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Le préfet de l’Aube Signé: Bruslé

XI

Англ. гос. архив.

Record Office, С. О. 118, № 3.

5 ноября 1810 г.

Extract of a dispatch from mr. Nicholas to marquis Wellesley, dated Heligoland, 1-st Nov. 1810.

In my last dispatch of the 27-th Ult° N 41 I had the honour to inform your Lordship, that a detachment of French Troops, with 19 pieces of Ordnance, was expected to take possesion of the island of Nieuwork on the 31-st Ult°; and I am now sorry to acquaint you that they succeeded in their attempt. 700 men, consisting of Infantry and Cavalry, marched over on the morning of that day, with 8 guns, 120 ammunition waggons, 100 casks of beer, 200 oxen and 5 Casks of Brandy; but a smalle detachment of nearly 200 men returned in the evening.

The force which I formerly had the honour to acquaint Your Lordship was in the Ems, consisting of 12 Brigs, 12 Gun boats, and 1 Schooner, still remains in that river. At the entrance of the Jahde near Eckwarden, and on the opposite side two batteries are erecting, each of 3 Guns and 3 mortars.

The measures which the enemy are now adopting on the opposite coast appear to be of greater magnitude and more general, than would be necessary for an attack on the island, and I take the liberty of submitting to Your Lordship that they appear to me to have three separate objects in view. First, to exclude trade, and prevent all communication with the Continent; secondly to bring round, if necessary to support any further plans they may have in the North, a port of their flotilla from Holland into the Baltick by the Kiel Canal, and thirdly (and which appears to me of the greatest importance) to obtain by that Canal and the Elbe supplies of ship timber and naval stores for the Dock Yards in Holland and at Antwerp.

If the enemy continues in possession of Nieuwork, I feart that the timber belonging to the French government left at Copenhagen, the Prussian dépôt taken at Hamburgh, and what other stores they may have purchased in the Baltick, must get to Holland, either the whole way by the Shallows, or to the Jahde, whence they might be transported by a land Conveyance to the Ems.

Endorsed

Extract of a dispatch from mr. Nicholas to the marquis Wellesley, dated Heligoland 1-st november, 1810.

m mr. Culling Smith’s 5-th nov. 1810.

XII

Англ. гос. архив.

Record Office С. О. 188, № 12.

5 декабря 1809 г.

Office of Commitee of Privy Council for trade Whitehall

5-th Dec-r 1809.

Sir,

The Lords of the Committee of Council for Trade and Foreign Plantations having had under Consideration a memorial of the Inhabitants of Heligoland (transmitted in your letter of the 28-th Ult°). respecting the difficulties which they experience in procuring the necessary Supplies of Provisions etc. arising from the present mode of carrying on Trade with the Continent, unter His Majesty’s license; I am directed to acquaint you, for the information of the Earle of Liverpool, that although the very frequent Intercourse between the Continent, and the Island of Heligoland, on the one hand, and Great Britain on the other, must afford almost numberless opportunities (much more frequent than when the Island was in the possession of the Danes) of procuring supplies of every Description, the Lords of this Committee see no Objection to the Governor’s being authorized to grant Licenses on any special Occasion, to permit the Importation of Provisions.

With respect to the article of cloathing, the inhabitants have opportunities almost every week of procuring supplies from Great Britain.

I am to add that Their Lordships are of opinion that, in case the Governor of Heligoland should in any instance exercise the Power proposed to be given to him of granting Licenses for the importation of provisions into Heligoland, he should be instructed to communicate the same to the Earl of Liverpool, that the Lords of this Committee may be informed thereof.

I am, Sir, Your most obedient, humble Serwant,

W. Fawkener.

P. S. The Petition above referred to is returned herewith being in Original.

Endorsed Whitehall 5-th Decber 1809 mr. Fawkener.

From C. 0. 118–2. Heligoland. 1809.

XIII

Англ. гос. архив.

Record Office, F. О. 36, N 5.

Письмо лорда Уэлсли — Edward Nicolas’y

Foreign Office March 6-th 1810.

Sir,

Representations having been made to me complaining of the injury, which merchants at Hamburg have sustained from the irregular transmission through Heligoland of their letters from England and in some instances of their packets to this country, I have to desire that you will exercise your influence to enforce a regular and impartial transmission of all future mercantile correspondance passing within the reach of your authority.

(Signed) Wellesley.

XIV

Нац. арх.

F12 616–617. Renseignements… extraits de la correspondance avec Francfort. (Графа: Concurrence).

20 августа 1810 r.

Duché de Saxe-Hildbourghausen.

Concurrence 20 Août. 1810.

Les fabriques de Saxe paraissent avoir de l’avantage, dans ce pays sur celles de France à cause de leur proximité qui leur permet de vendre à meilleur marché.

Duché de Mecklenbourg-Schwerin.

Les marchandises provenant des fabriques prussiennes et saxonnes, étant inférieures en qualité à celles venant de France, ces dernières sont préférées à prix égal.

Aucune nation ne peut soutenir la concurrence avec la France pour les objets manufacturés de France qu’on importe dans le Duché.

* * *

Principauté de Lippe-Schaumbourg.

La Prusse, la Wesphalie, la Saxe et la Suisse, entrent en concurrence avec la France pour la vente des marchandises de fabriques. Les manufactures de Wesphalie, de Saxe et de Prusse peuvent avoir de l’avantage sur celles de France à cause de leur proximité.

* * *

Duché de Saxe-Weimar.

On doute qu’il y ait une nation du continent qui puisse rivaliser avec La France, quant aux objets manufacturés.

Il n’y a que les fabriques de Saxe en coton, dentelles et draps, celles de Bohême en draps, et les orfèvres et bijoutiers d’Augsbourg, Furth et Francfort qui parraissent soutenir avec elle la concurrence, à cause du meilleur marché qui résulte, soit de la moindre qualité, soit de leur proximité.

* * *

Principautés de Salm-Salm et de Salm-Kirbourg.

Le Grand Duché de Berg, la Saxe et la Suisse entrent en concurrence avec la France pour la vente des marchandises de fabrique. On y préfère à égal prix les marchandises de Berg à cause de la proximité des facilités et des avantages qu’offre l’échange des objets manufacturés dans le pays. Les droits exigés en France à la sortie des marchandises et ceux d’intrée que paient les matières premières, telles que coton, laine, etc., donnent de l’avantage aux fabricants suisses et saxons pour la vente de leurs marchandises.

* * *

Duché de Saxe-Gotha.

Il n’y a dans ce moment aucune nation sur le continent qui puisse primer la France pour la vente des marchandises de ses fabriques importées dans le duché.

* * *

Principauté de Saxe-Cobourg.

La commerce est entièrement libre dans le pays, aucune nation n’y jouit de privilège.

La Saxe fabrique quelques espèces de marchandises qu’on tire de la France; mais elles sont d’une qualité inférieure.

* * *

Duchés D’Anhalt Dessau, Bernbourg et Goethen.

La Saxe et la Westphalie exercent la concurrence avec la France pour la vente des marchandises de fabrique. Elles n’ont d’autre avantage que celui du voisinage.

* * *

Principautés de Lippe Detmold et Schaumbourg.

Les peuples qui entrent en concurrence avec la France sont:

La Suisse pour les soyeries, taffetas, rubans et indiennes.

La Saxe pour les draps, casimirs et toiles de coton.

La Silésie pour les draps et toiles de coton.

Le Grand Duché de Berg pour les soieries, draps, casimirs, velours, nakins, armes et coutellerie.

L’avantage que peuvent avoir ces peuples pour la vente de leurs marchandises, vient de leur proximité, de la libre circulation des marchandises, de la facilité de se procurer quelques matières premières à meilleur marché.

La construction d’un canal qui joindrait le Weser au Rhin serait d’un avantage inapréciable pour le pays, de même que pour le commerce de France.

* * *

Duché de Saxe-Meiningen.

Les concurrents de la France paroissent être la Saxe pour les étoffes de coton et les mousselines; la Bohême et la Saxe pour les draps, la Suisse pour les indiennes et toiles de coton imprimées et l’Italie pour les soieries. S’ils ont quelqu’avantage pour la vente de leurs marchandises, il faut l’attribuer en partie à la proximité de leurs établissements qui leur permet de donner à meilleur marché.

* * *

Principauté de Schwarzbourg-Rudolstadt.

Le commerce étant peu considérable, on ne peut indiquer les peuples qui entrent en concurrence avec la France.

* * *

Principauté de Schwarzbourg-Sonderhausen.

La Saxe, et la Westphalie soutiennent la concurrence avec la France. L’avantage qu’elles ont, résulte de leur proximité.

* * *

Principauté de Holstein-Oldenbourg.

Aucune nation n’est favorisée dans le commerce de ce pays, qui est parfaitement libre. La France n’a pas de concurrent pour les draps, les soieries qu’elle vend dans ce pays.

* * *

Principauté de Reuss.

La Saxe, la Silésie, et la Bohême peuvent entrer en concurrence avec la France pour la vente des draps, toiles et étoffes de coton.

* * *

Principauté de Isembourg-Birstein.

La Suisse, le Saxe et même cette principauté peuvent entrer en concurrence avec la France pour la vente de plusieurs articles et ce qui peut domer quelque avantage aux manufactures de ces pays sur celles de la France, c’est l’exemption de tout droit et la libre circulation de leurs produits, de même que la facilité qu’il y a de se procurer une partie des matières premières à meilleur marché qu’en France.

* * *

Duché d’Aremberg.

Les marchandises dont le Duché a besoin sont toutes tirées de la France ou du Grand Duché de Berg. Aucune autre nation n’entre en concurrence avec ces pays.

* * *

Darmstadt.

Les fabriques de Saxe et de Suisse pour les casimirs et les cotons font tort à notre commerce, en Allemagne, où elles sont d’un grand débit et recherchées comme les marchandises anglaises dont elles imitent la façon.

* * *

Duché de Nassau.

La Saxe et la Suisse peuvent entrer en concurrence avec nous pour la vente des produits des manufactures, surtout celles de coton.

* * *

Principauté de Hohenzollern-Hechingen.

La plus grande partie des marchandises dont on a besoin dans le pays sont achetées à Francfort et à Strasbourg.

XV

Нац. арх.

AF. IV — 1062. 2-e Division. B-au des Arts A Manufactures.

Apperçu de la situation Commerciale de Rouen.

Ministère de l’Intérieur.

Paris, ce 25 février 1811.

Note pour Sa Majesté.

La place de Rouen n’a pu rester étrangère à la situation où se trouve momentanément notre industrie manufacturière. Le préfet du département de la Seine Inférieure en a informé le Ministre dans plusieurs lettres dont la dernière annonce que cet état de chose empire tous les jours.

Les petites fabriques isolées, et disséminées dans les campagnes sont jusqu’à présent les seules qui ont du succomber; les ouvriers qu’elles alimentaient trouveront peut-être, dit le préfet, des occupations d’une autre nature. Mais la crise se prolonge, le désastre des grands atteliers de Rouen est également inévitable; les ouvriers qu’ils occupaient n’auront d’autres ressources que la mendicité et le vagabondage.