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Pendant le combat, à quatre cents mètres au-dessous des ballons, les flottes sous-marines s'abordaient entre deux eaux. Le Requin et la

l'etite escarmouche d'avaiit-gardc dans un tunnel.

Casqi'e mozambiquois Modèle 1975

Silure, monitors sous-marins mozambiquois, enfoncèrent successivement douze navires ennemis; par malheur, la Silure ayant eu sou propulseur électrique brisé par une torpille, fut entourée par quatre

monitors ennemis. Les sous-marins refusant de se rendre, les Australiens sabordèrent la Silure et noyèrent rhéroïq*ie équipage.

5 mai. — Destruction par les Australiens de toutes les usines des grands districts manufacturiers du Nyandza. Leurs grandes cités manufacturières sont ravies ; elles avaient réclamé ces destructions pour supprimer une concurrence dangereuse.

6 mai. — Dans la guerre moderne, les neutres ont parfois la chance d'assister, au moment où ils s'y attendent le moins, à de

superbes combats aériens. C'est ainsi que six ballons mozambiquois, donnant la chasse à des aérostats-corsaires d'Australie, les ont rattrapés pendant la nuit au-dessus de Séville (Espagne).

L'aflaire a été dure. Enfin, grâce aux terribles fusées-torpilles des Mozambiquois, les ballons-corsaires ont péri corps et biens. Deux églises, vingt-cinq maisons et environ trois cents habitants de Séville ont été grièvement endommagés dans la lutte; on paiera naturellement le dommage à la fin de la guerre.

7 mai. — Prise de Mozambique par les Australiens. L'état-major mozambiquois a sauté avec une partie des fortifications, deux cents bloclihaus roulants et trente mille hommes de troupes, par la maladresse d'un officier chimiste, en pleine opération chimique, au moment de l'emmagasinement dans des cylindres d'un gaz foudroyant sur lequel le gouverneur comptait beaucoup. Les Australiens ont pris possession des ruines.

Casque mozambiquois Casque en cuir-liège à couvre-nuque bouclé et mentonnière; visière vitrée avec prise d'air pour le service sous-marln, pouvant se relever pour le service à terre.

8 mai. — Attaque du camp retranché de Mazayamba.

La navigation aérienne a bouleversé les cuuditious de la guerre, eu ouvrant aux belligérants des champs de bataille illimités.

Un corps d'armée à terre est obligé maintenant de se garder de tous les cAtés, en arrière, en avant, sur les flancs, en dessous contre les perforateurs, et au-dessus contre les ilottes aériennes. Les villes les mieux fermées sont exposées comme les villes ouvertes aux bombardements venant du ciel.

Les neutres ont quelquefois la chance d'assister, au moment où ils s'y attendent le moins, à de superbes combats aériens; on est à mille lieues des belligérants, on pense à toute autre chose ou l'on dort et tout à coup une canonnade venant des nuages, des paquets de mitraille ou des éclats d'obus vous réveillent en sursaut. Ce sont des flottes aériennes qui se rejoignent, des ballons cuirassés qui s'attaquent, des torpilles qui éclatent, des aérostats qui sautent! Spectacle magnifique mais dangereux t

Explosion du réservoir d'électricité des Australiens et attaque d'épilepsie.

liens, balayés par cette mitraille, tombaient par milliers. Leurs masses, par malheur, semblaient plus inépuisables que les fusils à réservoir des soldats de la vaillante Afrique. Les ingénieurs australiens firent des prodiges. Ils réussirent à amener à travers la mitraille et par-dessus mille obstacles, leurs locomotives routières et leurs blockhaus roulants armés des énormes canons chargés à la superdynamite. Derrière les blockhaus roulants l'infanterie se fraya passage jusqu'aux lignes mozambiquoisfs.

BATAILLE DE MAZAYAMBA

La plus grande bataille de la guerre : 800.000 Australiens contre 625.000 Mozambiquois; l'infanterie terrienne et de rail way a manœuvré en masses profondes et excessivement mobiles contre les troupes mozambi-quoises appuyées à de solides retranchements ouverts de distance en distance pour livrer passage aux forteresses de rail-way. Les fusils à réservoir de l'infanterie mozambiquoise couvraient le terrain d'une trombe de fer et de plomb; les Austra-

I..es perrorateurs australiens pénètrent dans le faubourg élégant de Mozambico-Ville.

Les fusils-pompes à baUes et à mitraille de l'infanterie de railway australienne montrèrent alors leur supériorité, à courte portée, sur n'importe quels engins.

TonPILLEin VOLANT. — Monté sur hélicoptère électrique, profitant de l'obscurité pour essayer d'atteindre les aérostats ennemis en se glissant derrière les couches de nuages. Si les vigies ennemies ne font pas bonne garde, un simple choc de la torpille suffira pour pulvériser le plus gros ballon cuirassé.

A deux heures de l'après-midi, l'armée mozambiquoise, réduite à 180.000 hommes, battait en retraite sur les places fortes du lac du Tan-

Abmement des MozAMBiQUOis. — Kusil électrique à réservoir, tir illimité ; un tube en gutta-perclia relie la chambre du fusil au réservoir à cartouches placé soit à la ceinture, soit dans le sac du soldat.

ganyika ; l'escadre aérienne et les forteresses roulantes reculant à petits pas couvraient glorieusement la retraite.

La l'OMI'E A Ml-TIUILLE DES AuSTHA-

LiENs.— I.etubed'ap-pel du fusil pompe s'applique à un réservoir portatif pouvant contenir quinze cents cartouches. Arme magnifique qui ifiermet de déchaîner sur un champ de bataille de véritables trombes de mitrailles.

Médaille d'honneur à toutes les expositions.

LE CONFLIT AUSTUALO-MOZAMBIQUOIS - 1

Batailub i):î Mvzvyvmbv. — I^a plus grande bataille livrée sur le sol africain depuis que les nations mélangée

Les envahisseurs australiens, au nombre de 800.000 hommes, avec 650 ballons cuirassés eu gutta-percha, 12.00(

biquoises et les gros blockaus roulants sont pulvérisés ; leurs derniers défenseurs, luttant sur leurs débris avec

DE GUERRE ET OPÉRATIONS CHIMIQUES

la jeune Afrique ont été initiées aux suprêmes beautés du Progri-s et de la Civilisation, imotivet blindées, enfoncent les lignes raozambiquoises. En deux heures, les forteresses de railway mozam-

rgie do désespoir, sont balayés par les pompes à mitraille australiennes.

En garuk contbk i.ex HAt.LONS. — Sur tous le» clochers et sur les points élevés des villes, des postes-vigies sont établis avec l'appareil i fusées-torpilles, nuit et jour braqué sur le ciel.

Dès qu'un bombardeur-aérien ou un aérostat suspect est aperçu, les fusées-torpilles sifflent et vont bouleverser les nuages pour essayer de l'anéantir.

8 mai. — f^es puissances étrangères ont offert leur médiation. L'ambassadeur du Congo, M. le duc de Brazza, a rapporté à Livingstonia la réponse des Australiens. L'Australie élève des prétentions exorbitantes: 25 milliards d'indemnité, plus l'obligation, pour la nation mozambi-quoise, de se fournir exclusivement en Australie des matières premières, objets fabriqués ou objets de consommation qu'elle ne peut produire elle-même. Suppression de tous droits sur les marchandises mozambiquoises exportées pour l'Australie, etc...

Torpilleur d'infanterie, lançant sa torpille au moyen de l'appareil à télescope portant à vingt-cinq kilomètres. Arme excellente pour les surprises à longue portée.