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Quand les rêves sont atteints Quand on brandit les coupes Quand pleurer, s'étreindre Et surtout ne rien dire Quand les torrents font demi-tour Quand même le temps Suspend son cours Quand ni gestes ni cris Ne peuvent plus suffire
Alors les chansons commencent Déchirent le silence Quand les mots sont trop courts Quand ils seraient trop lourds Ou trop immenses Les musiciens s'avancent
Et les chansons commencent Et qu'on boive ou qu'on danse Quand suffit plus de dire Ou bien de réfléchir Pour être ensemble Les chansons nous rassemblent
Dans nos creux, nos coïncidences Dans les bleus de nos existences Quand on aime ou qu'on tremble Quand on se rassemble
Alors les chansons s'élancent Ainsi nos espérances Pour être un peu moins rien Moins perdus qu'il nous semble Un peu moins seuls Les chansons nous rassemblent

Les éternelles

Paroles: Didier Golemanas. Musique: Pascal Obispo 1999 "Le mot de passe"

Les éternelles retiennent notre mémoire Elles sont si belles Qu'on pourrait croire A leurs fantômes à leurs manoirs Si virtuelles qu'on pourrait voir Les éternelles aux gestes lents Aux coups mortels Les éternelles absentes
Ici comme avant Nous sommes leurs survivants Nous n'avons pas la grâce Et encore moins le temps Ici comme avant Nous sommes leurs habitants C'est là que leurs mains passent Eternellement
Les éternelles Se tiennent au bord de l'eau Une passerelle leur fait défaut Usez de vos ailes Puisqu'il le faut De vos ailes Comme les oiseaux Les éternelles Aux gestes fins au cou du ciel Les éternelles enfin Ici comme avant
Nous sommes leurs survivants Nous n'avons pas la grâce Et encore moins le temps Ici comme avant Nous sommes leurs habitants C'est là que leurs mains passent Eternellement

Les hommes qui passent

Les hommes qui passent, maman m'envoient toujours des cartes postales des Bahamas, maman. Les hommes qui passent tout le temps sont musiciens, artistes, peintres, trop comédiens souvent. Les hommes qui passent, maman m'offrent toujours une jolie chambre avec terrasse, maman Les hommes qui passent, je sens qu'ils ont le coeur à marrée basse, des envies d'océan Les hommes qui passent pourtant qu'est-ce que j'aimerais en voler un pour un mois, pour un an Les hommes qui passent, maman ne me donnent jamais rien que de l'argent
Les hommes qui passent, maman leurs vies d'amour sont des étoiles qui laissent des traces,maman Les hommes qui partent, violents sont toujours ceux qui ont gardé un coeur d'enfant perdant Les hommes qui passent, pourtant qu'est-ce que j'aimerais en voler un pour un mois pour un an Les hommes qui passent, maman ne me donnent jamais rien que de l'argent
Les hommes qui passent, maman ont des sourires qui sont un peu comme des grimasses, maman Les hommes qui passent, troublants me laissent toujours avec mes rêves et mes angoisses d'avant Les hommes qui passent, pourtant qu'est-ce que j'aimerais en voler un pour un mois pour un an Les hommes qui passent, maman ne me donnent jamais rien que de l'argent
Les hommes qui passent, maman…

Les lignes de nos mains

Anne Preven-Enrique Andreu/Scott Cutler

J'ai bu le sable du désert Assoiffée de trop de mirages Le soleil sur ma peau N'a laissé que des mots Chavirer des galères Pour renaître en naufrage Casser des vers, tourner les pages J'ai vu leurer sur la rivière Trop de sirènes à deux visages Le soleil sur ma peau A séché les sanglots Méloigner sur la mer Partir à l'abordage Ou m'endormir sur le rivage

Refrain:

Où est le vrai Où est mon chemin Qui dit faux Quel est mon destin Chaque carrefour Creuse mes mains J'ai croisé des boules de cristal Tirées par d'étranges chevaux Le soleil sur leur dos Dessinait des oiseaux Cueillir les fleurs du mal Boire un café au marc fatal Refrain Oh, je changerai demain les lignes de nos mains Et pourtant si tu m'aimes encore Ensemble nous briserons les sorts

Refrain (3)

Les mannequins d'osier

Paroles: F.Bernheim. Musique: D.Barbelivien 1990 "Scènes de vie"

Faudrait pouvoir jeter Tous les mannequins d'osier Du haut d'un grand pont Ces fantômes oubliés Ces ombres du passé Qui nous espionnent.
Faudrait pouvoir brûler Les visages adorés De notre enfance Marcher d'un pas léger Vers le soleil qui vient En insouciance
Et les regarder passer Sur la rivière gelée… Faudrait pouvoir jeter Tous les mannequins d'osier Du haut d'un grand pont
Comme les poupées cassées Les pierrots abîmés De la mémoire.
Faudrait pouvoir rayer Les prénoms murmurés Dans sa jeunesse Et savoir oublier Les yeux et les baisers de la tendresse
Et les regarder passer Sur la rivière gelée…

{4x}

Ma blessure

Album: Sex fort

Vivre dans un monde où tu m'ignores Ce serait vivre mort Nul autre ni les rêves où je m'endors Rien ne serait plus fort Et si je respire encore C'est d'espoir, peut-être à tort Que tu m'épargnes aux remords