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Le Bien est Infatigable
« Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien. » – Paul (II Thessaloniciens, 3 : 13)
Il est fréquent de trouver des personnes qui se déclarent fatiguées de pratiquer le bien. Soyons toutefois certains que pareilles allégations ne proviennent pas d’une source pure.
Seuls ceux qui visent certains profits aux intérêts personnels, dans le domaine de l’immédiat, acquièrent le chagrin voisin du désespoir, quand ils ne peuvent atteindre leurs objectifs égoïstes.
Il est indispensable de faire preuve de beaucoup de prudence quand les circonstances nous amènent à réfléchir aux maux qui nous submergent, après le bien que nous imaginons avoir semé ou nourri.
L’apprenti sincère sait que Jésus exerce son ministère d’amour sans se fatiguer, dès le commencement de l’organisation planétaire. Concernant nos propres cas, le Maître aura souvent souffert de l’aiguillon de notre ingratitude, percevant notre recul face aux travaux de notre propre illumination. Mais même en ayant connaissance de nos écarts volontaires et criminels, la patience du Christ qui nous corrige avec amour ne s’est jamais épuisée, et il fait preuve de tolérance, édifiant, nous ouvrant ses bras miséricordieux pour nous accueillir dans l’activité rénovatrice.
S’Il nous a supportés et attendus pendant tant de siècles, pourquoi ne pourrions-nous pas supporter avec un courage ferme quelques petites déceptions pendant quelques jours ?
L’observation de Paul aux Thessaloniciens est par conséquent criante de vérité. Si nous nous fatiguons dans la pratique du bien, pareil désastre signifiera qu’en réalité, nous n’avons pas encore réussi à nous défaire du mal qui est en nous.
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As-Tu Déjà Pensé à Cela ?
« Sachant, comme d’ailleurs notre Seigneur Jésus Christ me l’a manifesté, que l’abandon de ma tente est proche. » – (II Pierre, 1 : 14)
Si bien souvent de grandes voix du Christianisme se sont référées à certains crimes de la chair, il est nécessaire de mentionner les faiblesses du « moi », les infériorités de l’esprit, sans pour autant attribuer les fautes au corps, comme s’il tenait le rôle d’un bourreau implacable, indépendant de l’âme, qui en serait alors la prisonnière et la victime.
Ici, nous voyons Pierre considérer son organisme comme étant sa tente.
Le corps humain est un ensemble de cellules assemblées ou de fluides terrestres réunis par les lois planétaires, offrant à l’Esprit la sainte opportunité d’apprendre, de valoriser, de se réformer et d’amener la vie à un niveau plus élevé.
Fréquemment, à l’image de l’ouvrier fainéant ou pervers, l’homme impute à l’instrument les mauvaises qualités par lesquelles il se voit pris d’assaut. Le corps est une concession de la Miséricorde Divine pour que l’âme puisse se préparer avant le futur glorieux.
Loin de l’accusation indue de la chair, réfléchissons aux millénaires dépensés pour la formation de cette tente sacrée dans le champ évolutif.
As-tu déjà pensé que tu es un Esprit immortel qui, sur Terre, dispose pour quelque temps de précieux potentiels concédés par Dieu pour tes exigences de travail ?
De tels potentiels forment ton corps.
Que fais-tu de tes pieds, de tes mains, de tes yeux, de ton cerveau ? Sais-tu que ces pouvoirs t’ont été confiés pour honorer le Seigneur en t’illuminant toi-même ? Médite sur ces questions et sanctifie ton corps en qui tu trouves le temple divin.
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Passages Nécessaires
« Repentez-vous donc et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés, et qu’ainsi le Seigneur fasse venir le temps du répit. » – (Actes des Apôtres, 3 : 19-20)
Les croyants soucieux s’imaginent presque toujours que le travail de rédemption passe par des mesures conventionnelles et qu’ils se trouveront en possession des titres les plus élevés, auprès des Messagers Divins, par la seule pratique d’une activité externe particulière.
La plupart des catholiques romains prétendent l’exemption des difficultés par le recours aux cérémonies extérieures ; de nombreux protestants croient au plein accord avec le ciel seulement en récitant quelques hymnes, tandis qu’un énorme pourcentage de spirites se croit dans l’intimité de suprêmes révélations par le fait d’avoir assisté à quelques sessions.
Tout cela constitue de précieuses préparations, mais ce n’est pas suffisant.
Il y a un effort d’illumination intérieure à fournir, sans lequel aucun homme ne pénétrera dans le sanctuaire de la Vérité Divine.
Les paroles de Pierre au peuple contiennent la synthèse du vaste programme de transformation essentiel auquel toute créature se soumettra pour atteindre la félicité de l’union avec le Christ. Il y a des passages indispensables pour la réalisation, car personne n’accédera d’un seul coup l’éternelle clarté des hauteurs.
Il est avant tout indispensable que le coupable se repente, reconnaissant l’étendue et l’importance de ses propres fautes, et qu’il se convertisse afin d’atteindre le temps du répit par la présence du Seigneur dans son être. Arrivé à ce point, il sera en mesure de procéder à la construction du Royaume Divin en lui-même.
Si tu as réellement déjà compris la mission de l’Évangile, tu reconnaîtras le palier où tu te trouves, et tu sauras les travaux qu’il te reste à accomplir pour atteindre le suivant.
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Pages
« Tandis que la sagesse d’en haut est tout d’abord pure, puis pacifique, indulgente, bienveillante, pleine de pitié et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie. » – (Jacques, 3 : 17)
Toute page écrite a une âme, et le croyant se doit d’en analyser la nature. L’examen sincère permettra de définir immédiatement à quelle sphère elle appartient, dans le cercle de l’activité destructrice dans le monde, ou au centre des efforts d’édification pour la vie spirituelle.
Tout d’abord, le lecteur ami de la vérité et du bien, analysera les lignes afin de juger de la pureté de son contenu, comprenant que si les expressions sont nées de sources supérieures, il y trouvera les signes indéniables de la paix, de la modération, de l’affabilité fraternelle, de la compréhension pleine d’amour et, enfin, des bons fruits.
Mais si la page reflète les venins subtils de la partialité humaine, pareil message de la pensée ne provient pas des sphères les plus nobles de la vie. Même si elle prend sa source sous l’action des Esprits désincarnés, supposément supérieurs, la feuille qui n’apporte aucun bénéfice en harmonie et construction fraternelle n’est qu’un reflet des conditions inférieures.
Alors, examine les pages que tu écris quotidiennement au contact d’autrui, et élis comme compagnie les personnes qui désirent ton élévation. Tu n’as pas besoin de ces individus qui paraissent plus brillants, mais de ceux qui te rendent meilleur.
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Pensées
« Enfin, frères, tout ce qu’il y a de vrai, de noble, de juste, de pur, d’aimable, d’honorable, tout ce qu’il peut y avoir de bon dans la vertu et la louange humaines, voilà ce qui doit vous préoccuper. » Paul – (Philippiens, 4 : 8)