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J'entends les cuivres, les cordes, les cors Les violoncelles Je vois le monde loin, loin Sous mes échelles La nature a beau faire le lait, le miel Le grand, l'inestimable, l'essentiel C'est toujours mieux sous ton ombrelle Bonne nouvelle
Je me battais comme tout le monde Pour quitter mes ombres profondes Des tunnels Dans la grande course d'obstacles Je t'attendais comme un miracle Un Noël Il est venu mon jour de chance Ni en retard, ni en avance Ponctuel Quand t'as allumé ton sourire J'ai pu enfin m'entendre dire: La vie me donne ce que j'attends d'elle La vie me donne ce que j'attends d'elle
Comme ça ce serait donc moi le gars aux yeux Pleins d'étincelles Celui qui connaît toutes tes couleurs de rimmel A chaque fois que nos doigts s'entremêlent Est-ce que tu sens les nuages à tes semelles? Et si c'était éternel?
Dans quelque temps, dans quelques tours De carrousel Quand je t'écrirai des mots d'amour Poivre et sel Y a pas de raison que ce soit confidentiel Je dirai comme à chaque fois que je t'appelle: La vie me donne ce que j'attends d'elle La vie me donne ce que j'attends d'elle La vie me donne ce que j'attends d'elle Bonne nouvelle, bonne nouvelle
Je me battais comme tout le monde Dans la grande course d'obstacles

C'est écrit

Paroles: Francis Cabrel. Musique: R. Secco, Michel Françoise 1989 "Sarbacane"

autres interprètes: Hélène Ségara, Les Enfoirés, Pascal Obispo ("Dernière édition avant l'an 2000" des Enfoirés, 1999)

Elle te fera changer la course des nuages Balayer tes projets, vieillir bien avant l'âge Tu la perdras cent fois dans les vapeurs des ports C'est écrit Elle rentrera blessée dans les parfums d'un autre Tu t'entendras hurler: "Que les diables l'emportent!" Elle voudra que tu pardonnes, et tu pardonneras C'est écrit
Elle n'en sort plus de ta mémoire Ni la nuit, ni le jour Elle danse derrière les brouillards Et toi, tu cherches et tu cours.
Tu prieras jusqu'aux heures où personne n'écoute Tu videras tous les bars qu'elle mettra sur ta route T'en passeras des nuits à regarder dehors. C'est écrit
Elle n'en sort plus de ta mémoire Ni la nuit, ni le jour Elle danse derrière les brouillards Et toi, tu cherches et tu cours Mais y a pas d'amours sans histoires. Et tu rêves, tu rêves
Qu'est-ce qu'elle aime, qu'est-ce qu'elle veut? Et ces ombres qu'elle te dessine autour des yeux Qu'est-ce qu'elle aime? Qu'est-ce qu'elle rêve, qui elle voit? Et ces cordes qu'elle t'enroule autour des bras Qu'est-ce qu'elle aime?
Je t'écouterai me dire ses soupirs, ses dentelles Qu'à bien y réfléchir, elle n'est plus vraiment belle Que t'es déjà passé par des moments plus forts Depuis…
Elle n'en sort plus de ta mémoire Ni la nuit, ni le jour Elle danse derrière les brouillards Et toi, tu cherches et tu cours Mais y a pas d'amours sans histoires. Oh tu rêves, tu rêves
Elle n'en sort plus de ta mémoire Elle danse derrière les brouillards Et moi j'ai vécu la même histoire Depuis je compte les jours Depuis je compte les jours Depuis je compte les jours

C'était l'hiver

Paroles et Musique: Francis Cabrel 1979 "Les chemins de traverse"

autres interprètes: Isabelle Boulay (1998)

Elle disait "j'ai déjà trop marché, Mon cœur est déjà trop lourd de secrets, Trop lourd de peines" Elle disait "je ne continue plus, Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu. C'est plus la peine" Elle disait que vivre était cruel Elle ne croyait plus au soleil Ni aux silences des églises Même mes sourires lui faisaient peur C'était l'hiver dans le fond de son cœur Elle disait que vivre était cruel Elle ne croyait plus au soleil Ni aux silences des églises Même mes sourires lui faisaient peur C'était l'hiver dans le fond de son cœur Le vent n'a jamais été plus froid La pluie plus violente que ce soir-là Le soir de ses vingt ans Le soir où elle a éteint le feu Derrière la façade de ses yeux Dans un éclair blanc Elle a sûrement rejoint le ciel Elle brille à côté du soleil Comme les nouvelles églises Mais si depuis ce soir-là je pleure C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur Elle a sûrement rejoint le ciel Elle brille à côté du soleil Comme les nouvelles églises Mais si depuis ce soir-là je pleure C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur

Carte postale

Paroles et Musique: Francis Cabrel 1981 "Carte postale"

Allumés les postes de télévision Verrouillées les portes des conversations Oubliés les dames et les jeux de cartes Endormies les fermes quand les jeunes partent Brisées les lumières des ruelles en fête Refroidi le vin brûlant, les assiettes Emportés les mots des serveuses aimables Disparus les chiens jouant sous les tables Déchirées les nappes des soirées de noce Oubliées les fables du sommeil des gosses Arrêtées les valses des derniers jupons Et les fausses notes des accordéons C'est un hameau perdu sous les étoiles Avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales Et sur le vieux buffet sous la poussière grise Il reste une carte postale
Goudronnées les pierres des chemins tranquilles Relevées les herbes des endroits fragiles Désertées les places des belles foraines Asséchées les traces de l'eau des fontaines Oubliées les phrases sacrées des grands-pères Aux âtres des grandes cheminées de pierre Envolés les rires des nuits de moissons Et allumés les postes de télévision C'est un hameau perdu sous les étoiles Avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales Et sur le vieux buffet sous la poussière grise Il reste une carte postale
Envolées les robes des belles promises Les ailes des grillons, les paniers de cerises Oubliés les rires des nuits de moissons Et allumés les postes de télévision Allumés les postes de télévision