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[324] Branca Doria ou d'Oria, de Gênes, avait invité à dîner son beau-père, Michel Zanche, pour le faire assassiner.

[325] Cf. plus haut, la note 215.

[326] «Les étendards du roi de l'Enfer sont en train de sortir.» Le mot inferni a été ajouté par Dante, pour compléter dans le sens qui intéresse ici le premier vers d'une hymne de Fortunat, évêque de Poitiers au VIe siècle, qui fait partie de la liturgie du Vendredi-Saint.

[327] La quatrième et dernière zone du neuvième cercle de l'Enfer, ou la Giudecca, nom qui lui vient de Judas. Elle est occupée par les âmes de ceux qui ont trahi leurs bienfaiteurs, et qui sont maintenant complètement enterrés sous la glace.

[328] Lucifer.

[329] Judas est puni plus terriblement que nul autre pécheur, pour avoir trahi la suprême autorité religieuse; Brutus et Cassius, pour avoir trahi la suprême autorité civile et humaine.

[330] Dans son trou au milieu de l'Enfer, Lucifer occupe exactement le centre de la terre. Il est permis de croire que, pour Dante, le nombril de l'ange déchu signale le centre géométrique de la sphère terrestre. C'est pourquoi, arrivé à la hauteur de la hanche, Virgile tourne sur lui-même, mettant les pieds où il avait eu la tête, et grimpe le long des cuisses de Lucifer; il est déjà dans l'autre calotte sphérique, et ce qui était descente est devenu montée. L'effort que demande ce changement de direction s'explique par l'importance de la force centripète à cet endroit du globe et Dante feint de ne pas comprendre à quoi correspond tout cela.

[331] Le centre de la terre.

[332] Le point de l'autre hémisphère par lequel ressortent les deux poètes à la surface de la terre, est l'antipode de Jérusalem, et l'endroit où se trouve le Paradis terrestre et, avec lui, le Purgatoire. D'après la cosmographie de Dante, l'autre hémisphère est couvert d'eau, – c'est d'ailleurs ce que l'on en pensait généralement au Moyen Age; il explique cette circonstance par la chute de Lucifer, qui le mena au centre de la terre, où il est toujours, et qui fit reculer la terre, poussée vers l'autre hémisphère par l'horreur de son contact avec l'ange déchu.

[333] C'est par ce même mot que se termine chacun des trois poèmes qui composent La Divine Comédie.