importance. L’essentiel était que Peter et elle puissent garder le contact, qu’il puisse venir ici de temps en temps, peut-être même accompagné de ses enfants un jour. C’était suffisant pour que la vie vaille le coup d’être vécue.

Un coup discret frappé à sa porte la tira de ses pensées heureuses.

— Entre ! lança-t-elle, un sourire aux lèvres.

La porte s’ouvrit et Betty apparut. Elle se tut un instant.

— Oui ? finit par dire Laila.

Betty tenait quelque chose à la main, et en regardant de plus près, Laila sentit son sourire s’effacer.

— Tu as reçu du courrier.

La main de Laila était secouée d’un tremblement incontrôlé quand elle saisit la carte postale. Pas de message, et l’adresse imprimée en bleu. Elle la retourna. Un matador mettait à mort un taureau.

Laila garda le silence quelques secondes. Puis un long cri lui monta à la gorge.

REMERCIEMENTS

Tout d’abord, je voudrais dire que la responsabilité de toute erreur éventuelle ou de tout changement délibéré de faits authentiques m’incombe entièrement. J’ai pris la liberté de modifier certains événements réels, dans le temps et dans l’espace, pour le bien de l’intrigue.

Comme toujours quand j’écris un roman, je suis entourée d’un grand nombre de personnes que je voudrais remercier. En les nommant, j’ai toujours peur d’oublier quelqu’un. Je voudrais malgré tout en citer quelques-unes à qui j’adresse un merci particulier. Beaucoup de collaborateurs de Forum, ma maison d’édition, ont consacré un grand travail au Dompteur de lions, notamment mon éditrice, Karin Linge Nordh avec qui je travaille depuis le deuxième livre de la série. Elle est le roc solide sur lequel je peux toujours m’appuyer, même si parfois les sentiments débordent, car nous sommes toutes les deux des femmes de caractère. Nous nous engageons corps et âme dans ce que nous entreprenons et dans les livres. Merci d’être une si merveilleuse éditrice et une amie si chère. Je voudrais aussi remercier du fond du cœur Matilda Lund qui a contribué à faire du Dompteur de lions le livre qu’il est. Je remercie aussi Sara Lindegren — tu fais un boulot extraordinaire pour la promotion du livre, c’est une chose, mais tu mérites aussi une sorte de médaille de bravoure, voire un contrôle de ta santé mentale, pour oser me confier l’éducation religieuse de ton enfant.

Aucun roman n’aurait été écrit sans celles et ceux qui m’aident à gérer le quotidien : ma mère Gunnel Läckberg, “maman Stiina” — Christina Melin — et la dernière arrivée, Sandra Wirström. Un grand merci aussi à mes trois merveilleux enfants Wille, Meja et Charlie, qui n’hésitent jamais à donner un coup de main quand leur maman a besoin d’écrire.

Je voudrais aussi remercier tous mes formidables amis, je choisis de n’en citer aucun parce que vous êtes si nombreux. Mais vous saurez vous reconnaître et je vous suis infiniment reconnaissante d’exister. Merci aussi à mon agent Joakim Hansson et à ses collaborateurs à Nordin Agency.

Un grand MERCI à Christina Saliba qui non seulement a été un de mes plus fidèles appuis et une grande source d’inspiration en tant que femme d’affaires, mais qui est aussi devenue une sorte de sœur libanaise pour moi. Je voudrais particulièrement te remercier d’avoir fait de la fête pour mes quarante ans un souvenir pour la vie. Merci aussi à Maria Fabricius et au reste du personnel à MindMarkers qui travaille avec moi. Vous êtes des cracks.

Enfin, et surtout, je voudrais adresser mes remerciements tout particuliers à mon amour Simon. Toi qui es entré dans ma vie quand j’étais en pleine écriture de ce livre, toi qui m’as donné la foi, l’espérance et l’amour. Merci de me soutenir en toutes circonstances et d’avoir pour devise : “Happy wife, happy life.” Tu me rends happy.

Camilla Läckberg,
Gamla Enskede, le 30 septembre 2014.