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— Pourquoi?

— Réfléchis un peu. Nous ne sommes qu’en 1983.

105. INSTALLATION

Un célèbre peintre organise une exposition dans une galerie et il surveille l’installation de ses œuvres.

Il voit tout à coup qu’un des employés porte à bout de bras une de ses toiles les plus récentes. Le peintre lui dit:

— Faites bien attention, mon ami… celle‑ci n’est pas complètement sèche!

Et l’employé répond:

— Ne vous en faites pas[3], monsieur, ma cotte est bonne à laver!

106. MYOPIE

Martin est affligé d’une myopie, ce qui lui cause des ennuis très sérieux dans son existence.

Un jour il décide d’aller consulter un opticien qui le fait asseoir sur une chaise et lui demande:

— Pouvez‑vous lire cette lettre?

— Quelle lettre?

— Là, sur le tableau.

— Quel tableau?

— Mais… le tableau sur le mur.

— Quel mur?

L’opticien lève les bras au ciel et s’écrie alors:

— Écoutez, cher monsieur, dans votre cas, ce n’est pas des lunettes qu’il vous faut, c’est un chien.

107. EST‑CE QU’IL Y A DES CROCODILES?

Un jeune homme contemple le fleuve qui coule nonchalamment à ses pieds avant d’aller se jeter dans la mer.

Comme il fait très chaud il voudrait bien prendre un bain, mais il se méfie.

Un indigène passe et le jeune homme lui demande:

— Est‑ce qu’il y a des crocodiles?

— Non, monsieur, pas un.

Notre jeune homme se déshabille et plonge. Quand il est assez loin, il se retourne et crie à l’indigène:

— Tu es bien sûr qu’il n’y a pas de crocodiles?

— Oh non, monsieur, ils ont trop peur des requins.

108. ELLE RESTE À LA MAISON

Un jour, une petite fille reste seule à la maison. Avant de partir, sa mère lui fait quelques recommandations au sujet du téléphone:

— Tu dois dire: «Maman est sortie, voulez‑vous me dire votre nom et votre numéro de téléphone pour qu’elle vous rappelle?»

Tout ça poliment et d’une voix aimable.

Dix minutes après le départ de sa mère, le téléphone sonne.

— Allô, dit la petite fille.

— Allô, je voudrais parler à ta maman.

— Maman est sortie. Donnez‑moi votre nom et votre numéro de téléphone pour qu’elle vous rappelle. Tout ça poliment et d’une voix aimable.

109. LE RÊVE

Un riche industriel assiste à une réunion où sont conviées de nombreuses personnes.

On l’entend dire à un moment donné:

— Quand j’étais jeune, mon rêve était de devenir un brigand.

Et quelqu’un murmure assez haut pour être entendu:

— Il est très rare de voir se réaliser ses rêves de jeunesse. Vous avez de la chance.

110. MARIUS ET OLIVE VONT A LA CHASSE

Marius et Olive partent ensemble à la chasse. Marius parie un bon déjeuner qu’il tuera un lion en moins d’une heure.

Son fusil, à la main, il s’enfonce dans la brousse, tandis qu’Olive attend au campement.

Au bout d’une heure, Olive voit surgir devant lui un énorme lion qui lui dit:

— Votre ami est désolé, mais il ne pourra pas payer le déjeuner qu’il vous doit.

111. L’ASPIRATEUR

Un représentant du magasin qui vend des aspirateurs est entré dans un appartement et présente un modèle au locataire.

— Voici un type d’appareil extraordinaire et formidable.

— C’est vrai?

— Vous pouvez me croire. De plus il est pour ainsi dire inusable. Tenez, dans cent ans, vous vous en servirez encore.

Le locataire murmure:

— Mais, mon bon monsieur, dans cent ans, je n’habiterai certainement plus ici.

— C’est sans importance, affirme le représentant. Ce modèle‑là fonctionne sur tous les courants.

112. LES FAUVES

On tourne un film. Le scénario prévoit que la jolie vedette doit pénétrer à un moment donné dans une cage pleine de lionceaux.

La vedette a peur et hésite à faire ce que veut son rôle. Le propriétaire des jeunes fauves lui dit alors:

— Je vous assure que vous n’avez rien à craindre.

— Vous le pensez vraiment?

— Mais oui, ces lionceaux ont été élevés avec du lait. Et la vedette répond:

— Moi aussi. Mais maintenant, je mange de la viande…

113. LES ENFANTS JOUENT

Un mercredi après‑midi, plusieurs jeunes enfants sont réunis chez l’un d’eux, Paul Delorme.

Paul va trouver sa mère et lui dit:

— Maman, nous allons jouer aux singes dans le Zoo, et nous voudrions que tu viennes jouer avec nous.

— C’est très gentil de me demander cela. Mais comment pour‑rais‑je jouer avec vous?

— Eh bien, tu pourrais être la bonne dame qui donne aux singes des sucreries et toute sorte de bonbons.

114. LA TONDEUSE

Un paysan s’est rendu à Paris à l’occasion de l’exposition de machines agricoles et il regarde tous les stands.

Il s’arrête devant une magnifique tondeuse. Le démonstrateur s’approche de lui.

— C’est le dernier modèle de tondeuse, lui dit‑il.

— Très intéressant!

Le démonstrateur explique:

— Et non seulement cet appareil est d’un maniement très simple, mais je puis vous affirmer qu’il vous économise cinquante pour cent du travail.

Le paysan réfléchit et dit alors:

— Eh bien, je crois que je vais en prendre deux.

115. RECORD

Marius, Olive et Titin boivent leur café habituel. Quand la conversation touche la longévité, Titin déclare:

— Je pense que, dans ma famille, on bat tous les records de longévité. Mon arrière‑grand‑père est mort à l’âge de cent dix ans.

— Pardon, mon grand‑père est mort à cent quinze ans, dit Olive. Mais Marius, qui n’a rien dit jusque‑là, déclare le plus sérieusement du monde:

— Je regrette mais c’est dans ma famille qu’on bat tous les records.

— Comment ça?

— Personne n’est encore mort.

116. DANS UN CAFÉ

Le client va attaquer son entrecôte bien grillée lorsqu’il s’aperçoit qu’il n’y a pas de moutarde. Il se penche vers la table voisine.

— Voudriez‑vous avoir l’amabilité de me passer le pot de moutarde, s’il vous plaît?

L’autre client lui répond sur un ton sévère:

— Vous ne pourriez pas demander au garçon?

— Voulez‑vous m’excuser, monsieur? Je me suis trompé.

— Ah! vous me preniez peut-être pour le garçon?

— Non, je vous prenais pour un monsieur bien élevé.

117. UNE DAME ÇONDUIT L’AUTO

Un homme qui traversait à pied la place du Trocadéro sur un passage clouté a été heurté par une auto que conduisait une dame. Celle‑ci s’est excusée.

— Mais non, a coupé galamment cet homme, c’est entièrement de ma faute: je vous ai vu arriver de loin, et j’avais tout le temps de grimper à un arbre ou à un réverbère.

118. UN HOMME JOUE AVEC SON CHIEN

Un homme joue avec son chien sur le bord d’un lac. Et le spectacle est peu banaclass="underline" l’homme jette un bâton dans l’eau, à plusieurs mètres de la rive. Et le chien va le chercher… en marchant sur les eaux!

— Comment donc fait‑il ça? s’écrie un passant très étonné.

— Le chien est obligé de le faire! répond le propriétaire du chien: il ne sait pas nager!

119. DISTRACTION

Les deux messieurs parlent de distraction, et le premier dit:

— Moi, je connais une personne si distraite qu’elle perd toujours ses affaires.

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ne vous en faites pas — не волнуйтесь