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Levant le bras le plus qu’il peut, il plonge deux ou trois fois tout entier le fer de son poignard dans le front horrible de Rodomont, et se dégage ainsi de tout péril. Vers les affreuses rives d’Achéron, délivrée du corps plus froid que glace, s’enfuit, en blasphémant, l’âme dédaigneuse qui fut si altière et si orgueilleuse au monde.

Fin

[1] Le cardinal Bernard Divizio, da Bilriena, qui écrivit une comédie intitulée la Calandra.

[2] Penthésilée était reine des Amazones. Elle était accourue au secours des Troyens assiégés par les Grecs, et combattit souvent contre Achille.

[3] Voir Boïardo, Orlando innamorato, livre III, chant II.

[4] Fleuve de Cappadoce qui se jetait dans le Pont-Euxin, et sur les bords duquel habitaient les Amazones. C’est probablement celui que les cartes modernes désignent sous le nom de Thermeh.

[5] Voir Boïardo, Orlando innamorato, livre II, chant V.

[6] Cignus, personnage mythologique. Il était le fils de Neptune, et invulnérable comme Achille.

[7] Personnage des romans de la Table-Ronde, surnommé sans pitié.

[8] L’aigle. Arioste qualifie l’aigle d’oiseau blanc, parce que l’aigle qui figure sur les armoiries de la maison d’Este est blanc.

[9] Une des étoiles voisines du pôle arctique. Le poète la traite de paresseuse, parce qu’elle se meut autour de l’horizon, avec plus de lenteur que les autres étoiles les plus éloignées du pôle.

[10] Noms de deux des quatre chevaux attelés au char du soleil.

[11] La mère d’Yseult avait préparé une boisson enchantée, afin que sa fille fût aimée de Mark, roi de Cornouailles, à qui elle l’avait destinée pour femme. Pendant que Tristan conduisait Yseult à son futur mari, il but par inadvertance, ainsi que la jeune fille, le philtre amoureux, et tous deux tombèrent éperdument amoureux l’un de l’autre. (Tristan, roman de la Table-Ronde.)

[12] Voici d’où provenait cette appellation: Marco Polo, et quelques autres anciens voyageurs, avaient écrit qu’il existait en Asie un empire dont le souverain s’appelait Preteianni et professait le christianisme. Jean II, roi de Portugal, ayant envoyé plusieurs personnes à la recherche du susdit empire, un de ses ambassadeurs s’arrêta sur la côte occidentale de la mer Rouge, et entendit parler de l’empereur d’Abyssinie. Comme on lui affirma qu’il était chrétien, qu’il portait la croix en main, et que tous les empereurs de cet État devaient prendre les ordres sacrés avant de monter sur le trône, l’envoyé du roi de Portugal crut avoir trouvé le Preteianni qu’il avait ordre de chercher en Asie. Sa relation passa pour vraie, et c’est depuis lors qu’on tenait l’empereur d’Abyssinie pour le véritable Preteianni, et qu’on regardait celui d’Asie comme n’existant pas.

[13] Calaïs et Zéthès étaient fils de Borée et d’Oritie. Ils chassèrent jusqu’aux Strophades les Harpies qui souillaient les tables de Phinée, roi de Thrace.

[14] Arioste parle de la guerre entre Venise et les seigneurs d’Este, en 1509, dans laquelle le cardinal Hippolyte remporta la victoire du 22 décembre, dont il a déjà été question au Chant III. Après la bataille, Hippolyte fit suspendre dans l’église des Ferrare les drapeaux enlevés aux ennemis.

[15] Fille du roi de Thrace, qui défendit le royaume paternel contre Pyrrhus, fils d’Achille.

[16] Reine des Massagètes, dont Hérodote raconte la victoire sur Cyrus, roi de Perse.

[17] Camille, fille du roi des Volsques, qui aida Turnus contre Énée (Énéide, liv. 10 et 11).

[18] Penthésilée, reine des Amazones.

[19] Didon, fondatrice de Carthage.

[20] Reine de Palmyre, faite prisonnière par l’empereur Aurélien, après avoir opposé une longue résistance.

[21] Sémiramis.

[22] Cette fontaine jaillissait sur l’Hélicon, et était consacrée à Apollon et aux Muses. Ses eaux avaient la vertu d’inspirer les poètes.

[23] Le Pô qui descend du mont Viso, dans les Alpes liguriennes.

[24] Cambyse, roi de Perse, ayant envoyé une armée contre les Ammons, peuple de la Lybie, vers les confins de la Cyrénaïque, cette armée fut engloutie par les sables soulevés par le vent du désert. (Hérodote)

[25] Allusion à la défaite des Vénitiens sur le Pô, par le cardinal d’Este.

[26] Le poète entend par là, la campagne autour de Mantoue, parce que cette ville avait eu, croyait-on, pour fondateur Ocnus, fils de la nymphe Manto.

[27] Ludovic le More, trahi par les Suisses qu’il avait pris à son service, fut livré à Louis XII, roi de France.

[28] Camille Paleotto, de Bologne, attaché au cardinal de Bibbiena, et qui, de concert avec Guido Postumo, dont il est parlé quelques lignes plus loin, chanta les louanges de Lucrezia Bentivogli, fille naturelle du duc de Ferrare.

[29] Sic. (Note du correcteur – ELG.)

[30] L’île de Corfou, renommée dans l’antiquité pour la beauté des jardins d’Alcinoüs, père de Nausica.

[31] Le roi de France Louis XII.