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Cuendillar : Substance indestructible créée durant l’Ère des Légendes. Toute force utilisée pour tenter de le briser, y compris le Pouvoir Unique, est absorbée, le rendant encore plus fort. Bien qu’on ait cru en avoir perdu le secret de fabrication des objets en cuendillar ont fait surface récemment. Également connu sous le nom de Pierre de Cœur.

Da’covale : 1) Dans l’Ancienne Langue « Celui qui est possédé » ou « Personne qui est une possession ». 2) Chez les Seanchans, le terme est souvent utilisé, avec celui de propriété, à la place d’esclave. Chez les Seanchans, l’esclavage a une histoire longue et insolite, les esclaves ayant la possibilité de s’élever à des situations de grande puissance, y compris sur les individus libres. Voir aussi SO’JHIN.

Défenseurs de la Pierre (les) : Formation militaire d’élite de Tear. L’actuel Capitaine de la Pierre (commandant des Défenseurs) est Rodrivar Tihera. Seuls les Tairens sont acceptés parmi les Défenseurs, et les officiers sont généralement des nobles, quoique souvent issus de Maisons mineures ou de branches collatérales de grandes Maisons. Les Défenseurs ont pour tâche de tenir la grande forteresse appelée la Pierre de Tear, dans la cité de Tear, de défendre la cité, et d’assurer les services de police à la place de la Garde Municipale. Sauf en temps de guerre, leurs fonctions les éloignent rarement de la cité. En cas de conflit, comme dans les autres formations d’élite, ils sont le noyau autour duquel l’armée est formée. L’uniforme des Défenseurs consiste en une tunique noire aux manches matelassées rayées bleu et or à manchettes noires, un plastron et un casque polis avec visière à barreaux d’acier. Le Capitaine de la Pierre arbore trois courtes plumes blanches à son casque, et sur les manchettes de sa tunique, trois tresses d’or entrelacées sur une bande blanche. Les Capitaines ont deux plumes blanches à leur casque et une unique tresse d’or sur leurs manchettes blanches ; les Lieutenants ont une plume blanche et une tresse noire sur manchettes blanches ; et les Sous-Lieutenants, une courte plume noire et des manchettes blanches. Les Porte-Bannière ont des manchettes dorées, et les hommes du rang des manchettes rayées noir et or.

Dépôt : Division de la Bibliothèque de la Tour. Il y a douze Dépôts connus publiquement, chacun contenant des livres et des archives se rapportant à un sujet spécifique et à des sujets annexes. Un Treizième Dépôt, uniquement connu de certaines Aes Sedai, contient des histoires, archives et documents secrets, et accessibles uniquement au Siège d’Amyrlin, à la Gardienne des Chroniques et aux Députées de l’Assemblée de la Tour. Et, bien sûr, à la poignée de bibliothécaires qui assurent la maintenance du dépôt.

Der’morat’ : Dans l’Ancienne langue, « Maître Soigneur ». Parmi les Seanchans, le suffixe indique un soigneur d’expérience hautement qualifié, de l’un des animaux exotiques, un homme qui en forme d’autres, comme dans der’morat’raken. Les der’morats peuvent jouir d’un statut social relativement élevé, le plus élevé étant celui de der’sul’dam, « qui entraînent les sul’dams », qui sont d’un rang égal à celui d’officiers haut gradés. Voir aussi Morat’.

Écouteurs (les) : organisation d’espionnage des Seanchans. Presque tout le monde dans la demeure d’un Seanchan noble, marchand ou banquier, peut être un Écouteur, y compris parfois un da’covale, bien que rarement un so’jhin. Ils n’ont aucun rôle actif, se contentent d’observer, d’écouter et de faire leurs rapports. Ceux-ci sont envoyés à de Moindres Mains, qui les contrôlent ainsi que les Chercheurs, et décident de ce qu’ils doivent transmettre aux Chercheurs pour enquête plus approfondie. Voir aussi CHERCHEURS et MAIN.

Eelfinn : race d’êtres en apparence humains, mais avec des caractéristiques du renard, qui exaucent les vœux, mais qui exigent d’être payés en retour. Si le demandeur ne négocie par le prix, les Eelfinns le choisissent eux-mêmes. Ainsi, le prix le plus communément exigé est la mort. Ils remplissent cependant leur part du marché, en satisfaisant rarement la demande de leur façon d’agir. Leur véritable résidence est inconnue, mais il est possible de leur rendre visite par l’intermédiaire d’un ter’angreal qui se trouve à Rhuidean. Ce ter’angreal fut apporté par Moiraine Damodred au Cairhien, où il fut détruit. On dit aussi qu’on peut les contacter en entrant dans la Tour de Ghenjei. Ils posent les mêmes questions que les Aelfinns concernant le feu, le fer et les instruments de musique. Voir aussi AELFINN.

Enfants de la Lumière (les) : Société aux croyances strictement ascétiques, ne devant allégeance à aucune nation et tout entière vouée à la défaite du Ténébreux et à la destruction de tous les Amis du Ténébreux. Fondée durant la Guerre des Cent Ans par Lothair Mantelar pour lutter contre la prolifération des Amis du Ténébreux, ils ont évolué durant la guerre en une société complètement militaire. Ils sont extrêmement rigides dans leurs croyances et certains d’être les seuls à connaître la vérité et le bien. Ils considèrent comme des Amis du Ténébreux les Aes Sedai et tous ceux qui les soutiennent. Connus sous l’appellation désobligeante de Blancs Manteaux, nom qu’ils méprisent eux-mêmes, ils avaient leur quartier général à Amador, en Amadicia, mais ont été forcés de quitter la ville quand les Seanchans l’ont conquise. Leur emblème est un soleil rayonnant sur champ d’argent.

Fain, Padan : Autrefois Ami du Ténébreux, actuellement davantage et pire qu’un Ami du Ténébreux, et ennemi des Réprouvés autant que de Rand al’Thor, qu’il hait avec passion. Dernière apparition sous le nom de Jeraal Mordeth, conseiller du Seigneur Toram Riatin dans sa rébellion contre le Dragon Réincarné à Cairhien.

Famille (la) : Pendant les Guerres Trolloques, voilà plus de deux mille ans (vers 1000-1350 DM), la Tour Blanche continua à maintenir ses principes, rejetant toutes les femmes qui n’étaient pas à la hauteur de leurs exigences. Un groupe de ces femmes, craignant de retourner chez elles en pleine guerre, s’enfuirent à Barashta (près du site actuel d’Ebou Dar) aussi loin des combats qu’il était possible à l’époque. Adoptant les noms de Famille et Femmes de la Famille, elles restèrent cachées et donnèrent asile à d’autres refusées. Avec le temps, leurs contacts avec les femmes renvoyées de la Tour amenèrent aussi des contacts avec des fugitives, et, même si les raisons exactes n’en seront peut-être jamais connues, elles se mirent aussi à accepter des fugitives. Elles firent de grands efforts pour empêcher ces femmes d’apprendre quoi que ce soit sur la Famille, jusqu’à ce qu’elles soient certaines que les Aes Sedai ne viendraient pas assaillir la Famille pour les reprendre. Après tout, tout le monde savait que les fugitives étaient toujours reprises tôt ou tard, et les Femmes de la Famille savaient qu’à moins de garder leur existence secrète, elles seraient elles-mêmes sévèrement punies.

Bien que la Famille ne l’ait jamais su, la Tour connut son existence depuis le début, mais la poursuite des guerres ne lui laissa pas le temps de s’occuper d’elle. À la fin des guerres, la Tour réalisa qu’il n’était peut-être pas dans son intérêt d’anéantir la Famille. Avant cette époque, la majorité des fugitives étaient parvenues à retrouver leur liberté, quelle que fut la propagande de la Tour, mais quand la Famille commença à les aider, la Tour sut exactement où allaient les fugitives et neuf sur dix furent reprises. Comme les Femmes de la Famille entraient et sortaient de Barashta (et plus tard d’Ebou Dar) pour cacher leur existence et leur nombre, ne restant jamais plus de dix ans en un même lieu, afin que personne ne remarque qu’elles ne vieillissaient pas à un rythme normal, la Tour croyait qu’elles étaient peu nombreuses, et ce d’autant plus qu’elles gardaient toujours profil bas. Afin d’utiliser la Famille comme un piège à fugitives, la Tour décida de la laisser tranquille, contrairement à ses habitudes à l’égard des groupes d’insoumises, et de garder secrète l’existence de la Famille, uniquement connue des Aes Sedai confirmées.