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Ishara : Première reine d’Andor (environ 994-1020 AL). À la mort d’Artur Aile-de-Faucon, Ishara convainquit son mari, l’un des principaux généraux d’Artur Aile-de-Faucon, de lever le siège de Tar Valon et de l’accompagner à Caemlyn avec autant de soldats qu’il pouvait prélever sur l’armée. Alors que d’autres s’efforçaient en vain de conquérir tout l’empire d’Aile-de-Faucon, Ishara ne visa que la conquête d’une petite partie de l’Empire et y parvint. Aujourd’hui, presque toutes les Maisons d’Andor ont un peu de sang d’Ishara, et leur légitimité à revendiquer le trône dépend à la fois de leur qualité de descendants directs, et du nombre de ramifications familiales qui les relient à elle.

Kaensada : Région du Seanchan peuplée de tribus montagnardes. Ces tribus se combattent sans cesse les unes les autres, de même que les familles à l’intérieur des tribus. Chaque tribu possède ses coutumes et ses interdits, ces derniers n’ayant généralement aucun sens pour un étranger. La plupart des tribus évitent les habitants plus civilisés du Seanchan.

Lance-Capitaine : Dans la plupart des pays, et dans des circonstances normales, les nobles dames ne dirigent pas elles-mêmes leurs troupes au combat, mais engagent un soldat professionnel, presque toujours un roturier, qui est responsable de l’entraînement et du commandement de ses hommes d’armes. Selon le pays, cet homme peut recevoir le titre de Lance-Capitaine, Capitaine-à-l’Épée, Maître d’Écurie ou Maître-des-Lanciers. Des rumeurs courent parfois sur des rapports plus intimes qu’il ne devrait entre maîtresse et serviteur, ce qui est peut-être inévitable. Parfois, ces rumeurs sont vraies.

Légion du Dragon (la) : Large formation militaire, uniquement composée de fantassins, jurant allégeance au Dragon Réincarné, et entraînée par Davram Bashere selon des principes mis au point par lui-même et Mat Cauthon et qui diffèrent nettement de l’emploi habituel des hommes d’armes. Alors que beaucoup se portent volontaires, d’autres sont rassemblés par les recruteurs de la Tour Noire, qui réunissent d’abord en un même lieu des hommes prêts à suivre le Dragon Réincarné, et seulement après les avoir amenés par un portail près de Caemlyn, trient et gardent ceux à qui ils peuvent apprendre à canaliser. Les autres – de loin les plus nombreux – sont envoyés dans les camps d’entraînement de Bashere.

Légion du Mur (la) : Autrefois, formation militaire d’élite du Ghealdan qui fournissait, non seulement le noyau de toute armée composée des hommes d’armes des nobles du pays, mais encore la garde personnelle du souverain et la police de Jehannah, la capitale, en guise de police municipale. Après le massacre et la dispersion des survivants par le Prophète Masema, les nobles du Haut Conseil de la Couronne décidèrent que, sans la Légion, leur pouvoir et leur influence sur le souverain étaient accrus. Ils parvinrent à empêcher que la Légion soit recréée. Actuellement, c’est exactement ce que veut faire la Reine Alliandre Maritha Kigarin. Ce plan aurait des effets dévastateurs s’il était connu du Haut Conseil de la Couronne.

Main : En Seanchan, Main se réfère à un premier assistant ou à un membre d’une hiérarchie de fonctionnaires impériaux. Une Main de l’impératrice appartient au Premier Rang, et de Moindres Mains se situent dans des rangs inférieurs. Certaines Mains opèrent en secret, telles celles qui guident les Chercheurs et les Écouteurs ; d’autres sont officielles et affirment leur rang par le nombre de mains dorées brodées sur leurs vêtements.

Maître d’Écurie : Voir LANCE-CAPITAINE.

Maître-des-Lanciers : Voir LANCE-CAPITAINE.

Marath’damane : Dans l’Ancienne Langue, « Celle(s) qui doiv(en)t être tenue(s) en laisse ». Les Seanchans appliquent ce terme à toute femme capable de canaliser qui ne porte pas le collier de damane.

Mellar, Doilin : Voir Hanlon, Daved.

Mera’din : Dans l’Ancienne Langue « les Sans-Frères ». Nom adopté collectivement par les Aiels qui ont abandonné leur clan et leur tribu pour se rallier aux Shaidos, parce qu’ils ne pouvaient pas accepter Rand al’Thor, homme des Terres Humides, pour le Car’a’carn, ou parce qu’ils refusaient d’accepter ses révélations concernant l’histoire et l’origine des Aiels. Déserter le clan et la tribu, pour quelque raison que ce soit, est anathème chez les Aiels, c’est pourquoi leurs propres sociétés de guerriers chez les Shaidos ne voulurent pas les accepter, et qu’ils formèrent la société des Sans-Frères.

Monnaie : Après de nombreux siècles d’échanges commerciaux, les termes standard pour les pièces sont les mêmes dans tous les pays : couronne (la plus grosse pièce par la taille), mark et penny. Les couronnes et les marks sont frappés en or ou en argent, alors que les pennies peuvent être en argent ou en cuivre. Toutefois, selon les pays, ces pièces sont de taille et de poids différents. Au sein d’un même pays, des pièces de divers poids et taille ont été frappés par plusieurs souverains. Le commerce aidant, on trouve toutes sortes de pièces en circulation un peu partout : pour cette raison, les banquiers, les prêteurs et les marchands se servent de trébuchets pour déterminer la valeur d’une pièce donnée. Même de grosses quantités de pièces sont pesées.

Les pièces les plus lourdes viennent de l’Andor et de Tar Valon où les valeurs relatives sont : 10 pennies en cuivre = 1 penny d’argent ; 100 pennies d’argent = 1 mark d’argent ; 10 marks d’argent = 1 couronne d’argent ; 10 couronnes d’argent = 1 mark d’or ; 10 marks d’or = 1 couronne d’or. Par opposition, en Altara, où les grosses pièces contiennent moins d’or et d’argent, les valeurs relatives sont : 10 pennies en cuivre = 1 penny en argent ; 21 pennies en argent = 1 mark d’argent ; 20 marks d’argent = 1 couronne d’argent ; 20 couronnes d’argent = 1 mark d’or ; 20 marks d’or = 1 couronne d’or.

La seule monnaie papier, appelée « lettre de change » est émise par les banquiers. Elle garantit une certaine quantité d’argent ou d’or au porteur. À cause de l’éloignement entre les cités, du temps nécessaire pour aller de l’une à l’autre et des difficultés de transactions à longue distance, une lettre de change peut être acceptée à sa pleine valeur dans une cité proche de la banque qui l’a émise, mais à une moindre valeur dans une cité plus lointaine. Généralement, quelqu’un qui prévoit un long et lointain voyage emporte une ou plusieurs lettres de change, à échanger contre des espèces selon ses besoins. En général, les lettres de change ne sont acceptées que par les banquiers et les marchands, et ne sont jamais utilisées dans les boutiques.

Morat’ : Dans l’Ancienne Langue, « soigneur ». Terme utilisé chez les Seanchans pour les soigneurs d’animaux exotiques, tels que les morat’rakens, soigneurs ou cavaliers de rakens, appelés également pilotes. Voir aussi DER’MORAT’.